François Bégaudeau is a Actor, Director and Scriptwriter French born on 27 april 1971 at Luçon (France)
François Bégaudeau
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Birth name BégaudeauNationality FranceBirth 27 april 1971 (53 years) at Luçon (
France)
Creator of Capricci
François Bégaudeau ([fʁɑ̃swa beɡodo]; born 27 April 1971) is a French writer, journalist and actor.
Biography
Jeunesse et débuts
Né à Luçon en Vendée, François Bégaudeau passe toute son enfance à Nantes. Il est le fils d'enseignants dans un environnement classé à gauche, son père étant « plutôt parti communiste français ». Ses amitiés dans ses études en hypokhâgne l'amènent plutôt vers l'anarchisme et il déclare avoir voté pour Olivier Besancenot lors des élections présidentielles de 2002.
Le sport tient très tôt une place importante dans sa vie et influencera ses écrits depuis son premier roman où le narrateur, librement inspiré d'une figure du FC Nantes dont l'auteur est supporter, expose ses vues à ses joueurs. François Bégaudeau prend ensuite la direction d'ouvrages collectifs (Le sport par les gestes, La politique par le sport) en passant par des chroniques écrites pour le quotidien Le Monde depuis l'année 2008.
Le rock est un autre déterminant : durant ses années d'études supérieures, il fonde avec quelques amis le groupe punk rock Zabriskie Point dont il est le chanteur et le parolier. Le groupe enregistre quatre albums entre 1992 et 1999, réédités en 2009 par le label Des Gens de l'Occident et un album live enregistré pendant la tournée d'adieu en 1999.
Agrégé de lettres modernes, il poursuit d'abord une carrière d'enseignant, mais livre dès 1995 quelques textes aux Cahiers du cinéma, dont il devient un rédacteur à part entière à la fin de 2003, après avoir publié aux éditions Verticales son premier roman Jouer juste. Suivent un autre roman Dans la diagonale (2005) et une « fiction biographique », Un démocrate, Mick Jagger 1960-1969 qui inaugure une nouvelle collection chez Naïve.
Par ailleurs François Bégaudeau est réalisateur au sein du collectif Othon dans lequel on retrouve également Gaëlle Bantegnie et Xavier Esnault, avec par exemple Jacques en 2007. Le collectif a réalisé trois documentaires : Jeunes militants sarkozystes (2008), On est en démocratie (2010), Le fleuve, la tuffe et l’architecte (2012). Un documentaire sur Cergy est sorti en 2014, avec un certain nombre de clins d'œil au film d'Éric Rohmer, L'Amie de mon amie.
Succès et diversification
François Bégaudeau a régulièrement participé à l'émission Le Cercle sur Canal+, traitant de l'actualité cinématographique et animée par Frédéric Beigbeder ainsi qu'à Ça balance à Paris, sur Paris Première et il a été rédacteur en chef adjoint des pages cinéma du magazine Transfuge auquel il fournit une chronique littéraire entre 2005 et 2019, ainsi que des articles plus longs sur la littérature ou le cinéma .
En 2006, son troisième roman, Entre les murs, inspiré par son expérience d'enseignant en ZEP au Collège Mozart à Paris, lui vaut de recevoir le Prix France Culture-Télérama. Pour Jean-Paul Brighelli, les réflexions de François Bégaudeau concernant l'école rejoindraient le « degré zéro » de l'éducation. Quelques années auparavant, dans une interview donnée au Monde en 2006, Bégaudeau avait lui-même attaqué Brighelli, le considérant comme le chantre d'« une tradition pamphlétaire moisie ».
En 2008, Entre les murs est porté à l'écran par Laurent Cantet. François Bégaudeau écrit le scénario avec le réalisateur et Robin Campillo. Le film, dans lequel François Bégaudeau joue son propre rôle de professeur, obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 2008. L'auteur-scénariste obtient aussi le César 2009 de la meilleure adaptation cinématographique. Les réactions de la presse sont excellentes, mais l'avis du public s'avère plus contrasté. Une partie des enseignants, notamment, émet de fortes réserves et l'œuvre fait débat. Un certain nombre de professeurs s'attachent à considérer Entre les murs comme une sorte de documentaire sur l'école, mettent en cause la posture du professeur face à ses élèves, alors que Bégaudeau insiste, tout au long de la promotion du film, sur la dimension fictionnelle et profondément cinématographique de l'œuvre.
La même année, il publie un Antimanuel de littérature, dans une collection inaugurée par Michel Onfray.
Suivront Vers la douceur, un livre jeunesse chez Hélium, L’Invention du jeu, un essai sur la jeunesse écrit avec Joy Sorman, Parce que ça nous plaît. Soucieux d'éviter ce qu'ils considèrent comme un surplomb de l'essai, les deux auteurs intègrent la narration de leurs propres expériences à des réflexions sur la jeunesse, au carrefour de la sociologie, de la philosophie et du récit autobiographique. Cette hybridation dans l'écriture marque aussi un certain nombre d'essais publiés par François Bégaudeau.
Sa première pièce, Le Problème, est créée en janvier 2011 au Théâtre du Nord, avec dans les rôles principaux Emmanuelle Devos et Jacques Bonnaffé, puis est jouée plus de deux mois à Paris.
En avril 2011, les critiques littéraires de l'émission télévisée Le Cercle encensent le roman La Blessure, la vraie, dont l’action se déroule durant l’été 1986. Le réalisateur Abdellatif Kechiche (L'Esquive, La Graine et le Mulet, Vénus noire, La Vie d’Adèle) a prévu d’adapter ce roman pour le grand écran. Le tournage, prévu pour l'été 2014, a été reporté. Gérard Depardieu, pressenti pour un des rôles, n'a finalement pas participé à ce film, qui est sorti en 2017.
En janvier 2012, Bégaudeau publie Au début, un recueil composé de treize récits, pris en charge par des narratrices et dont la thématique est la grossesse.
L'année suivante, il scénarise son premier album de bande dessinée, Mâle occidental contemporain, dessiné par Clément Oubrerie et paru chez Delcourt le 30 octobre 2013 : il évoque les pérégrinations sentimentales d'un jeune trentenaire. L'œuvre est publiée en plusieurs épisodes dans le journal Libération durant l'été 2013.
En 2015, l'auteur signe La Politesse. Il y évoque, à travers des séquences narratives, la circulation publique d'un écrivain entre émissions littéraires, dédicaces dans des salons du livre, interventions en milieu scolaire. La troisième partie du récit revisite certains lieux sur le modèle de l'hétérotopie foucaldienne, imaginant, au-delà même du statut de l'auteur et du lecteur, les fondements d'une société autogérée.
L'année suivante, l'écrivain fait paraître deux textes aux contenus dissemblables : le premier intitulé L'Ancien Régime narre l'entrée de Marguerite Yourcenar à l'Académie française. François Bégaudeau en profite pour égratigner l'institution séculaire, en adoptant les codes d'un style volontairement classique. Le second, Molécules, est un récit policier qui déjoue les attentes propres au genre, mêlant notamment satire du système judiciaire et influences de l'écriture autofictionnelle. Molécules a été récompensé par le Prix CALIBO 2017 du Café littéraire de Sainte-Cécile-les-Vignes.
En 2017, l'auteur a proposé une réflexion sur les théories du complot, à travers une pièce de théâtre nommée Contagion. Son ouvrage, Une certaine inquiétude, est le fruit d'une correspondance avec l'écrivain Sean Rose, autour du thème de la foi.
En janvier 2019, il publie Histoire de ta bêtise, une « généalogie de [l]a bêtise » de la bourgeoisie contemporaine où l'auteur s'adresse à un interlocuteur fictif avec l'emploi systématique du pronom personnel « tu ». Ce « tu » s'incarnera tour à tour dans différents personnages en vue, journaliste, auteur(e), politicien(ne), responsable d'entreprise, marketing, etc. Tout métier permettant d'avoir un niveau de revenus assez confortable pour se retrouver de fait dans la bourgeoisie et assez "progressiste" pour se dire de gauche. L'ouvrage sera donc vivement critiqué par cette même bourgeoisie dans la presse, qui lui reproche de « méprise[r] son lecteur » et de se laisser aller à une « haine » qui retire « le moindre sens » à son analyse. En février, à l'occasion de la présentation du livre sur le plateau de l'émission Zemmour et Naulleau, le critique littéraire Éric Naulleau ira jusqu'à qualifier François Bégaudeau de « stalinien ». À la suite de la publication de Histoire de ta bêtise, François Bégaudeau est révoqué de son poste de critique à la revue Transfuge. Son directeur, Vincent Jaury, s'en explique dans l'éditorial du numéro d'avril 2019, avançant que ce qui « irrigu[e] le fond de ce livre » est « un glissement rouge-brun, une pulsion fasciste ». Fin mars, François Bégaudeau publie sur son blog une longue réponse à son ancien patron, tout en soulignant que l'éditorial « flirte avec la diffamation »
Se réclamant d'une pensée anarchiste, plusieurs fois revendiquée à travers ses points de vue sur l'éducation et la politique, de multiples fois incarnée dans ses œuvres par l'intermédiaire de figures féminines émancipées, François Bégaudeau cite des influences diverses, qui vont de Jacques Rancière à la musique punk. En 2019, lors d'une émission sur France Culture, il revient sur le fait qu'il se soit abstenu lors du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017, affichant une position politique « anti-capital (il déteste l'expression "anti capitaliste") et antifasciste ». Par ailleurs, lors de cette interview, il se montre critique envers la pratique électorale : « Le geste même de voter est un geste anti-politique. […] Avoir habitué des générations entières depuis deux cents ans, en France, à voter, a probablement beaucoup fait pour la dépolitisation, en tout cas la perte d'un certain nombre de réflexes de réelle citoyenneté ou de réelle activité politique. Le vote a donc une certaine toxicité insidieuse. »
Depuis octobre 2019, François Bégaudeau exerce ses talents de critique cinéma sur le podcast La gêne occasionnée (voir les liens externes) en compagnie de l'homme sans nom et répond aux questions des auditeurs. Il a déjà chroniqué Portrait de la jeune fille en feu, Alice et le maire, Le traître, Chanson douce etc.
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(2008)
(Actor) Usually with