Hedy Lamarr is a Actor, Director, Scriptwriter and Co-Producer American born on 9 november 1914 at Vienna (Austria)
Hedy Lamarr
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Birth name Hedwig Eva Maria KieslerNationality USABirth 9 november 1914 at Vienna (
Austria)
Death 19 january 2000 (at 85 years) at Casselberry (
USA)
Awards EFF Pioneer Award
Hedy Lamarr (/ˈhɛdi/; born Hedwig Eva Maria Kiesler, 9 November 1914 – 19 January 2000) was an Austrian and American film actress and inventor.
Lamarr appeared in numerous popular feature films, including Algiers (1938) with Charles Boyer, I Take This Woman (1940) with Spencer Tracy, Comrade X (1940) with Clark Gable, Come Live With Me (1941) with James Stewart, H.M. Pulham, Esq. (1941) with Robert Young, and Samson and Delilah (1949) with Victor Mature. After an early and brief film career in Germany, which included a controversial love-making scene in the film Ecstasy (1933), she fled her husband and secretly moved to Paris. While there, she met MGM head Louis B. Mayer, who offered her a movie contract in Hollywood, where she became a film star from the late 1930s to the 1950s.
During her first marriage, Lamarr developed a keen interest in applied science, and bored by her acting career, utilized this knowledge as an inventor. At the commencement of World War II, keen to aid the Allied war effort, she identified jamming of Allied radio communications by the Axis as a particular problem, and with composer George Antheil, developed spread spectrum and frequency hopping technology to defeat it. Though the US Navy did not adopt the technology until the 1960s, the principles of her work are now incorporated into modern Wi-Fi, CDMA and Bluetooth technology, and this work led to her being inducted into the National Inventors Hall of Fame in 2014. Biography
Jeunesse
Hedy Lamarr, née Hedwig Eva Maria Kiesler, est la fille d'un couple de juifs convertis au catholicisme. Son père Emil Kiesler, né à Lviv (anciennement Lemberg) dans l'actuelle Ukraine, était directeur de banque, alors que sa mère Gertrud Lichtwitz, issue d'une grande famille juive de Budapest, était pianiste.
Carrière en Europe
Hedwig se présente seule, à seize ans, probablement recommandée par une relation de ses parents dont la situation financière s'est dégradée, aux studios Sascha de Vienne. La future Hedy Lamarr entre « dans le monde du silence expressif » par l'entremise de son compatriote metteur en scène Georg Jacoby, qui a réalisé de nombreux films parmi lesquels Vendetta en 1919, avec Emil Jannings et Pola Negri, Le Petit Napoléon en 1922, qui est d'ailleurs le premier film où apparaît Marlene Dietrich, et cosignataire du fameux Quo vadis ? de 1924. Il l'engage pour deux films – Geld auf der Strasse avec Rosa Albach-Retty, la grand-mère de Romy Schneider, et Tempête dans un verre d'eau, en 1930 et 1931 – puis comme scripte pour la garder près de lui. La jeune fille est ensuite engagée par le metteur en scène de théâtre Max Reinhardt qui déclare à la presse qu'elle est « la plus belle fille du monde » ; c'est à cette époque qu'elle rencontre Otto Preminger et Sam Spiegel, qui rivalisent alors pour obtenir ses faveurs.
Hedy gagne Berlin en 1931. Elle tourne pour le cinéma Pas besoin d'argent de Carl Boese (codirecteur du classique Le Golem), qui remporte un grand succès, et Les Treize Malles de monsieur O. F. d'Alexis Granowsky avec notamment Peter Lorre et Margo Lion - pour lequel Hedy fait l'objet d'une tapageuse campagne de publicité aux retombées intéressantes puisque même le New York Times salue sa présence. À la même époque, elle interprète sur scène un des quatre personnages principaux de Private Lives de Noel Coward et sa prestation lui vaut des critiques élogieuses.
En 1933, dans Extase de Gustav Machaty, dont le scénario est proche de L'Amant de lady Chatterley, sa nudité et une scène d'orgasme font sensation; cette réputation sulfureuse ne la quittera plus. Le film, présenté à la Biennale de Venise, est condamné par le pape Pie XII. Par la suite, la jeune femme remporte un grand succès en jouant, sur scène, Elizabeth d'Autriche (Sissi).
Après un mariage de convenance avec l'industriel Friedrich Mandl (lui aussi selon toute vraisemblance encouragé par les parents de la jeune fille inquiets pour son avenir), la future Hedy Lamarr, trop surveillée par son époux qui lui interdit de continuer son métier d'actrice, fuit d'abord en Suisse où elle côtoie la jet set, mais aussi Billy Wilder, Kay Francis, la star de la Paramount ou l'écrivain Erich Maria Remarque avec qui elle entame une liaison, le tout se soldant par cinq années d'absence des écrans.
Elle rencontre ensuite à Londres Louis B. Mayer venu dans cette ville pour engager Greer Garson, qui a eu un certain succès dans la pièce Golden Arrow de Sylvia Thompson aux côtés de Laurence Olivier, ainsi que Victor Saville, qui a réalisé Dark Journey avec Conrad Veidt et Tempête dans une tasse de thé avec Rex Harrison et Vivien Leigh.
Apparemment peu intéressé par Hedy, gêné notamment par sa prestation dans Extase (selon l'intéressée), le magnat d'Hollywood lui propose un contrat peu avantageux (six mois d'essai et 150 dollars par semaine) qu'elle refuse. D'après ses propres dires, elle travaille alors comme gouvernante du jeune violoniste prodige Grisha Goluboff avec qui elle embarque sur le Normandie. Durant la croisière (Cole Porter, qui écrira une chanson sur elle, figure entre autres parmi les passagers) Hedy Lamarr convainc Mayer de l'engager aux conditions qu'elle souhaite.
Carrière aux États-Unis : la star MGM
Hedy Kiesler réapparaît à l'écran, liée avec la M.G.M., le plus grand studio d'Hollywood, par un contrat de sept ans durant lesquels elle interprètera une quinzaine de longs métrages. Cette carrière américaine débute avec Casbah de John Cromwell produit par Walter Wanger et United Artists, un remake de Pépé le Moko de Julien Duvivier, où elle reprend le rôle de Mireille Balin, et Charles Boyer celui de Jean Gabin.
Promue révélation et nouvelle sensation de Hollywood, elle enchaîne dans la veine exotique avec le romanesque La Dame des tropiques de Jack Conway, sur un scénario de Ben Hecht avec pour partenaire Robert Taylor, et entame aux côtés de Spencer Tracy le tournage complexe de Cette femme est mienne également sur un scénario de Hecht, commencé par Josef von Sternberg, repris par Frank Borzage non crédité et achevé par W. S. Van Dyke, surnommé « One Shot Woody », qui le signe seul. Certains exégètes affirment que Sternberg a quitté le tournage après quelques scènes parce qu'il ne retrouvait pas Dietrich en Lamarr. Il semble cependant que ce soit l'interventionnisme de Mayer qui ait en réalité détourné Sternberg et Borzage du projet. Selon le Hollywood Reporter, en octobre 1939, l'actrice exige et obtient 5 000 dollars par semaine alors qu'elle en gagnait 750 jusque-là.
Après des débuts en fanfare puis une expérience décevante, ses prestations sont parfois fraîchement accueillies par la critique. La jeune femme est sollicitée par Luther Green pour jouer sur scène Salomé mais le studio s'y oppose.
Elle s'illustre dans la comédie anti-soviétique Camarade X de King Vidor, face à Clark Gable, sur un scénario de Ben Hecht : dans un rôle proche de Ninotchka tourné l'année précédente, elle parodie Greta Garbo en aggravant sa voix et, si elle intervient tardivement, amuse dans des situations incongrues comme celle où elle conduit un tramway rempli de chèvres et de paysans en vareuses. La veine parodique lui vaut de nouveau la faveur des critiques et du public.
Elle retrouve, dans un rôle qui annonce les futures héroïnes de ses films noirs, Tracy et Conway pour les aventures de La Fièvre du pétrole, éclipsée cependant par le couple que forment Gable et Claudette Colbert, et Vidor pour un de ses chefs-d'œuvre, le nostalgique Souvenirs avec Robert Young, qui dénonce un ordre puritain oppressif.
Le cinéaste, qui apprécie les actrices de tête, la compare alors à l'incandescente Jennifer Jones, et le studio RKO la pressent face à John Wayne dans Duel au soleil, réalisé par Vidor mais finalement avec Jennifer Jones et Gregory Peck. A la place, Lamarr rivalise avec Judy Garland et Lana Turner dans La Danseuse des Folies Ziegfeld de Robert Z. Leonard, un des grands succès de 1941.
Clarence Brown, le directeur favori de Garbo, l'emploie dans le romantique Viens avec moi, et Victor Fleming, le metteur en scène d'Autant en emporte le vent, la dirige avec John Garfield et Tracy dans l'adaptation du roman réaliste de John Steinbeck, Tortilla Flat, qui traite de la vie de pauvres pêcheurs californiens ; la critique Pauline Kael se fend d'une critique élogieuse à l'égard d'Hedy. Dans le même temps, Conway la dirige pour la troisième fois, en même temps que William Powell, dans le mélodrame Carrefours ; dans ce film, Claire Trevor interprète le second rôle féminin, refusé par Marlene Dietrich - qui ne souhaitait pas apparaître en second couteau après Hedy.
Dans Tondelayo de Richard Thorpe, grimée en noir, l'actrice est une indigène de la Sierra Leone, vile tentatrice de Walter Pidgeon et Richard Carlson, mais sa carrière menace de sombrer dans la série B. Elle tourne encore une comédie, Le Corps céleste d'Alexander Hall, qui lui redonne pour partenaire Powell en mari astronome clamant comme un slogan : « It's heaven to be in love with Hedy ».
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle participe en tant qu'exilée à l'effort de guerre américain, entourée de Paul Henreid, Sydney Greenstreet et Peter Lorre avec le film noir Les Conspirateurs de Jean Negulesco, un récit d'espionnage contemporain.
Dans un registre proche, Angoisse de Jacques Tourneur, un des rares budgets importants du réalisateur, confirme une nouvelle fois l'actrice comme héroïne de thriller, entre l'Irlandais George Brent et l'Austro-Hongrois Paul Lukas. Le film est la production la plus coûteuse de la RKO en 1944 ; Hedy Lamarr insiste pour que l'action contemporaine du roman de Margaret Seymour Carpenter soit transposée au début du siècle, il faut reconstituer des quartiers de New York en 1903 ; l'action se déroulant dans la haute bourgeoisie cosmopolite de la côte Est, les décors d'intérieurs, les costumes, la photographie sont également luxueux.
En 1945, elle interprète le dernier film de son contrat avec la MGM, la comédie La Princesse et le Groom réalisée par Richard Thorpe, avec Robert Walker pour co-vedette. Les ambitions de Mayer ont fait long feu. De Sternberg à Thorpe, Hedy Lamarr échoue à devenir la nouvelle Garbo.
Triomphe et déclin
En 1946, Hedy Lamarr se lance dans la production indépendante. Le Démon de la chair est réalisé pour partie par Douglas Sirk, autre émigré de Berlin, et signé par le viennois Edgar Ulmer, choisi expressément par Hedy. Ce psychodrame en costumes, d'un romantisme exacerbé, se déroule dans la Nouvelle-Angleterre au début du XIX siècle et offre son meilleur rôle à l'actrice : le portrait d'une criminelle schizophrène. D'après un roman de Ben Ames Williams, auteur également de Péché mortel dont l'adaptation à l'écran valut à Gene Tierney une nomination à l'Oscar, Lamarr partage ici l'affiche avec George Sanders et Louis Hayward. Ce film demeure, avec Extase et Samson et Dalila, un de ses classiques.
L'échec de son film suivant, La Femme déshonorée de Robert Stevenson avec John Loder (qu'elle épouse), marque la fin brutale, dès 1947, de son expérience en tant que productrice.
Les neuf années suivantes sont marquées par une relative discrétion, malgré le triomphe du péplum Samson et Dalila (1949) de Cecil B. DeMille, inspiré du Livre des Juges avec Victor Mature, George Sanders et Angela Lansbury : il fixe pour longtemps son image de femme fatale, froide et sans cœur.
L'actrice passe alors de la comédie Vivons un peu de Richard Wallace, avec Robert Cummings et la russe Anna Sten, au film d'espionnage La Dame sans passeport de Joseph H. Lewis, dont l'intrigue se déroule à La Havane sous Batista ; la comédie et l'espionnage sont réunis dans Espionne de mon cœur de Norman Z. McLeod, au côté de Bob Hope. Elle expérimente par ailleurs le western (avec peu de succès) à la Paramount, avec Terre damnée de John Farrow, en propriétaire de saloon face à Ray Milland.
Elle achève sa carrière dans L'amante di Paride de Marc Allégret, où elle incarne les mythiques Hélène de Troie et impératrice Joséphine, et dans le semi-documentaire L'Histoire de l'humanité de, et produit par Irwin Allen, auquel participent également Ronald Colman et les Marx Brothers, où elle prête ses traits à Jeanne d'Arc.
En 1957, l'actrice partage le générique de son dernier film officiel, Femmes devant le désir de Harry Keller, avec la soprano Jane Powell : « une étude assez prenante sur le monde des actrices » selon Gérard Legrand. Fin mars, elle est l'invitée surprise de la populaire émission télévisée de divertissement What's My Line? sur CBS. La même année meurt Mayer, son second « père en cinéma » après Jacoby.
Au lendemain de son plus grand succès, Samson et Dalila, la chute de la star est amorcée. Hedy Lamarr se retire en 1957 après une série d'échecs. Selon des sources obscures, elle mène une vie mondaine pendant quelques années et dilapide sa fortune. Elle expérimente la chirurgie esthétique, sans succès.
Best films
(1949)
(Actress)
(1940)
(Actress) Usually with