Karim (Anas El Baz) et Adil (Omar Lotfi), deux amis d'enfance, sont de jeunes oisifs au vocabulaire vulgaire, qui vivent de petits boulots et d'arnaques dans l'un des anciens quartiers européens de la ville de Casablanca (« Casa la blanche ») qu'ils ont rebaptisée « Casanegra » (« Casa la noire ») terme ironique suggéré par un chauffeur de taxi pour exprimer l'abîme entre les riches (de Casablanca) et les pauvres (de Casanegra). Karim, beau gosse bien fringué, gère un réseau d'enfants de rue qui vendent des cigarettes au détail, alors que Adil rêve de partir travailler à Malmö et cherche la somme d'argent nécessaire à son projet. Karim vit dans une famille où le père, ancien ouvrier d'une usine de traitement de poisson, est handicapé majeur, alors que Adil vit avec sa mère et son beau-père psychopathe et violent, et finit par fuir après s'être vengé en brûlant la voiture de ce dernier. Zrirek (Mohamed Benbrahim) un truand mafieux local qui se fait payer en menaçant ses victimes à l'aide d'une perceuse, leur propose de travailler pour lui. Il les envoie d'abord récupérer une somme chez Rami, un homosexuel réticent, qu'ils finissent par tabasser et voler, Dans sa somptueuse villa, Adil découvre une grosse somme qu'il cache. Karim se rend en boîte de nuit de luxe où il rencontre Nabila, la vendeuse de meubles voisine, divorcée et en quête d'amour, mais il est trahi dans son amour par ses vendeurs de cigarettes qui révèlent son vrai visage de paumé. De son côté, Adil fait fuir sa mère en province et lui remet la somme volée à la station d'autocars. Lors d'une réunion dans la boîte de nuit miteuse qu'il fréquente, Zrirek, qui s'intéresse beaucoup aux courses, leur propose de droguer un cheval gagnant pour miser sur un autre et gagner beaucoup d'argent, mais le cheval s'enfuit et dans la course-poursuite qui s'ensuit, Zrirek est blessé et arrêté par la police. La fin nous remet au début de l'histoire.
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
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Ce film raconte l'histoire du paysan Bouazza, jusqu'alors heureux et sans problèmes apparents, qui voit sa vie bouleversée par un événement qui met émoi tout le village.
Située entre 1802 et 1818, c’est l’histoire vraie et épique d’un officier de l’armée espagnole et conspirateur de génie. Missionné par l’Espagne, Domingo Badia, alias Ali Bey El Abbassi va rencontrer Lady Hester Stanhope, une aristocrate anglaise, plus connue sous le nom de Meleki, et ils vont vivre ensemble un destin hors du commun qui bouleversera le Moyen-Orient.
Il y a vingt ans, Aziz et Mélanie se sont aimés et ont eu un enfant, Mehdi. Mais après quelques années, Mélanie ne supporte plus la vie au Maroc, et décide de partir en France avec son fils de 5 ans, et part avec lui à l'insu d'Aziz. Aziz ira leur rendre visite à quelques reprises, et est tenté une fois de ramener son fils au Maroc, mais y renonce. Depuis, il mène une vie solitaire d’acteur professionnel, avec le soutien de la bouteille. Quinze ans plus tard, alors qu’il a la vingtaine, Mehdi débarque au Maroc pour le retrouver et découvrir son pays. Malgré leur amour, le décalage est grand, et le fils passe peu de temps avec son père. Le père pourra-t-il comprendre ce grand adolescent instable en recherche de sensations et d’identité ? Le fossé culturel et relationnel qui les sépare pourra-t-il se combler ? Pour renouer une véritable relation, parviendront-ils à comprendre ce qui les relie et ce qui les sépare ? Comment le fils va-t-il se frayer un chemin dans un pays dont il ne connait ni la langue ni les codes, ce qui le conduira jusqu’au fond d’un cachot d’une prison marocaine ? Le père pourra s’appuyer sur ses amis, le fils sur une relation amoureuse, pour les guider dans ce labyrinthe. Finalement, un voyage vers le Sud ouvrira sur une prise de conscience et le lever symbolique du soleil, au bout de la nuit.
Jalal (Mourad Zaoui) est un jeune homme qui aime la belle vie tangéroise, mais la mène un peu au-dessus de ses moyens. Il multiplie les relations amoureuses grâce à ses belles paroles romantiques, mais finit toujours par soutirer de l'argent à ses amies. Souad (Amal Essaqr) est la jeune épouse et ancienne secrétaire de Hajj Abbas (Abdelkader Moutaa), entrepreneur dans le bâtiment, homme âgé, malade et impuissant, qui a un fils handicapé léger (Rabii) issu de son mariage antérieur. Dans le salon de coiffure de son amie (Amal Temmar), Jalal est séduit par le charme de Souad et lui laisse son numéro de téléphone. Souad, malheureuse et à bout de nerfs à cause de l'état de santé de son mari, appelle Jalal puis se rend chez lui et se plie à ses désirs. Les choses se gâtent lorsque Souad se rend compte qu'elle est enceinte. Elle se rend alors chez Jalal qui lui propose de garder son enfant pour pouvoir accéder à une plus grande part de l'héritage de Hajj Abbas et de tuer ce dernier pour éviter une éventuelle répudiation. Effectivement, Jalal s'introduit dans la villa de Hajj Abbas et l'asphyxie. Une nuit, Rabii et son ami aperçoivent Jalal entrer dans la villa et découvrent le meurtre d'Abbas en écoutant la discussion entre Jalal et Souad. Rabii est découvert, mais son ami s'échappe pour alerter la police. Jalal veut supprimer Rabii mais Souad s'oppose et veut poignarder Jalal qui retourne le couteau contre elle et la tue. Finalement Jalal est arrêté et jugé devant ses anciennes maîtresses en pleurs.
Yahia (Yassine Ahjam), professeur de lycée, et Wissal (Amal Essaqr), fonctionnaire à l'hôtel de ville, sont des nouveaux mariés qui rentrent chez eux à Mohammédia après une lune de miel passée à Ouarzazate. Le couple vit dans le bonheur jusqu'au jour où Wissal reçoit un coup de téléphone de son ex-fiancé (Abdeslam Bouhcini), parti à l'étranger et revenu au pays. Yahia commence à recevoir des appels anonymes qui l'informent de la soi-disant infidélité de son épouse. À chaque appel, il part vérifier si sa femme le trompe mais à chaque fois il trouve une situation normale (avec son frère au café, en consultation chez le médecin ou à la fête de fiançailles du frère), ce qui le perturbe tellement qu'il finit par la gifler suite à des soupçons infondés. Après une séparation prolongée, elle finit par demander le divorce. La séquence finale révèle que toutes les situations étaient manigancées par son ex- et elle-même pour perturber Yahia. Cependant, son amant la quitte à nouveau en lui laissant quelques billets, mais, se sentant trahie et humiliée, elle le poignarde dans le dos.
Sur fond de révoltes sociales au Maroc, Razzia mêle cinq destins singuliers. Ces cinq portraits fictionnels d'hommes et de femmes présentent des personnages en lutte, dont les trajectoires semblent converger vers un idéal commun de liberté.
Casablanca, 1995.Kamal est ingénieur et travaille à la construction d’un barrage dans le Sud. Il est marié et semble heureux avec sa femme Amal et sa fille. Seule ombre au tableau : son épouse souhaite comme convenu reprendre ses études. La corruption qui règne dans les milieux de la construction va rattraper l’ingénieur trop scrupuleux. Sa femme est arrêtée par la police. Il se laisse convaincre qu’elle s’est enfuie et à son tour, disparaît. Le couple se trouve défait, chacun remâchant sa rancœur contre l’autre.
Tahar est un vieil homme que plus grand chose ni personne n'intéresse. Tout ce qu'il souhaite, c'est retourner sur la tombe de sa femme, à l'autre bout du Maroc. Il rencontre par hasard le jeune Driss, à la recherche lui de sa mère disparue. Les deux hommes décident de faire la route ensemble, en bus, en side-car, en bateau.
Le 11 juin 1986, jour de la rencontre Maroc-Portugal à la Coupe du monde de football, le policier Daoud est envoyé surveiller un pont sous lequel le roi Hassan II pourrait passer dans la journée.
Ce film est centré sur Badia, une jeune femme de 20 ans. Elle travaille avec son amie Imane dans une usine de décorticage de crevettes à Tanger. Mais elles rêvent de travailler dans la zone franche de la ville, en tant qu'ouvrières textiles(payé au mois et non à la tâche). En attendant, elles font la connaissance de deux jeunes femmes, Nawal et Asma qui usent elles aussi de leur charme pour arrondir les fins de mois qu'elles passent, elles, à l'usine tant convoitée des vêtements européens. Ensemble, elles commencent à monter des coups d'une toute autre ampleur que les vols auxquels elles s'étaient habituées. Mais le casse d'une cargaison de smartphones tourne mal et ramène le film à sa scène initiale.