La série raconte le destin imbriqué de trois familles différentes (ouvriers, aristocrates et industriels juifs) de la ville de Vienne de l'après-guerre entre 1953 et 1955.
Ludwig Guttmann (Marsan) est un Juif réfugié de l'Allemagne nazie, parrainé pour rester dans le royaume-Uni par CARA, tandis que ses patients ont été des blessés militaires Britanniques, d'abord déconcertés à se trouver eux-mêmes sous les soins d'un de "l'ennemi".
Il raconte l'histoire vraie survenue dans la commune de Quarré-les-Tombes en 1910 - 1911 de l'orphelinat Vermiraux. La révolte des enfants placés dans cette institution conduira à un procès au retentissement national puis à la fermeture de l'orphelinat. Lors de ce procès, il est mis en évidence l'exploitation abusive des enfants et les carences de l'administration dans la gestion de la tuberculose endémique, en évoquant en outre des abus sexuels possibles.
Chartes, juin 1940, la débâcle. Les allemands s'apprêtent à investir la ville. Le jeune préfet front populaire d'Eure et Loire, Jean Moulin tente au milieu de ce capharnaüm, de maintenir un semblant d'ordre.
A la fin de la première guerre mondiale, les autorités belges demandent à la France de lui prêter une guillotine en vue d'exécuter un civil condamné à mort pour le meurtre de son épouse. Le gouvernement français charge l'armée de conduire cette guillotine à travers les lignes de front.
En 1973, à la suite d'un coup d'état, s'installe en Uruguay une dictature militaire qui s'empresse d'emprisonner les opposants politiques. Parmi eux, trois dirigeants des Tupamaros, José Mujica dit Pepe, Eleuterio Fernández Huidobro dit Ñato et Mauricio Rosencof que le pouvoir en place considère comme des otages qui seront exécutés à la moindre action de leurs quelques compagnons d'arme restés en liberté. Incarcérés sans procès pendant douze ans, les trois hommes sont torturés, privés de tout contact, ballotés de geôles sordides en culs de basse fosse, affamés et maintenu dans un état de crasse indescriptible. Malgré cela, les trois hommes résistent en repensant aux moments heureux de leur vie, en communiquant en frappant sur les murs ou en mettant en évidence l'absurdité du régime pénitentiaire. Ils font échouer ainsi le plan des militaires de les rendre fous faute de pouvoir les tuer.