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Birth 22 september 1947 (77 years)
Michel Audy est un réalisateur, scénariste, monteur, directeur de la photographie et producteur de cinéma canadien né le 22 septembre 1947 à Grand-Mère (Canada). Dès un âge précoce, il a œuvré en cinéma d'auteur (fiction). Après avoir terminé sa formation à l'Office national du film du Canada avec les Claude Jutra, Denys Arcand et Gilles Carle, il a réalisé une dizaine de longs métrages de fiction et près de deux cents documentaires. Ses films lui ont valu des prix dans des festivals internationaux à Montréal, en Europe et en Australie. À titre de cinéaste-pédagogue, il a réalisé quelque cinq cents émissions pédagogiques. Depuis environ quinze ans, il œuvre surtout en cinéma documentaire. Il a en outre réalisé plusieurs films concernant la navigation sur le fleuve Saint-Laurent (Québec, Canada). La majorité de ses films a été diffusée au Québec et dans plus de 25 pays de la francophonie. Biography
Après avoir fait ses études primaires chez les Frères de l'Instruction chrétienne, il poursuit une formation classique au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières (1959-1968), puis au cégep de la même ville (1969); il obtient également sa licence d'opérateur en cinématographie. Il acquiert alors une expérience personnelle dans divers aspects du métier de cinéaste : caméraman, scénariste, éclairagiste, metteur en scène, décorateur, costumier, monteur (image et son), mixeur, ainsi qu'assistant du réalisateur Jean Pierre Lefebvre pour le film Q-bec my love (1970). En 1967, il réalise son premier long métrage, La marée, puis l'année suivante, La gelure. En 1969, il tourne À force d'homme, film sur les coureurs des bois avec la participation de M Félix-Antoine Savard (auteur du fameux Menaud, maître-draveur, classique de la littérature québécoise), film qui sera acheté par Radio-Canada. Ce succès lui ouvre les portes de l'ONF où il reçoit l'appui de Jean Pierre Lefebvre qui lui permet de tourner un long métrage, Jean-François Xavier de... (1970), primé à Dinard (France). Longs et courts métrages, émissions de télévision et de radio éducatives l'amènent sur plusieurs continents et lui permettent de faire des rencontres marquantes, dont Rina Lasnier. Rappelons que le cinéaste a réalisé À la rencontre de Rina Lasnier (1975), l'unique documentaire sur la poète restauré en 2014 et présenté lors du Festival international de la poésie de Trois-Rivières.
Détenteur d’une maîtrise en cinéma (1975), Michel Audy sera technicien en audiovisuel au Cégep de Trois-Rivières (1971-1975), spécialiste en moyens et techniques d’enseignement (1975), directeur du service audiovisuel (1984-1987) et enseignera également à titre de chargé de cours dans différentes institutions : Cégep de Trois-Rivières (langage et analyse filmique), Séminaire Saint-Joseph (langage et analyse filmique et création cinématographique), Cégep de Victoriaville (langage filmique, littérature et cinéma, références culturelles au cinéma), Cégep de Shawinigan (langage et analyse filmique), Université Laval (littérature et cinéma). Au début des années 1990, il enseignera aussi à Trois-Rivières au Collège Laflèche, puis donnera des ateliers de cinéma à la Maison des jeunes Adélard-Godbout (2008-2009) où y sera tourné le film Hurlement dans la nuit.
Dans les années 1980, Michel Audy aborde l'homosexualité des jeunes, thème qu'il développera dans Crever à 20 ans et dans Luc ou la Part des choses, « film ambitieux et efficace portant sur l’histoire d’un jeune homme qui « découvre » et assume son homosexualité » La Vie en rose (magazine), nov. décembre 1982.
En 1987, il signe L'étoffe d'un pays, une série de six documentaires pour Télé-Québec, avec la collaboration de Denis Vaugeois, historien : portrait généalogique de la population du Québec francophone à l'aide de dramatiques, de documents d'archives, de rencontres et d'entrevues, cette série connaîtra un grand succès.
Par la suite, il réalise plusieurs courts et moyens métrages de commande, tout en poursuivant ses projets personnels. Michel Audy est l'un des rares cinéastes à maintenir une activité cinématographique loin de Montréal : « J'ai toujours dit que l'endroit où on demeure ne compte pas. La seule chose qui compte, c'est si un film est bien ou mal fait. En restant ici, j'ai quand même eu, modestement, une carrière très prolifique », affirmera-t-il lors d'une entrevue en janvier 2009.
L'un des cofondateurs de Ciné-Campus à Trois-Rivières, il y sera projectionniste pendant douze ans.
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