André Dhôtel is a Scriptwriter French born on 1 september 1900 at Attigny (France)
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Nationality FranceBirth 1 september 1900 at Attigny (
France)
Death 22 july 1991 (at 90 years) at Paris (
France)
André Dhôtel, né le 1er septembre 1900 à Attigny (Ardennes) et mort le 22 juillet 1991 à Paris, est un écrivain français, à la fois romancier, conteur et poète, ainsi qu'un scénariste.
Connu du grand public par le roman Le Pays où l'on n'arrive jamais, prix Femina 1955, il est l'auteur d'une œuvre abondante et singulière, où s'exprime un merveilleux proche du quotidien, dans lequel le rapport à la nature joue un grand rôle. Il figure encore aujourd'hui parmi les auteurs français au programme de lettres françaises contemporaines du collège, sous forme de courts extraits.
Biography
C'est dans son village natal d'Attigny qu'André Dhôtel passe ses six premières années. Il écrit les souvenirs de cette époque au voisinage du gué de l'Aisne dans Un jour viendra, en 1972. Le père d'André Dhôtel est nommé en 1907 commissaire-priseur à Autun, et la famille le suit. Mais André reviendra pour les vacances dans ses Ardennes natales, à Saint-Lambert où vivaient ses grands-parents. Il pratique alors l'école buissonnière et parcourt la région d'Autun, découvrant la nature, mais regrettant sans cesse les premiers paysages ardennais. D'Autun, il poursuit sa scolarité au lycée Sainte-Barbe à Paris.
Nommé surveillant dès novembre 1918 à Sainte-Barbe, en compagnie du futur chansonnier Raymond Souplex, il prépare en même temps une licence de philosophie. André Dhôtel effectue son service militaire de 1920 à 1923, avec les écrivains Georges Limbour, Roger Vitrac et Marcel Arland. Il fonde avec ce dernier la revue Aventure en 1921, et publie également l'unique numéro de la revue Dès.
Bénéficiant des lacunes d'effectifs dues à la Grande Guerre, il est nommé professeur à l'Institut supérieur d’études françaises d’Athènes en 1924, il découvre ainsi la Grèce et ses îles pendant ses quatre années à l'Institut français d'Athènes. Il n'est pas rare de trouver des personnages grecs ou des expressions hellénophiles dans ses romans. Sur le monde hellénique, il a écrit notamment quatre romans :
Ce lieu deshérité, paru à la NRF Gallimard en 1949,
Ma chère âme, NRF Gallimard en 1961,
L'île de la Croix d'Or, paru en 1979,
Lorsque tu reviendras, Phébus, 1986.
Rentré en France, il est nommé au collège de Béthune en 1928 et publie ses premiers textes poétiques. Nommé ensuite à Provins, il publie en 1930 Campements, son premier roman, et s'y marie en 1932 avec la fille d'un négociant en vins, Suzanne Laurent. Leur fils François naît en 1933.
Toutefois, en marge d'une vie de famille sereine et heureuse, sa carrière littéraire stagne. De 1930 à 1940, l'écrivain est refusé par les principaux éditeurs.
De 1935 à 1938, il est en poste à Charolles. Déçu, puisqu'il souhaite ardemment être nommé à Paris ou dans sa banlieue voisine, il sombre dans une profonde dépression et doit être momentanément interné. Le professeur dépressif est, malgré ses demandes, nommé à Valognes en Normandie en 1938 où il rechute mentalement pendant plusieurs mois. Rétabli, il est mobilisé quelque temps en 1940.
C'est finalement grâce à son ami Jean Paulhan qu'il retrouve le chemin de la publication et de l'enseignement apaisé. Paulhan fait accepter son roman Le village pathétique à la NRF et use de ses relations avec les services académiques pour le faire nommer professeur à Coulommiers en 1943, là où il finira sa carrière professionnelle en 1961. Il y publie presque chaque année un roman et crée la revue 84, en compagnie de Marcel Bisiaux, Jacques Brenner, Alfred Kern, Armen Lubin et Henri Thomas. Son roman David, publié en 1947 aux Éditions de Minuit, reçoit le prix Sainte-Beuve.
En juillet-août 1947 Jean Dubuffet peint son portrait, qu'il intitule Dhôtel nuancé d'abricot. Il fait la connaissance en 1949 de Jean Follain, avec qui il restera ami jusqu'à la mort de ce dernier en 1971.
Il reçoit la consécration avec le prix Femina attribué en 1955 pour Le Pays où l'on n'arrive jamais, le Grand prix de littérature pour les Jeunes en 1960, le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1974 et le Grand prix national des Lettres pour le roman Les Disparus en 1975.
Après sa retraite de l'enseignement, il va enfin habiter à Paris et se construit une maison de vacances à Mont-de-Jeux, à quelques kilomètres de sa ville natale Attigny.
Cette dernière l'honore, en 1984 de son vivant, du titre de « citoyen d'honneur ». Après sa mort, Mont-de-Jeux baptisant sa rue principale « rue André-Dhôtel ».
Il meurt en 1991, un an jour pour jour après son épouse, et est inhumé au cimetière de Provins.
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