Search a film or person :
FacebookConnectionRegistration
John Cage is a Actor and Original Music Composer American born on 5 september 1912 at Los Angeles (USA)

John Cage

John Cage
  • Infos
  • Photos
  • Best films
  • Family
  • Characters
  • Awards
If you like this person, let us know!
Birth name John Milton Cage
Nationality USA
Birth 5 september 1912 at Los Angeles (USA)
Death 12 august 1992 (at 79 years) at New York City (USA)
Awards Guggenheim Fellowship

John Milton Cage Jr est un compositeur, poète et plasticien américain, né le 5 septembre 1912 à Los Angeles aux États-Unis et mort le 12 août 1992 à New York, aux États-Unis.

Élève de Schönberg, John Cage s'est illustré comme compositeur de musique contemporaine expérimentale et comme philosophe. Il est également reconnu comme l'inspirateur du mouvement Fluxus, du groupe espagnol Zaj et des expérimentations musicales radicales qui accompagnaient les chorégraphies de la Merce Cunningham Dance Company. Il y a d'ailleurs exercé la fonction de directeur musical puis de conseiller musical jusqu'à sa mort en 1992.

Biography

Né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, John Milton Cage Jr. avait pour père un ingénieur et inventeur. Sa mère travaillait notamment pour le Los Angeles Times. Très libre, elle n'était pas souvent à la maison. En grandissant dans cette famille non conventionnelle, Cage développe une grande indépendance d'esprit. Au lycée, il a pour professeur Fannie Charles Dillon. Il fait ses études supérieures au Pomona College à Claremont à partir de 1928, où il commence à écrire à la manière de Gertrude Stein. Il quitte l'université en 1930 pour entreprendre un voyage initiatique en Europe. C'est son séjour à Paris qui est le plus décisif : il y prend des cours de musique au Conservatoire. Lors de son voyage, il découvre aussi son homosexualité.

À son retour, il rencontre Xenia Andreyevna Kashevaroff, une jeune femme brillante dont Edward Weston a fixé la beauté sur ses photographies, qu'il épouse le 7 juin 1935.
Décidé à devenir compositeur, John Cage parvient, malgré son inexpérience, à étudier la composition auprès de Richard Bühlig, Henry Cowell, Adolph Weiss et Arnold Schönberg. De l’enseignement de Schönberg, Cage a retenu la primauté de la structure musicale, délimitée, dans le système tonal, par la cadence. Désireux d’introduire les bruits en musique, Cage rompt avec ce système, optant pour une structure basée sur le temps plutôt que sur la cadence. Jusqu’aux années 1940, il estime que la structure doit être organisée mais que la méthode et les matériaux utilisés peuvent être improvisés. Ce faisant, il s’agit de briser la logique de la composition. Comme l’explique Jean-Yves Bosseur, la structure devient une sorte de réceptacle pouvant accueillir les divers matériaux que sont les bruits, les sons, les silences, les gestes et les mots.

En 1937 il exprime ses conceptions dans un manifeste intitulé The Future of Music (Le futur de la musique) où, affirmant que tout ce que nous entendons autour de nous est du bruit, il se propose de réaliser de la musique à partir du bruit.

À partir de 1938, John Cage exerce en tant que pianiste accompagnateur de la classe de danse moderne de Bonnie Bird à la Cornish School of Allied Arts. Là, il expérimente la fusion des arts (danse, musique, architecture, peinture, etc.) et met en œuvre ses théories en composant notamment Imaginary Landscape no 1 (1939), première pièce électroacoustique. Il rencontre aussi Merce Cunningham, talentueux danseur, qui sera bientôt engagé par la Martha Graham Dance Company à New York. En 1940, faute de place pour pouvoir utiliser des instruments de percussions pour les besoins d'une œuvre destinée à accompagner une chorégraphie de Syvilla Fort, Cage crée sa première pièce pour piano préparé. Cette idée lui a en fait été suggérée par Henry Cowell, dont il fut l'élève en 1934, et qui faisait déjà de nombreuses expériences dans ce sens depuis les années 1910 (The Banshee, 1917). Cage fut très influencé par le livre New Musical Resources écrit par Cowell avec l'aide d'un professeur de Stanford à partir des leçons du professeur Charles Seeger.

Au printemps 1942, John et Xenia Cage décident de déménager à New York, dans l’espoir d’y trouver de nouvelles perspectives professionnelles. Sans le sou, ils sont logés chez Peggy Guggenheim et Max Ernst et font la connaissance de Marcel Duchamp. Grâce au concert du 7 février 1943 au Musée d'art moderne de New York, Cage s’impose au sein de l’avant-garde new-yorkaise.

Cependant, son mariage éclate en 1946, probablement en raison de sa liaison avec Merce Cunningham. Dévasté, John Cage se tourne vers les philosophies orientales, qui auront une influence considérable sur sa vie et son œuvre. Dans un premier temps, il s’intéresse aux similarités entre les musiques occidentale et orientale en s’appuyant sur la lecture de l’ouvrage majeure de l’historien de l’art et métaphysicien indien Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art. L’auteur y affirme que l’opposition entre l’art et la vie est totalement illusoire, et il pose en principe que « l’artiste n’est pas une sorte d’homme spécial, mais chaque homme est un artiste spécial ». John Cage commence donc à remettre en question la position occidentale de l'artiste et la notion de génie. À la suite de cela, désireux de s’initier à la musique et à la spiritualité hindoues, Cage initie un échange particulièrement fertile avec Gita Sarabhai, grande musicienne indienne venue à New York pour étudier l’influence de la musique occidentale sur la musique traditionnelle de son pays. Ainsi, en échange de cours de musique indienne, Cage enseigne à la jeune musicienne ce qu’il a retenu de l’enseignement de Schönberg. Cependant, finalement, Sarabhai lui enseigne moins la musique que la philosophie indienne, l’introduisant à l’enseignement du penseur spirituel Sri Ramakrishna et lui offrant un exemplaire de L'Enseignement de Rāmakrishna, qu’il dévore avidement. Cette influence se voit notamment dans ses Sonates et Interludes (1946-1948) pour piano préparé. Enfin au début des années 1950, il s'initie au bouddhisme zen auprès de Daisetsu Teitaro Suzuki, qui enseigne alors la philosophie orientale à la Columbia University. Il retient notamment le principe de non-obstruction. Puisque « toute chose, tout être, c’est-à-dire tous les êtres non doués de sensation et tous les êtres doués de sensation, est le Bouddha. […] Il y a interpénétration, il n’y a pas d’obstruction entre eux».

Tirant leçon de cet enseignement, Cage décide de se débarrasser de son égo d'artiste qui fait obstruction à l'ordre du monde et d'accepter le chaos des choses. À partir de là, il choisit d'expérimenter le hasard en composition. « Plutôt que de prendre le chemin proposé dans la pratique formelle du bouddhisme zen, c’est-à-dire s’asseoir les jambes croisées, la respiration et toutes ces choses, je décidais que ma propre discipline serait celle à laquelle j’étais déjà assigné : faire de la musique. Et que je le ferai avec des moyens aussi stricts que les jambes croisées ; c’est-à-dire le recours aux opérations faisant intervenir le hasard et la modification de ma responsabilité, dans les choix comme dans les questions posées», dit-il. Il s'agit donc de remettre radicalement en question la notion de structure musicale.

Une des premières tentatives de Cage dans cette voie est la conférence Lecture on Nothing, donnée à Boston en 1948, durant laquelle Cage lit quinze fois de suite une page unique, avec le refrain « Si quelqu'un s'ennuie, laissez-le s'ennuyer ». À la fin de la conférence, Cage répond aléatoirement aux questions posées avec une des sept réponses préparées par avance.

Il recourt au Yi King pour composer aléatoirement Music of Changes en 1952, pour piano seul. Créer cette pièce d'une très grande complexité lui prend neuf mois car il tire au sort chaque composante du son afin d'élaborer sa partition.

L'une des œuvres les plus célèbres de John Cage est probablement 4′33″, un morceau où un(e) interprète joue en silence pendant quatre minutes et trente-trois secondes. Composée en trois mouvements devant cependant être indiqués en cours de jeu, l'œuvre a été créée par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette pièce est l'écoute des bruits environnants dans une situation de concert. Cette expérimentation découle de l'importance qu'accordait John Cage à la pensée de Henry David Thoreau. Ce dernier relate dans son « Journal » qu'il est plus intéressant d'écouter les sons de la nature, le son des animaux et le glissement furtif des objets animés par les éléments naturels, par le vent, que la musique préméditée par l'intention d'un compositeur. 4′33″ découle aussi de l'expérience que Cage réalise dans une chambre anéchoïque dans laquelle il s'aperçut que « le silence n'existait pas car deux sons persistent : les battements de son cœur et le son aigu de son système nerveux ». Comme le dit Yoko Ono, John Cage « considérait que le silence devenait une véritable musique ».

À partir de cette période, toutes les compositions de Cage seront conçues comme des musiques destinées à accueillir n'importe quel son qui arrive de manière imprévue dans la composition.

Usually with

Maya Deren
Maya Deren
(1 films)
Man Ray
Man Ray
(1 films)
Source : Wikidata

Filmography of John Cage (4 films)

Display filmography as list

Actor

Uncle Howard
Directed by Aaron Brookner
Origin USA
Genres Documentary
Themes Documentary films about business, Documentary films about the film industry
Actors Howard Brookner, Madonna, Aaron Brookner, Jim Jarmusch, Sara Driver, Andy Warhol
Roles Self (archive footage)
Rating69% 3.471443.471443.471443.471443.47144
Director Howard Brookner died of AIDS in NYC in 1989 while in post-production on his breakthrough Hollywood movie. His body of work has been buried for 30 years in William S. Burroughs' bunker until his nephew Aaron Brookner unearths his story and the memory of everything he was.
At Land
At Land (1944)
, 15minutes
Directed by Maya Deren
Origin USA
Genres Fantasy
Actors Alexander Hammid, Maya Deren, John Cage
Rating74% 3.7435453.7435453.7435453.7435453.743545
At the beginning of the film, a woman is lying on a beach as if she has been washed up by the ocean. She climbs a tree with some difficulty, but when she finally reaches the top, she finds herself at the end of a long dining room table during a bourgeois dinner party. All the guests ignore her as she drags herself on top of the table and pulls herself across it, trying to reach a man (played by graphic designer Alvin Lustig) at the opposite end who looks deeply concentrated on a chess game. When she finally gets to the man, he stands up and leaves the table; she looks disappointed and hopeless.

Sound

Dreams That Money Can Buy, 1h39
Directed by Man Ray, Hans Richter (artiste), Marcel Duchamp
Origin USA
Genres Drama, Fantasy
Actors Libby Holman, Stanley Kubrick, Louis Applebaum, Ruth Sobotka
Roles Original Music Composer
Rating66% 3.3431753.3431753.3431753.3431753.343175
Joe/Narcissus (Jack Bittner) is an ordinary man who has recently signed a complicated lease on a room. As he wonders how to pay the rent, he discovers that he can see the contents of his mind unfolding whilst looking into his eyes in the mirror. He realises that he can apply his gift to others ("If you can look inside yourself, you can look inside anyone!"), and sets up a business in his room, selling tailor-made dreams to a variety of frustrated and neurotic clients. Each of the seven surreal dream sequences in the diegesis is in fact the creation of a contemporary avant-garde and/or surrealist artist, as follows: