Le Mur est un documentaire réalisé en 2011 par Sophie Robert et produit par la société Océan Invisible Productions, en partenariat avec Autistes sans frontières, une association qui milite en faveur d’une prise en charge comportementale éducative des personnes autistes et contre la prise en charge psychanalytique.
Yves est considéré par l’institution hospitalière comme « inéducable et irrécupérable ». Pris en charge en 1958 par Fernand Deligny, éducateur singulier dont les tentatives de cures libres refusaient l’ordinaire des méthodes psychiatriques, Yves devient en 1962 le personnage central d’un film tourné dans les Cévennes.
Yves et Richard s’évadent de l’asile.
En se cachant, Richard tombe dans un trou.
La fille d’un ouvrier de la carrière proche observe Yves resté seul et le ramène à l’asile.
Hélène Nicolas est très tôt diagnostiquée « autiste déficitaire ». Elle est silencieuse jusqu'à l'adolescence. Sa mère décide alors de se consacrer à elle. Et elle découvre à son adolescence, qu'Hélène sait lire et écrire. Commence alors pour Babouillec, le nom de plume d'Hélène Nicolas, une carrière d'écrivain qui révèle tout son talent…
Mária (Alexandra Borbély), nouvelle responsable du contrôle de qualité d'un abattoir, très rigoureuse et au comportement autistique, et le directeur financier Endre (Géza Morcsányi), au tempérament réservé et dont la main gauche est paralysée, sont chaque nuit dans un rêve partagé, sous forme d'un cerf et d'une biche qui font connaissance dans un paysage enneigé. Ils ne s'en rendent compte que lorsqu'une psychologue de l'entreprise en entend parler par chacun d'eux indépendamment et croit qu'ils se moquent d'elle. Mais ils n'arrivent pas bien à trouver l'un dans l'autre l'amour qu'ils connaissent déjà en tant que cerf et biche.
Une jeune autiste s'échappe de son centre d'hébergement dans l’espoir de soumettre son scénario à un concours d'écriture à Hollywood. Sur le chemin elle devra conquérir un nouveau monde rempli d'obstacles.
Ancien boxeur lessivé, Jo-ha (Lee Byung-hun) doit retourner vivre chez sa mère (Yoon Yeo-jeong ) qui l'avait abandonné et il fait la rencontre de son petit frère, Jin-Tae (Park Jung-min ), un pianiste d’un talent exceptionnel soufrant du syndrome du savant, qu'il ne connaît pas.
Louise, jeune veuve arboricultrice de la Drôme en difficultés financières, heurte dans un accident de voiture un homme qui marche sur un chemin de terre. Étrange personnage filiforme, dégingandé et rigide dans son immuable costume, au franc-parler et au débit vocal rapide et mécanique, il refuse d'être soigné et ne supporte pas qu'on le touche. Louise découvre peu à peu que Pierre est un autiste Asperger plein de tics et d'angoisses, mais également un redoutable observateur et calculateur prodige qui analyse tout à l'aide de son ordinateur. Pierre s'adapte très vite à Louise et à son environnement, et s'installe chez elle contre son gré. Tout d'abord perplexes, les deux enfants de Louise s'attachent à lui et font tout pour que le jeune homme reste à la maison. Louise est bouleversée quand elle apprend que son nouveau colocataire est menacé d'internement psychiatrique suite à des démélés judiciaires. Par ailleurs, ses compétences scientifiques et techniques la sauvent à plusieurs reprises de la ruine. Elle hésite longuement à l'accepter dans sa vie.
Christophe (Bernard Campan) est un comédien célèbre, qui triomphe sur scène dans Le Dindon, admiré par sa jeune femme Séverine, également comédienne. Ils ont un fils de trois ans, Tom (Côme Rossignol de La Ronde). Ce dernier ne leur laisse pas de répit : il ne dort pas, ne répond jamais quand on l'appelle, ne réagit pas, ne parle pas... Séverine sent que ce fils n'est pas normal, mais tout l'entourage, médecins, famille, jusqu'à Christophe, est dans le déni. Leur bel amour va-t-il résister ? Va-t-on finir par comprendre pourquoi Tom est si différent ?
Lotfi est un immigré tunisien d'une quarantaine d'années. Il s'est installé dans le quartier de Noailles à Marseille. Il partage sa vie entre le magasin d'électroménager dans lequel il travaille et sa petite amie française, Monique. Son frère l'appelle, sa femme, restée en Tunisie, a eu un AVC. Lotfi doit retourner auprès d'elle afin de s'occuper de leur petit garçon autiste de neuf ans, Amr, qu'il n'a jamais connu. Comme Amr, dont la maladie l'empêche de se connecter avec les autres, Lotfi va devoir apprendre à établir une relation avec son fils.
Bruno et Malik sont les responsables de La Voix des Justes et de L'Escale, deux associations respectives qui œuvrent depuis 20 ans dans le monde des enfants et adolescents autistes qu'ils aident de leur mieux. Ils forment également des jeunes issus de quartiers difficiles, pour encadrer ces cas « complexes », que les structures médicales refusent. L'association de Bruno est cependant dans le viseur de l'Inspection générale des affaires sociales.