Mohsen Makhmalbaf is a Actor, Director, Scriptwriter, Producer, Editor and Set Designer Iranien born on 29 may 1957 at Tehran (Iran)
Mohsen Makhmalbaf
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Birth name Mohsen MakhmalbafNationality IranBirth 29 may 1957 (67 years) at Tehran (
Iran)
Mohsen Makhmalbaf (Persian: محسن مخملباف, Mohsen Makhmalbaaf; born May 29, 1957) is an acclaimed Iranian film director, writer, editor, and producer. He has made more than 20 feature films, won some 50 awards and been a jury in more than 15 major film festivals. His award-winning films include Kandahar, and his latest film is the The Gardener.
Makhmalbaf's films have been widely presented at international film festivals in the past ten years. The director belongs to the new wave movement of Iranian cinema. Time magazine selected Makhmalbaf's 2001 film Kandahar as one of the top 100 films of all time. In 2006, he was a member of the Jury at the Venice film festival.
Makhmalbaf left Iran in 2005 shortly after the election of Mahmoud Ahmadinejad and has lived in Paris since the events of the 2009 Iranian presidential election. Biography
Né dans une famille pauvre au sud de Téhéran, il travaille dès l'âge de huit ans, et il change de métier treize fois avant d'avoir dix-sept ans. Avant la révolution iranienne, il s'engage en politique, est arrêté et emprisonné pendant plus de quatre ans, pour n'en sortir qu'après la révolution. Il abandonne la politique, se préoccupe de culture.
Il commence à écrire et tourner des films. Il publie également des livres, dix-sept à ce jour, traduits dans plus de dix langues. Ses films ont été montrés dans plus de quarante pays et ont été présentés plus de mille fois dans des festivals de films internationaux. En 2002, il avait remporté 26 prix. En 2000, l'Université de Boston lui décerne son prix spécial. En 2010, il est fait docteur honoris causa de l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il appartient à la nouvelle vague du cinéma iranien.
Il enseigne le cinéma aux membres de sa famille. Marzieh Meshkini, sa femme, a reçu treize prix internationaux pour son film Le Jour où je suis devenue femme, et sa fille Samira a obtenu le prix du jury au Festival de Cannes en 2000 avec son film Le Tableau noir (Takht-e Siāh). Sa plus jeune fille, Hana, a réalisé son premier film, le documentaire Joie de la folie, en 2002, puis un deuxième en 2007, sa première fiction, tournée à Bâmiyân en Afghanistan : Le Cahier.
« J'ai vu de mes propres yeux 20 000 hommes, femmes et enfants autour de la ville de Hérat, en train de mourir de faim. Ils ne pouvaient pas marcher et étaient allongés sur le sol, attendant l'inéluctable. C'était la conséquence des récentes famines. Le même jour, le haut commissaire aux Réfugiés auprès des Nations unies, Mme Sadako Ogata, a visité ces gens et a promis que le monde les aiderait. Trois mois après, j'ai appris par une radio iranienne par la voix même de Mme Ogata qu'un million d'Afghans étaient condamnés à mourir de faim.
J'en suis arrivé à la conclusion que les bouddhas de Bamyan n'avaient pas été détruits mais s'étaient écroulés de honte... face à l'ignorance du monde envers l'Afghanistan. Ils se sont écroulés sachant que leur grandeur n'était d'aucun secours. »
— « L'Afghanistan, un pays sans image » dans En Afghanistan, les bouddhas n'ont pas été détruits, ils se sont écroulés de honte, 2001
Makhmalbaf crée une organisation non-gouvernementale pour permettre aux enfants afghans d'aller à l'école en Iran ; grâce à des modifications législatives dues à son action lors de la présidence de Mohammad Khatami, il parvient à envoyer des dizaines de milliers d'enfants afghans dans des écoles iraniennes. Il s'occupe à cette époque de plus de 80 projets concernant l'éducation, l'hygiène, la construction d'écoles, l'enseignement du cinéma en Afghanistan et en Iran.
Il vit plusieurs années avec sa famille à Kaboul, où il contribue à construire des écoles et des hôpitaux. Il aide un réalisateur afghan à produire un film. Sa fille Samira réalise un film en Afghanistan, intitulé À cinq heures de l'après-midi.
Une grande partie du travail de Mohsen Makhmalbaf, parmi ses films et ses écrits, est bannie en Iran. Il quitte son pays en 2004 en protestation contre l'extrême pression de la censure et ce qu'il considère comme le retour du fascisme en Iran.
En 2013, il est président du jury du 35e Festival international du film de Moscou. Deux ans plus tard, en 2015 il préside le jury du 39e Festival international du film de Hong Kong.
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