NationalityUSA Birth 19 july 1919 at Petaluma (USA) Death 3 september 2001 (at 82 years) at Great Barrington (USA) Awards National Book Award, Guggenheim Fellowship
Pauline Kael (/keɪl/; June 19, 1919 – September 3, 2001) was an American film critic who wrote for The New Yorker magazine from 1968 to 1991. Earlier in her career, her work appeared in City Lights, McCall's and The New Republic.
Kael was known for her "witty, biting, highly opinionated, and sharply focused" reviews, her opinions often contrary to those of her contemporaries. She is often regarded as the most influential American film critic of her day.
She left a lasting impression on many major critics, including Armond White, whose reviews are similarly non-conformist, and Roger Ebert, who has said that Kael "had a more positive influence on the climate for film in America than any other single person over the last three decades." Owen Gleiberman said she "was more than a great critic. She re-invented the form, and pioneered an entire aesthetic of writing. She was like the Elvis or the Beatles of film criticism.
Biography
Quand elle n'aimait pas un film (et il y en avait beaucoup, ses avis étant souvent opposés à ceux de ses confrères), elle n'hésitait pas à écrire des critiques virulentes dans un style très particulier qui mêlait l'argot à des impressions personnelles, sans aucune analyse « objective ». Elle cherchait avant tout à retranscrire le ressenti, le vécu et l'émotion de la spectatrice emportée et passionnée qu'elle était, en rejetant l'intellectualisation.
Selon la légende, elle fut renvoyée du magazine McCall's à la suite d'une critique cinglante de La Mélodie du bonheur (1965), énorme succès public qu'elle décrivit comme « un mensonge enrobé de sucre que le public semble disposé à avaler » (« sugarcoated lie that people seem to want to eat »). Le directeur de la publication, Robert Stein, démentit cette affirmation indiquant qu'elle avait été en fait remerciée quelques mois plus tard, ayant entrepris de descendre systématiquement tous les films commerciaux tels que Lawrence d'Arabie, Le Docteur Jivago, Le Prêteur sur gages et A Hard Day's Night.
Pauline Kael détestait également tous les films de Stanley Kubrick et plus particulièrement Orange mécanique et 2001, l'Odyssée de l'espace. Elle était également connue pour détester viscéralement l'actrice Meryl Streep.
Atteinte du syndrome de Parkinson, elle se retire de la vie littéraire en 1991 et meurt en 2001.
Le réalisateur Quentin Tarantino a avoué lors du Festival de Cannes 2008 que Pauline Kael avait été sa « professeur de cinéma » alors qu'il n'était qu'un adolescent.
Pauline Kael décrivit en 1968 le cinéma hollywoodien par une expression devenue célèbre : "Kiss kiss bang bang".
Elle a déclaré que ses films préférés étaient Million Dollars Legs, une comédie de 1932 avec W. C. Fields, et le film expérimental Menilmontant de 1926.