Pour Yvon, peu importe qui détient le pouvoir. Son idéal, c'est l'amour. Alors, pour sauver de la déportation Stella, la femme de sa vie, il entre au service de la Gestapo. À la fin de la guerre, il sauve sa peau de justesse et la retrouve enfin. Mais il sait qu'il reste à la merci d'une dénonciation... Pour s'en sortir, il continue d'utiliser les méthodes des collabos: trahisons et corruption. Il tente de fuir vers l'Espagne, mettant Stella dans une situation impossible...
Paris, 1941, sous l'Occupation. Clovis est une tête brûlée qui n'hésite pas à afficher son patriotisme, et à frapper en pleine rue les collaborateurs. Voulant se réfugier chez son ancien commandant, il croise la route de Paulo, escroc du marché noir qui vole les appartements pendant les alertes, quand leurs occupants se trouvent dans les abris. Le commandant est un résistant aux ordres d'un général farfelu qui entreprend de s'enfuir en Angleterre par montgolfière. Ce dernier va confier à ses hommes la mission de voler les plans du débarquement prévu par les Allemands en Angleterre, débarquement connu sous le nom d'Opération Lady Marlène. Mais Clovis s'occupant de cette mission, les choses ne se passent pas comme prévu.
1935. Jacques et Simon sont deux petits malfrats à la petite semaine vivant de braquages et de vols de bijoux. La sortie de la "Citroën Traction Avant" leur ouvre de nouvelles perspectives en raison de sa grande vitesse. Ils intensifient leurs forfaits tandis que l'inspecteur Deschamp s’intéresse à eux. Dans un bal populaire, Jacques drague Lola, une jolie prostituée qui va désormais les accompagner dans leur coups... Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les trois amis se trouve embringués dans une affaire de vol de tableaux récupérés chez des collectionneurs juifs. Le trio souhaite alors doubler les allemands, déroute le train transportant les tableaux et charge un camion. Les autorités allemandes déclarent qu'en représailles 50 civils seront fusillés à moins que les tableaux soient rendus. Simon rend le contenu du camion aux allemands, mais désormais la guerre est ouverte entre le trio et l'inspecteur Deschamp, passé entre temps collaborateur de la Gestapo. Deschamp parviendra à kidnapper et à torturer Lola qui refusera de parler. De son côté Jacques et Simon kidnappent Dominique la femme de Deschamp. Les deux femmes sont échangées, mais Jacques a pu remarquer pendant sa capture que Dominique ne tenait pas en haute estime son mari. L'idée lui vient de coucher avec elle afin de lui soutirer des renseignements sur les activités en cours de la Gestapo. Cela fonctionne un moment jusqu’au jour où Jacques et Dominique sont arrêtés sur leur lieu de rendez-vous. On torture Jacques, Dominique dit alors aux allemands que c'est son mari qui fournit des renseignements à la résistance. Deschamp a alors le choix, tuer sa femme ou se suicider, il tue Dominique, mais les allemands considérant qu'il s'agit d'un acte de résistance désespéré, le torturent et l’emprisonnent. A la Libération, Jacques est décoré par le général De Gaulle... mais Deschamps également qui se voit offrir un poste important au ministère de l'intérieur.
En avril 1789, le commandeur des croyants quitte Bagdad pour Paris afin d'acquérir au Salon de l'équipement de bourreau (le SEB ) une machine à décapiter infaillible, la guillotine, car le pal ne le distrait plus.
En 1944, Georges (Thierry Frémont), petit voyou qui a servi dans la police allemande, commence à craindre l'arrivée des FFI. Son frère, milicien bossu, se suicide au cyanure. À la Libération sa petite amie (Valérie Kaprisky) intervient auprès d'un officier du Deuxième Bureau (André Dussollier), pour négocier son retournement. Pour se sauver, Georges offre donc ses services à l'officier du Deuxième Bureau, qui l'oblige à dénoncer les tortionnaires, les miliciens, les collaborateurs qu'il a rencontrés et à participer lui-même à l'épuration. Au mépris de la parole donnée, Georges sera exécuté.
En France en 1944, la guerre touche à sa fin et un petit village de Haute-Provence attend les libérateurs américains. Au lieu de répéter avec le reste de la fanfare, deux frères, Antoine et Julien, élevés par leur oncle depuis que leur mère se prostitue, et leur copain Gaby préfèrent guetter l'arrivée des Américains, qu'ils annoncent bientôt après avoir aperçu une colonne de blindés. Malheureusement il ne s'agit pas d’Américains mais de troupes allemandes qui battent en retraite. Le maire est abattu parce qu'il avait couru vers les chars d'assaut avec un drapeau américain. Le village fait de violents reproches aux enfants qui, tous les trois, quittent en secret leurs maisons. Les frères veulent se réfugier chez leur mère à Lyon. Sur le chemin, Gaby est surpris en train de voler des œufs et ramené à la maison. Alors que les frères poursuivent leur voyage, un chien les rejoint, un berger allemand. Plus tard, les frères rencontrent Franz, un soldat allemand qui commence par les menacer avec son fusil. L'un des eux est chargé de lui apporter de la nourriture et du vin pendant qu'il tiendra l'autre en otage. Comme Franz a un lumbago et qu'il n'y a pas de médecin à proximité, les frères l'emmènent chez une rebouteuse. Le lendemain, Franz peut marcher à nouveau sans avoir mal, et les trois deviennent ses amis. Les quatre voyageurs arrivent à un village abandonné et se servent dans un restaurant. Tandis que les enfants dorment Franz va dans les maisons abandonnées pour y voler de l'argent. Le lendemain, il se rend à l'église avec le chien et découvre avec horreur que les nazis ont forcé tous les habitants à y entrer et les ont impitoyablement assassinés. Horrifié, Franz demande à Dieu en criant pourquoi il n'a rien fait pour l’empêcher et a honte d’avoir volé des morts. Au moment où il veut leur rendre cet argent les soldats américains atteignent le village et découvrent Franz et les morts dans l'église. Ils en font sortir Franz et le chien puis celui-ci est abattu pour avoir mordu un soldat au genou quand Franz lui avait saisi le bras. Par la fenêtre les deux frères aperçoivent Franz fusillé par les soldats. Tandis qu’ils pleurent Franz et le chien, ils sont ramenés chez eux par les soldats.
Ce film relate la vie du docteur Petiot, médecin français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant la guerre en 1941, Antoine, 9 ans, vit chez ses grands-parents en Gironde. Sa mère préfère l'éloigner en zone libre, chez ses cousines, où il découvre un monde plus rigoureux.
Entre 1954 et 1962, pres de 3 millions de jeunes Francais, appeles ou rappeles, ont fait une guerre qui ne voulait pas dire son nom. Trente ans apres, ceux qui n'ont jamais parle racontent.
Paris, 6 juillet 1815. Le peuple français est inquiet pour son avenir : Napoléon ayant été vaincu à Waterloo, le pays se retrouve sans dirigeant. Talleyrand, ancien ministre des Affaires étrangères, invite à dîner dans son hôtel Fouché, ancien ministre de la Police et actuel chef du gouvernement provisoire, pour en discuter et choisir un nouveau souverain pour la France. Commence alors un long duel verbal entre les deux hommes : Talleyrand pense qu'il faut revenir à la monarchie et mettre Louis XVIII sur le trône, Fouché hésite car il a autrefois voté l’exécution de Louis XVI et craint que son frère Louis XVIII le lui fasse payer. Fouché propose tour à tour Napoléon II, Louis Philippe d'Orléans ou le retour à la république mais Talleyrand reste campé sur sa position. La joute tourne au règlement de comptes lorsque chacun commence à évoquer les crimes que l'autre a commis pour gravir les échelons.
Pendant l'Occupation allemande, à Montégut, un petit village du sud de la France, un enfant voit transiter dans le château familial des réfugiés que son père aide à échapper à la déportation. Les choses se gâtent lorsque la zone Libre est occupée, et que la maison doit héberger des militaires allemands.
Le film est la relation de la recherche, 28 ans après les faits, de l'identité de Jocelyne, la jeune femme qui s'illustre dans La Reprise du travail aux usines Wonder.
Paris, février 1942. La France occupée et soumise aspire à oublier et se divertir, théâtres et cinémas font le plein. À la demande du colonel Valogne, le producteur Couperin accepte de financer un film sur Jean Mermoz dont les exploits font vibrer les écoliers français. La vedette du film Mermoz sera Robert Hugues-Lambert, un jeune acteur de théâtre dont le principal atout est de posséder le profil et la carrure de l'aviateur. Couperin tremble de déplaire aux autorités, le tournage est bricolé, le réalisateur est mauvais. Hugues-Lambert finit pourtant par trouver ses marques avec l'aide de la scripte, Lucie, tombée amoureuse de lui. Enfin, l'équipe se soude et le film décolle. Mais à huit jours de la fin du tournage,Huigues-Lambert disparaît. Arrêté par les nazis à cause de la liaison homosexuelle qu'il entretient avec un officier allemand, il est déporté à Drancy. Il mourra d'épuisement en mars 1945 à Buchenwald.