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Maurice Blanchot is a Actor French born on 22 september 1907

Maurice Blanchot

Maurice Blanchot
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Nationality France
Birth 22 september 1907
Death 20 february 2003 (at 95 years) at Paris (France)

Maurice Blanchot est un romancier, critique littéraire et philosophe français, né le 22 septembre 1907 au hameau de Quain, dans la commune de Devrouze en Saône-et-Loire, mort le 20 février 2003 au Mesnil-Saint-Denis, Yvelines. « Sa vie fut entièrement vouée à la littérature et au silence qui lui est propre. »

Les rapports de Maurice Blanchot avec l'antisémitisme et avec l'extrême droite font l'objet de nombreux débats. Ses choix politiques des années 1930 sont contrebalancés par l'attitude qu'il a eue pendant la guerre et surtout à la Libération, et par son engagement en faveur du communisme et de l'extrême gauche. Il milita activement contre la guerre d'Algérie, participa aux actions de mai 68, combattit la politique du général de Gaulle.

La pensée et l'écriture de Blanchot exercèrent une influence profonde sur tout un pan de la culture française des années 1950 et 1960 et sur les représentants de ce qu'on appelle la French Theory.

Biography

Maurice Blanchot naît le 22 septembre 1907 au hameau de Quain à Devrouze (Saône-et-Loire), dans un milieu aisé. Il suit ses études à Strasbourg (allemand et philosophie) jusqu'en 1925. Il fréquente l'Action française et déambule muni d'une canne au pommeau d'argent. C'est à Strasbourg qu'il rencontre Emmanuel Levinas : « très éloigné de moi politiquement à cette époque-là, il était monarchiste. » Blanchot dira : « [...] Emmanuel Levinas, le seul ami — ah, ami lointain — que je tutoie et qui me tutoie ; cela est arrivé, non pas parce que nous étions jeunes, mais par une décision délibérée, un pacte auquel j'espère ne jamais manquer. » (Pour l'Amitié). En 1928, il achève la lecture de Être et Temps de Martin Heidegger : « Grâce à Emmanuel Levinas, sans qui, dès 1927 ou 1928, je n'aurais pu commencer à entendre Sein und Zeit, c'est un véritable choc intellectuel que ce livre provoqua en moi. Un événement de première grandeur venait de se produire : impossible de l'atténuer, même aujourd'hui, même dans mon souvenir. » (cité par Christophe Bident, p. 44). Il passe son Certificat d'études supérieures à Paris en 1929, puis obtient son diplôme à la Sorbonne en 1930 en réalisant un travail sur la conception du dogmatisme chez les Sceptiques. Il suit alors des études de médecine à l'hôpital Sainte-Anne, avec une spécialisation en neurologie et psychiatrie.

À partir de 1931, Blanchot collabore avec certains journaux et revues d'extrême droite : il publie son premier texte en juin 1931 dans La Revue française : « François Mauriac et ceux qui étaient perdus ». Critique littéraire, pendant la guerre, et chroniqueur au Journal des débats, il y devient rédacteur en chef - « et c'est là qu'il passera, pendant près de dix ans, le plus clair de son temps » (Bident, p. 68). En 1932, il commence la rédaction de Thomas l'Obscur. En 1933, il entre au Rempart (de Paul Levy) tout en poursuivant son travail au Journal des Débats. « Avec Blanchot, Maxence et Maulnier à des postes-clés, la Jeune Droite occupe cependant une place importante » (Bident, p. 73). Après la fin du Rempart, Blanchot retrouve Levy à Aux Écoutes où il est également rédacteur en chef. En 1935-1936, il écrit Le Dernier Mot et L'Idylle, qui seront d'abord republiés dans Le Ressassement éternel en 1951, puis dans Après coup en 1983. En 1936 il entre à la revue Combat de Thierry Maulnier, où il vitupère Léon Blum, puis à L'Insurgé en 1937, hebdomadaire d'extrême droite fondé par Thierry Maulnier et Jean-Pierre Maxence le 13 janvier 1937 où il écrit en moyenne deux articles par semaine dont deux consacrés à Charles Maurras qui lui reprochait son manque d'orthodoxie.

En mai 1940, Thomas l'Obscur est terminé : Jean Paulhan le reçoit chez Gallimard. Pendant l'Occupation, après mai 1940, Blanchot abandonne le journalisme politique mais « à partir d'avril 1941, et jusqu'aux derniers jours, Blanchot assurera le Journal des Débats, toujours plus vichyste, ultra-maréchaliste, d'une chronique littéraire régulière » (Bident, p. 155). Après la guerre, Maurice Blanchot nia cet engagement mais il soutient Philippe Pétain lors de sa prise de pouvoir, critiquant les hommes politiques de l'entre-deux-guerres. En novembre, Blanchot sauve Paul Levy de la Déportation, puis met en sécurité la femme et la fille de Levinas. Il participe à un réseau d'aide aux clandestins dans sa région natale. À la fin de 1940, il rencontre Georges Bataille ainsi que sa compagne Denise Rollin (qui a peut-être eu une aventure avec Blanchot). Bataille lit à Blanchot L'Expérience intérieure, qui sera fort redevable à Thomas l'Obscur. Celui-ci fut publié en 1941 : Paulhan le conseille à la NRF ; en 1942 suit son second roman, Aminadab. Il rencontre Dionys Mascolo en 1943, alors qu'il publie son premier recueil de textes critiques, Faux Pas. Il devient membre du jury du Prix de la Pléiade.

En 1944, Blanchot séjourne à Quain où il vit l'un des événements les plus dramatiques de sa vie, relaté cinquante ans plus tard dans L'Instant de ma mort : il faillit être fusillé par des soldats allemands. Depuis ce jour, la mort, comme déjà passée et devant revenir à nouveau, ne le quitta plus.

Après la Guerre, Blanchot devient un membre éminent de la scène littéraire française. Il est membre du jury du prix des Critiques en 1945, puis collabore dès 1946 à diverses revues importantes : L'Arche, les premiers numéros des Temps modernes, la nouvelle revue Critique ou il rencontre Jean Piel. À la fin de l'année 1946, il décide de quitter Paris et s'installe à Èze-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes.

Il poursuit une œuvre toujours plus exigeante et de laquelle il extirpe toute donnée biographique. Il publie son dernier roman, Le Très-haut en 1948, et dès 1947, avec Le Dernier Mot jusqu'à la fin de sa vie, il n'écrit plus désormais que des récits. Une étude, Lautréamont et Sade, est publiée en 1949, ainsi qu'un second recueil de textes critiques, La Part du feu, dans lequel se trouve peut-être le programme de son « livre » à venir, La Littérature et le Droit à la mort. Il publie dans la revue Empédocle « Un récit ? » (qui ne sera publiée en livre qu'en 1973 sous le titre La Folie du jour). À la suite du choix du genre du récit, il retravaille Thomas l'obscur, l'abrège de deux cents pages, le termine en 1948 (il sera republié en 1950). En 1953, il commence sa collaboration à la NRF, régulièrement, jusqu'au moins 1969. Il regroupe les premiers de ces essais (les Recherches) dans L'Espace littéraire, puis Le Livre à venir. Un autre récit suit, Le Dernier Homme, en 1957. Il revient alors à Paris, où il rencontre Robert Antelme, dont il devient l'ami.

Toujours plus absent, il côtoie pourtant Antelme, Marguerite Duras, Dionys Mascolo, Gineta et Elio Vittorini, et sa pensée se radicalise. Il participe activement au Manifeste des 121 défendant le droit à l'insoumission en Algérie. À partir de 1960-61, l'idée germe de création d'une Revue internationale. Le projet, porté par Blanchot jusqu'en 1964 au moins, recoupera l'histoire de la plupart des écrivains importants des années 1950 et 1960 en Europe, ainsi qu'aux États-Unis et en Amérique du Sud. Louis-René des Forêts sera l'un des piliers, avec Vittorini, Hans Magnus Enzensberger, et dans une moindre mesure, Italo Calvino, Roland Barthes, Michel Butor, Günter Grass, etc.

En 1962, paraît L'Attente l'oubli, point d'orgue de son œuvre, première tentative d'écriture du fragment.

Blanchot rencontre pour la première fois Jacques Derrida en février 1968, puis Gilles Deleuze, Roland Barthes, Roger Laporte. Il prend part aux défilés de Mai-Juin 68 avec Mascolo et Duras notamment, et participe aux Comités Écrivains-Étudiants. Blanchot se retire alors de plus en plus dans le silence, ne réservant son accueil qu'à de rares amis. Après la publication de la somme qu'est L'Entretien infini en 1969 (année de la mort de Jean Paulhan), il ne pratique plus que le fragment ; il publie Le Pas au-delà (1973), puis L'Écriture du désastre (1980). Son dernier livre de narration, L'Instant de ma mort, paraît en 1994. Ce livre marque la transition entre le personnel et le collectif, le biographique et le récit.

La Communauté inavouable (1983), sur Bataille, Duras et le communisme, marque le début de plusieurs textes à la fois politiques et d'hommages, comme Pour l'amitié ou Les Intellectuels en question en 1996, ou d'autres d'abord publiés chez Fata Morgana.

À la suite de la publication d'un ouvrage d'Alain de Benoist chez Fata Morgana, Maurice Blanchot dénonce l'antisémitisme de ce dernier, et écrit une lettre au directeur de la maison d'édition, Bruno Roy, en lui annonçant sa rupture avec les éditions Fata Morgana, si on n'enlève pas l'ouvrage d'Alain de Benoist. Bruno Roy lui répond toutefois par une lettre de menace de ressortir les anciens livres politiques de Maurice Blanchot, c'est-à-dire de son passé d'extrême droite, pourtant déjà connu de tous. La Quinzaine littéraire du 1er novembre 1996 (relayée par Le Monde et d'autres quotidiens) fait état des échanges entre Fata Morgana et Maurice Blanchot. En substance, Bruno Roy lui fait savoir que, notamment, des auteurs issus de la gauche, ont accepté (1993), de publier des textes dans la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist ; et que ce dernier et son œuvre ne sont pas, à proprement parler, antisémites.

Il quitte Fata Morgana, les autres textes sont ainsi regroupés dans Une voix venue d'ailleurs en 2001 (essais sur Louis-René des Forêts, Michel Foucault et Paul Celan). Il prend encore position en faveur du peuple juif, pour la reconnaissance légale du couple homosexuel, contre les lois Pasqua-Debré.

Ne côtoyant plus que Jacques Derrida et deux ou trois amis proches, Blanchot meurt en 2003, à l'âge de 95 ans. Il est inhumé au cimetière du Mesnil-Saint-Denis (Yvelines), dans la même tombe que son frère, l'architecte René Blanchot.

Usually with

Henri Calef
Henri Calef
(1 films)
Gaby Morlay
Gaby Morlay
(1 films)
Jean Sylvere
Jean Sylvere
(1 films)
Source : Wikidata

Filmography of Maurice Blanchot (2 films)

Display filmography as list

Actor

The Passerby, 1h42
Directed by Henri Calef, Stany Cordier
Origin France
Genres Drama
Actors Henri Vidal, Louis de Funès, Maria Mauban, Daniel Ivernel, Jane Marken, Noël Roquevert
Roles L'épicier
Rating59% 2.9629852.9629852.9629852.9629852.962985
Une femme se dirige d'un pas pressé vers la gare de Montargis pour prendre un train pour Paris. C'est Madeleine Lemoine qui vient de tuer son mari. Ayant raté son train, elle accepte l'offre de François Malard, capitaine de la péniche La Berceuse de l'amener à Paris sur son bateau. Dès les premiers regards, les jeunes gens se sont aimés, sous l'œil envieux du matelot Jeanjean. Forte de cet amour, Mado décide de se livrer à la police. Malard l'attendra.
Mammy
Mammy (1951)
, 1h18
Directed by Jean Stelli
Origin France
Genres Drama
Actors Gaby Morlay, Pierre Larquey, Françoise Arnoul, Philippe Lemaire, Claude Nicot, Andrée de Chauveron
Roles Un acolyte de Maurice
Rating58% 2.901792.901792.901792.901792.90179
Un vieux couple, le Dr André Pierre et son épouse aveugle, Mammy, attendent le retour de leur petit-fils Maurice, seul survivant de leur descendance. Celui-ci était un mauvais sujet, joueur, menteur et voleur qu'ils ont dû chasser dix ans auparavant.