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Nationality FranceBirth at Paris (
France)
Death 23 february 2001 at Bréau-et-Salagosse (
France)
Awards Chevalier de la Légion d'Honneur
Harry Séguéla (né à Paris en 1921, mort le 23 février 2001 à Bréau-et-Salagosse) est un acteur de théâtre, chansonnier et principalement peintre figuratif français.
Biography
Fils d'Estelle Séguéla, mannequin mondain et de Harry August Harrison, homme d'affaire américain, Harry Séguéla entre vers 1936 à l'école des Beaux Arts de Montpellier. C'est dans cette ville, cette année-là, qu'il se lie d'amitié avec Charles Trenet. En 1941, après une courte période de mobilisation dans les chantiers de jeunesse, il prend des cours de peinture à Paris. Après quelques essais avec Othon Friez et Yves Brayer, il trouve sa voie auprès du peintre portraitiste Mac-Avoy. Il apprend la lithographie dans l'atelier André Clot, rue du Cherche Midi.
Parallèlement à ses études d'art plastique, il entame une carrière de danseur de cabaret, acteur de théâtre, chansonnier ; il fut ainsi boy chez Mistinguett et proche de Charles Trenet. C'est au théâtre de l'Alhambra pendant l'occupation allemande, qu'il est partenaire de Mistinguett dans sa revue Paris Canaille. En 1948, lors d'une tournée conjointe aux Etats-Unis et au Canada, Charles Trenet compose une chanson d'entrée Mon cher Canada interprétée par Harry Séguéla au Quartier Latin à Montréal.
De retour en France, il joue le rôle de Walter dans la pièce Les enfants d'Edouard, adaptation de Marc-Gilbert Sauvajon avec Denise Grey et Robert Pizani, Michel François ; la pièce est représentée en tournée en France, Suisse, Belgique, Afrique du Nord. Il participe ensuite et pendant plus d'une année, à une revue au théâtre Michel avec Saint Granier, Mauricet, Catherine Gay, Dréan, accompagné au piano par Darry Cowl.
À partir de 1954 il se consacre presque exclusivement à la peinture. Il conserve son atelier de Paris et achète une maison La Thébaïde sur la commune de Bréau-et-Salagosse, dans le Gard, qui deviendra, par la suite, son principal lieu de création.
En février 1954, Mac-Avoy préface son premier salon à Paris alors que le vernissage attire les stars du music-hall et du théâtre français, par la suite ses expositions recevront toujours la visite de personnalités du music hall. Jusqu'à la fin de sa vie, il expose dans de nombreuses galeries : Barbizon, Berheim Jeune, Saint-Placide, Marc Polony à Paris ; Jouvène à Marseille ; le Touquet, galerie Weppe , Alès galerie l'Arche et aux États-Unis. En 1957, il obtient le Grand prix de Cannes créé par Maryline Denoval remis par Jean Gabriel Domergue. En 1959, lors d'une exposition à Montmorency, il rencontre Katia Granoff ; il s'ensuit une première exposition dans sa galerie de Cannes en juillet 1959 .
À partir de 1960, il est sociétaire des salons parisiens, à commencer par le Salon d'automne. Il obtient une mention honorable au Salon des indépendants en 1964 et une médaille d'or au Salon des artistes français avec une nature morte fleurs sur un tabouret, peau de panthère. Il présente en 1973, lors de l'exposition du tricentenaire du Salon des Artistes français qui a lieu au Grand Palais, son tableau le tapis de Makaria. Il présente également des œuvres à la bibliothèque nationale à Paris. En 1971, il est élu au Comité du Salon d'automne et de 1973 à 1981, Commissaire général à la technique. Pendant cette même période il est également trésorier des amis du salon d'automne, association d'entraide aux peintres.
Le peintre est apprécié pour ses paysages de Normandie, de Camargue, des Cévennes et ses natures-mortes grand format qui sont conservées dans des collections privées et plusieurs musées (dont le musée cévenol de Le Vigan, musée de Frontignan, musée des beaux arts de Lyon, caserne des pompiers de Castres). Il peint, dans un style académique, la nature, les paysages et surtout de grandes compositions de fleurs des champs, de tournesols, de lys ou de soucis, baignées de lumière dans des décors exubérants de vases, de fruits, de nappes et de tentures ; Mac-Avoy lors d'un hommage lui déclare "Tu peins des faisans dorés comme l'automne, des argenteries et des fleurs telles que les aimaient les Flamands. Et tu te proclames pompier, courage dont je te félicite." et, pour Louis Amade, il est "le peintre au soleil", "ton soleil où tout se fransfigure".
Harry Séguéla est le fondateur du Grand Prix International de Peinture des Cévennes . Le flambeau est aujourd'hui repris par une association Loi 1901 qui organise annuellement le Salon de Bréau-en-Cévennes.
En 1979, il est élevé au rang de chevalier de la Légion d'honneur, cette distinction lui a été remise à Paris par Mac-Avoy.
Une rue porte son nom à Bréau-et-Salagosse.
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