Georges Sadoul is a Scriptwriter French born on 4 february 1904 at Nancy (France)
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Nationality FranceBirth 4 february 1904 at Nancy (
France)
Death 13 october 1967 (at 63 years) at Paris (
France)
Georges Sadoul, né le 4 février 1904 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et mort le 13 octobre 1967 à Paris, est un critique et historien français du cinéma. Il est notamment l'auteur d'une importante Histoire générale du cinéma (6 volumes).
Biography
Georges Sadoul est le fils de Charles Sadoul, écrivain et conservateur du Musée lorrain depuis 1910.
À 19 ans, étudiant à Nancy, il collabore à L'Est républicain et fonde le Comité Nancy-Paris. L'objectif de ce comité est de permettre à la population nancéienne de rencontrer les productions et les artistes parisiens. Il y fait venir notamment Jean Epstein, Henry Prunières, André Lurçat, Jacques Rivière, Jacques Copeau ou André Lhote.
Membre du groupe surréalistes, il adhère au Parti communiste en 1927, suivant en cela Louis Aragon mais aussi Pierre Unik. En 1930, six mois après le suicide de Maïakovski, Georges Sadoul est envoyé avec Aragon au Congrès des écrivains révolutionnaires de Kharkov représenter un mouvement surréaliste accusé d'anarchisme par la ligne dure du PCF.
Il est rédacteur en chef du magazine pour les jeunes, édité par le Parti communiste, Mon Camarade, créé en 1933, lorsque Léon Moussinac est chargé de la direction des Éditions sociales internationales. En 1938, il rédige une brochure intitulée Ce que lisent vos enfants, publiée par le Bureau d'éditions, où il rend compte à la fois de l'histoire de la presse illustrée pour la jeunesse mais aussi des intérêts économiques qui la régissent. Ainsi, il prend à partie la presse destinée à la jeunesse, de Cino Del Duca notamment (Hurrah !, L'Aventureux), en raison de l'idéologie coloniale ou sexiste, qu'elle véhicule. Propos qu'il considère comme fasciste en raison du climat politique qui règne en 1938, ignorant sans doute que Cino Del Duca avait précisément été tracassé par le régime de Mussolini. Ce texte est un des premiers à aborder la question du contenu politique des bandes dessinées. En prenant exemple sur d'autres titres, dont la Gerbe de Célestin Freinet ou Mon Camarade, qu'il dirige, il entreprend également la description de que doit être à son avis un journal pour la jeunesse : véhiculant un contenu « noble et généreux », et adaptant de grandes œuvres de la littérature.
Il est responsable de la rubrique cinématographique de la revue Regards, à partir de 1936. Il publie régulièrement jusqu'à la guerre des articles dans L'Humanité et les Cahiers du bolchévisme.
Dans son Journal de guerre, il raconte longuement sa drôle de guerre et la débâcle de 1940.
Sadoul est également résistant, aux côtés de Louis Aragon, et responsable du Front national des intellectuels pour la zone sud de 1941 à 1944. Il collabore aux Lettres françaises clandestines et aux Étoiles.
Son Histoire générale du cinéma, publiée à partir de 1946 (elle comptera six volumes) et écrite en réaction à l'Histoire du cinéma, jugée partisane, de Maurice Bardèche et Robert Brasillach, constitue un document essentiel sur l'histoire du cinéma mondial,. Le cinéma mondial y est considéré à la fois comme un art et comme une industrie. Pour réaliser avec méthode cette histoire générale, il conceptualise les œuvres, travaille sur les archives et l'écriture. Il recoupe les sources : documents et témoignages, ce qui nuance l'appréciation de l'œuvre. Travail historiographique pionnier, effectué alors que les films ne sont visibles qu'à leur sortie en salle, qui comporte nécessairement des erreurs factuelles, comme le remarqueront certains. Toutefois l'appréciation sur cette œuvre en raison des opinions politiques de Sadoul est également idéologique, ce dont témoigne Claude Chabrol : « son Histoire mondiale du cinéma (...) est entachée d'erreurs à chaque page. Des erreurs qui se perpétuent, mais qui n'en deviennent pas des vérités pour autant. (...) Plus grave, Sadoul n'avait aucune idée de ce que pouvait être une histoire idéale du cinéma ».
Georges Sadoul a porté une attention particulière au cinéma des pays en voie de développement. Dans une publication de la Cinémathèque de Lausanne, Du cinématographe au septième Art (1959), il remarque sur les cartes de l'UNESCO la corrélation entre les zones d’illettrisme fort, et celles où le cinéma reste méconnu. En outre, il travaille avec les cinémathèques et les écoles de cinéma du monde entier ; il aide à la création de plusieurs cinémathèques africaines. Il estime que le cinéma est un moyen exceptionnel de communication entre les hommes et entre les peuples.
Responsable de la rubrique cinématographique des Lettres françaises, la revue littéraire dirigée par Claude Morgan et Louis Aragon, il publie des études dans la plupart des revues importantes cinématographiques de son temps : L'Écran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Cinéma, Ciné-Club, etc.
Il fut le premier secrétaire général de la Fédération française des ciné-clubs et de la Fédération internationale des ciné-clubs.
Responsable de l'enseignement de l'histoire du cinéma à l'IDHEC, il a aussi enseigné à l'Institut de filmologie de la Sorbonne.
Le prix Georges Sadoul (devenu en 1993 le prix Georges et Ruta Sadoul) a été créé en janvier 1968 afin de distinguer deux premiers ou seconds longs-métrages, français et étranger. D'origine polonaise, Ruta Assia (1904-1993), épouse et collaboratrice de Georges Sadoul, avait continué son action, notamment au sein de la Cinémathèque française. De son premier mari, Jean Baby, elle avait eu une fille, Yvonne Baby, journaliste et critique.
La médiathèque de Saint-Dié-des-Vosges conserve l'ensemble des bibliothèques personnelles de Charles et Georges Sadoul.
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