Birth name John Towner Williams NationalityUSA Birth 8 february 1932 (92 years) at Long Island (USA) Awards Guggenheim Fellowship, National Medal of Arts
John Towner Williams, Jr. (born February 8, 1932) is an American composer, conductor and pianist. He is considered to be one of the greatest film composers of all time. In a career spanning over six decades, he has composed some of the most popular and recognizable film scores in cinematic history, including Jaws, the Star Wars series, Superman, the Indiana Jones series, E.T. the Extra-Terrestrial, the first two Home Alone films, Hook, Jurassic Park, Schindler's List, Saving Private Ryan, the first three Harry Potter films, Catch Me If You Can, Memoirs of a Geisha, War Horse, and Lincoln. He has had a long association with director Steven Spielberg, composing the music for all but one (The Color Purple) of Spielberg's major feature films.
Other notable works by Williams include theme music for four Olympic Games, NBC Sunday Night Football, the NBC Nightly News, the Statue of Liberty's rededication, the television series Lost in Space and Land of the Giants, and the original, not as well known calypso-based theme song to Gilligan's Island. Williams has also composed numerous classical concerti, and he served as the Boston Pops Orchestra's principal conductor from 1980 to 1993; he is now the orchestra's conductor laureate.
Williams has won 5 Academy Awards, 4 Golden Globe Awards, 7 British Academy Film Awards and 21 Grammy Awards. With 48 Academy Award nominations, Williams is the second most-nominated person, after Walt Disney. Williams was honored with the annual Richard Kirk award at the 1999 BMI Film and TV Awards, recognizing his contribution to film and television music. Williams was inducted into the Hollywood Bowl Hall of Fame in 2000, and was a recipient of the Kennedy Center Honors in 2004.
Biography
Formation et vie privée
Fils d'un percussionniste professionnel, pour CBS Radio et dans le Raymond Scott Quintet, il découvre très tôt la musique, il commence à apprendre le piano à 7 ans, puis apprend le trombone, le tuba, la trompette et dès quinze ans mène déjà son propre groupe de jazz et s'essaie à l'arrangement ; à l'âge de 16 ans, il démenage à Los Angeles ; tout au long de sa jeunesse, il compose des pièces pour pianos, puis lorsqu'il apprend la théorie, se met à les orchestrer, il crée à 19 ans sa première œuvre, une sonate pour piano, néanmoins, il ne pense pas pouvoir vivre en composant, et n'en a pas l'intention. Il se consacre donc à ses études de piano.
Il rejoint l'UCLA et le Los Angeles City College ; il étudie l'orchestration avec Robert van Eps, de la MGM, et auprès de Mario Castelnuovo-Tedesco, et profite de trois ans à l'US Air Force pour diriger. Il suit ensuite l'enseignement de Rosina Lhevinne, à la Juilliard School, afin de perfectionner ses talents de pianiste. Il vit alors de ses cachets de pianiste de jazz, mais elle l'encourage à se consacrer à l'écriture. Il retourne dès lors à Los Angeles.
À Hollywood, il commence comme pianiste de studio, et il accompagne des séries TV - comme Peter Gunn (1958) - ou des films, comme South Pacific (1958), Some Like It Hot (1959), The Apartment (1960) et To Kill a Mockingbird (1962). Il se lie d'amitié avec Bernard Herrmann, le compositeur de Citizen Kane et d'Alfred Hitchcock. À 24 ans, il intègre l'équipe d'arrangeurs de la Columbia, puis de la Twentieth Century Fox où il travaille pour Alfred Newman et Lionel Newman, Dimitri Tiomkin, Franz Waxman, et d'autres compositeurs de l'Âge d'Or. Parallèlement, il travaille avec Vic Damone, Doris Day, et Mahalia Jackson, et rencontre Barbara Ruick, actrice et chanteuse qu'il épouse.
John Williams a été marié avec l'actrice Barbara Ruick de 1956 jusqu'au décès de celle-ci le 1er mars 1974. De cette union sont nés trois enfants : Jennifer (1956), Mark (1958) et Joseph (1960). Ce dernier est le chanteur du groupe de rock américain Toto, notamment entre 1986 et 1989. Il réintègre le groupe en 2010.
John Williams a épousé Samantha Winslow en secondes noces le 21 juin 1980.
Les débuts
Il compose dans les années 1950 plusieurs œuvres de jazz.
Son travail d'arrangeur lui ouvre les portes de l'écriture, et il commence à composer, quelquefois sous le nom Johnny Williams, pour la télévision : Checkmate (1960), Alcoa Premiere (1961), Gilligan's Island (Les Joyeux naufragés) (1964), Lost in Space (Perdus dans l'espace) (1965), Land of the Giants (Au pays des géants) (1968), et surtout la trame sonore des téléfilms Heidi (1968) et Jane Eyre (1970), qui lui vaudront d'être récompensé aux Emmy Awards.
Il passe au cinéma, avec Daddy-O (1958) et Because They're Young (1960), ce qui le confine pour un temps aux comédies. Mais grâce au film de William Wyler Comment voler un million de dollars (1966), il s'ouvre les portes de projets plus ambitieux. Il continue pourtant les arrangements, et gagne son premier Oscar en 1971, pour son adaptation de Un violon sur le toit.
Les années 1960 sont riches en œuvres classiques. Il compose son Concerto pour flûte et orchestre en 1969. Il est composé d'un seul mouvement de 15 minutes environ. L'accompagnement ne comporte aucun instrument à vent mais des cordes, un piano, un célesta, des harpes et des percussions. Il est inspiré de la flûte japonaise shakuhachi, dont il cherche à imiter le style. Selon le compositeur, les instruments « font des bruits mystérieux comme le craquement de branches tandis que nous explorons une forêt imaginaire mythique ». On peut retrouver ce style dans Mémoires d'une geisha, composé en 2005.
L'année précédente, il compose sa Sinfonietta pour ensemble à vent. D'une durée de 18 minutes, l'œuvre découpée en trois mouvements « constitue un défi à l'auditeur par le biais de la tension entretenue tout au long du morceau ». Écrite pour une grande section à vent, la petite symphonie est caractérisée par les saisissantes sonorités des longues lignes mélodiques qui contrastent avec les subtiles touches de jazz.
En 1965, il compose l'Essay for strings. Créée à Pittsburgh en 1965 par André Previn, cette pièce pour cordes est composée de manière expressive, l'introduction donne le ton et démontre une forte maturité pour un compositeur aussi jeune. « Les cordes d'orchestre m'ont toujours fasciné. The Essay est un début d'exploration des sonorités possibles de ce groupe » dit John Williams à propos de son œuvre. « Le morceau est en un mouvement, et est essentiellement dramatique. Après une introduction calme, le thème principal apparaît. Il est rapidement suivi de la suggestion en doubles-croches de la figure moteur qui conduit finalement, après d'autres développements, l'œuvre à sa partie finale. C'est alors que le thème principal joint la figure moteur en doubles-croches en se combinant pour amener le morceau à sa conclusion. » Pour le compositeur, cette œuvre est une représentation d'un cyclotron musical, avec son rythme fiévreux et son énergie hyperkinétique. Quand on lui demande ce qu'est censé produire ce cyclotron, il répond « des applaudissements, je l'espère ». Cette œuvre montre un talent étonnant de la part du jeune John Williams et est un signe avant-coureur des œuvres orchestrales à venir.
La même année, il compose son Prélude et fugue, d'une durée de neuf minutes environ.
En 1966, il compose sa première et seule symphonie (à ce jour) à la demande de Bernard Herrmann. Elle est créée deux ans plus tard avec le Houston Symphony Orchestra, sous la direction d'André Prévin. L'œuvre est constituée de trois mouvements : Allegro, Andante Sostenuto, Maestoso ; Allegro ; Risoluto. Après sa première européenne avec le LSO en 1971 (sous la direction de Prévin), John Williams la retire de sa liste de compositions, déclarant qu'elle n'était pas assez bien pour être jouée jusqu'à ce qu'il la retravaille. Herrmann y avait trouvé des défauts. La symphonie est retravaillée en 1988, et programmée lors d'un concert avec le Houston Symphony, mais elle est remplacée au dernier moment par de la musique de film.
En 1960, il compose un Quintette à vent, laissé inachevé.
La rencontre avec Spielberg
Il consacre alors les années 1970 aux films catastrophes : L'Aventure du Poséidon (The Poseidon Adventure, 1972), Tremblement de terre (Earthquake, 1974) et La Tour infernale (The Towering Inferno, 1974). Toutefois, c'est son travail particulièrement innovant sur Reivers (The Reivers, 1969) et Images (1972) qui impressionne Steven Spielberg, lequel prépare alors son premier film, Sugarland Express (The Sugarland Express, 1974).
Avec Les Dents de la mer (1975), qui lui fait gagner son deuxième Oscar de la meilleure musique de film, Williams devient un compositeur de premier plan ; les deux hommes ne se sépareront plus, établissant la plus formidable équipe du cinéma :
2 films parmi les 10 plus grands succès des années 1970 : Les Dents de la mer (1975) et Rencontres du troisième type (1977) ;
3 films parmi les 10 plus grands succès des années 1980 : Les Aventuriers de l'arche perdue (1981), E.T. l'extra-terrestre (1982) et Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989) ;
2 films parmi les 10 plus grands succès des années 1990 : Jurassic Park (1993) et Le Monde perdu : Jurassic Park (1997).
En 2005, cette association totalisait 11 films parmi les 100 plus grands succès (21 pour Williams, qui totalisait 11 des 30 plus grands succès).
Star Wars
George Lucas envisageait, pour Star Wars, de recourir à une bande originale proche de celle de 2001, l'Odyssée de l'espace, à savoir une collection de morceaux préexistants ; il pensait que seules des œuvres classiques pouvaient convenir au genre de la saga épique. À l'image de 2001, il avait songé à un film quasi muet, idée que l'on retrouve dans sa mise en scène, mais Steven Spielberg put le convaincre d'utiliser les talents de Williams. Le conseil fut bon, puisque la bande originale, la meilleure vente jamais réalisée d'une musique de film, transfigure complètement le film : réalisé avec peu de moyens, des acteurs parfois peu convaincus voire réticents (Sir Alec Guinness détestait ouvertement son rôle d'Obi-Wan Kenobi, dont il qualifiait les lignes de banales), des effets spéciaux spectaculaires pour l'époque, le film remporte un succès mondial, en partie grâce à John Williams.
Lucas était attaché à son idée de départ d'œuvres classiques. Il demande à Williams de s'inspirer de Felix Mendelssohn, Piotr Tchaïkovski, Gustav Holst et surtout Richard Wagner : l'affaire tombe à pic, puisque Williams, alors que l'époque est au rock et à la musique expérimentale, a déjà réintroduit dans ses propres productions le concept du leitmotiv, développé par Wagner et qui avait investi les musiques des films de l'âge d'or (Erich Wolfgang Korngold, Miklós Rózsa, Max Steiner), avec Les Cowboys (The Cowboys, 1972), La Tour infernale (The Towering Inferno, 1974), Les Dents de la mer (Jaws, 1975) par exemple. Il emprunte beaucoup à la musique romantique pour réaliser la bande originale. La marche impériale (The Imperial March), le thème de Dark Vador, s'inspire de la marche funèbre, Sonate pour piano no 2 de Chopin.
Avec toutes ces références, la musique prend une place prépondérante, interagissant avec les images, appelée parfois à soutenir l'action et à préparer le spectateur avant celle-ci (The Asteroid Field), à créer l'émotion (avec l'incrustation du thème de la Force dans Binary Sunset) ou des atmosphères (avec les trompettes de Imperial March)… Le compositeur déploie et module ses thèmes, les assemble ou les confronte pour figurer au mieux les événements relatés à l'écran.
Une suite de succès ininterrompue
Les cinq années qui suivent sont représentatives de son style « grandiose » marqué par l'usage prédominant des cuivres : Furie (1978), Superman (1978), 1941 (1979), Les Aventuriers de l'arche perdue (1981). Une expérience, Heartbeeps (1981), échoue.
Avec E.T. l'extra-terrestre (1982), Williams obtient son quatrième Oscar. Il travaille sur La Rivière (1984), Empire du soleil (1987), Voyageur malgré lui (1988), et Né un 4 juillet (1989). En parallèle, il retourne à la télévision.
Attiré par une retraite bien méritée, il se fait plus rare, d'autant qu'il vient d'achever Jurassic Park (1993) et une grande partition, La Liste de Schindler (1993). Mais son travail trouve un regain d'intérêt (il se voit parodié dans Les Simpson (1989) et il reparaît avec deux Maman, j'ai raté l'avion (1990, 1992), JFK (1991), Nixon (1995), Sleepers (1996), Sept ans au Tibet (1997), Il faut sauver le soldat Ryan (1998), Les Cendres d'Angela (1999) et enfin La Menace fantôme (1999).
Il renonce alors à ralentir la cadence. Sa collaboration avec Spielberg et Lucas s'intensifie : A.I. Intelligence artificielle (2001), les derniers Star Wars (L'Attaque des clones, 2002 et La Revanche des Sith, 2005), Minority Report (2002), Arrête-moi si tu peux (2002).
En 2005, sa collaboration avec George Lucas, La Revanche des Sith, introduit une tonalité sombre cadrant bien avec l'intrigue tragique du film. Certains morceaux s'apparentent à des lamentations : l'orchestre, plutôt que de condamner la « trahison » d'Anakin Skywalker, pleure sur son tragique destin et sur celui de tous ceux qui vont connaître le malheur par sa faute.
En 2008, John Williams retrouve la célèbre Raiders March (Marche des Aventuriers) pour Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, quatrième volet de la Saga. En 2011, il signe la musique du premier film d'animation de Spielberg : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne, où, parmi une orchestration traditionnelle, on retrouve des thèmes jazzy, rythmé et cuivré. La même année, il compose la bande originale de Cheval de guerre (War Horse), du même réalisateur.
En mars 2015, sa collaboration au film de Steven Spielberg Le Pont des espions est annulée pour des problèmes de santé « mineurs ». La musique est confiée à Thomas Newman.
Comme ceux de beaucoup de grands compositeurs classiques, les thèmes de John Williams se caractérisent à la fois par leur évidence et par leur apparente simplicité. John Williams a toujours beaucoup aimé et pratiqué le jazz, et l'on retrouve le dynamisme propre à ce genre de musique dans nombre de ses partitions, y compris dans Star Wars.
Avec John Barry, Jerry Goldsmith, Ennio Morricone, Henry Mancini, Danny Elfman, ou encore Elmer Bernstein, il a grandement contribué à populariser l'usage de l'orchestre symphonique dans la musique de film ; ses œuvres en ont d'ailleurs fait un genre musical majeur. En 2018, John Williams annonce que L'Ascension de Skywalker (2019) serait le dernier film de la saga Star Wars dont il ferait la musique.
Harry Potter
Aujourd'hui, il se tourne plus vers ses œuvres concertantes et symphoniques, d'autant qu'il a arrangé son travail pour la saga Harry Potter. Il a composé la bande originale de Harry Potter à l'école des sorciers (2001), Harry Potter et la Chambre des secrets (2002) et plus sombre, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004).
, 2h20 OriginUSA GenresDocumentary ThemesFilms about films, Documentary films about the film industry, Documentaire sur une personnalité ActorsSteven Spielberg, Martin Scorsese, Richard Dreyfuss, Francis Ford Coppola, Tom Hanks, J. J. Abrams Roles Self Rating76% Ce documentaire, qui comprend des entretiens avec Steven Spielberg, nous raconte la carrière longue de 50 ans du réalisateur et nous donne un aperçu de la part de ses proches notamment J.J. Abrams, Christian Bale, Drew Barrymore, Cate Blanchett, Francis Ford Coppola, Daniel Craig, Daniel Day-Lewis, Brian de Palma, Laura Dern, Leonardo DiCaprio, Richard Dreyfuss, Ralph Fiennes, Harrison Ford, David Geffen, Tom Hanks, Dustin Hoffman, Holly Hunter, Jeffrey Katzenberg, Ben Kingsley, Kathleen Kennedy, George Lucas, Liam Neeson, Martin Scorsese, Oprah Winfrey et Robert Zemeckis
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