Nelson Pereira dos Santos is a Director, Scriptwriter, Assistant Production Manager, Assistant Director, Editor and Cinematography Brésilien born on 22 october 1928 at São Paulo City (Bresil)
Nelson Pereira dos Santos
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Nationality BresilBirth 22 october 1928 at São Paulo City (
Bresil)
Death 12 april 2018 (at 89 years)
Creator of Fratel films Nelson Pereira dos Santos (born 22 October 1928 in São Paulo) is a Brazilian film director. He directed films such as Vidas Secas (Barren Lives), based on the book with the same name by Brazilian writer Graciliano Ramos. He also directed Rio 40°(his first feature film) which was released in 1955. The film is a chronicle of life in the favelas of Rio de Janeiro, and it influenced several other directors, spurring the Cinema Novo moment. In 1963, he was a member of the jury at the 3rd Moscow International Film Festival. In 1981 he was a member of the jury at the 12th Moscow International Film Festival.
His most well-known film outside of Brazil is Como Era Gostoso o Meu Francês (How Tasty Was My Little Frenchman, 1971). It was entered into the 21st Berlin International Film Festival. The film takes place in the sixteenth century and details the alleged cannibalistic practices of the (now extinct) indigenous Tupinamba warrior tribe against the French and Portuguese colonizers of the Brazilian littoral. The film is something of a black comedy about European colonialism—one that makes satirical use of the Brazilian modernist trope of Antropofagia ("cultural cannibalism"), then recently revived by the Tropicalismo movement of the 1960s—as well as a bitter commentary on the historical genocide of the indigenous tribes in Latin America and the gradual destruction of their civilization.
His 1994 film The Third Bank of the River was entered into the 44th Berlin International Film Festival.
Recently, dos Santos has started production on a movie called Brasília 18%, which explores some of the darker aspects of contemporary Brazilian politics such as political corruption, the murder of trial witnesses, and money laundering.
Santos belongs to the Brazilian Academy of Letters since 2006. Biography
Formé en droit, Nelson Pereira dos Santos travaille comme journaliste pour gagner sa vie, tournant des actualités. En 1950, il réalise son premier court métrage, Juventude, un documentaire tourné en 16 mm. Avec Rio, 40 Graus, réalisé en 1954, il donne naissance au mouvement qui va renouveler le cinéma brésilien, rompant avec les films académiques et commerciaux qui avaient cours jusque-là. Avec ce film influencé par le néo-réalisme italien, Pereira dos Santos bouleverse les principes habituels de production, employant des acteurs non professionnels et filmant en décors naturels. Dans Rio, zone Nord (1957) qui témoigne de la même influence, il décrit de façon surprenante l’exploitation des danseurs de samba des favelas.
Ses films suivants sont des œuvres de transition : Mandacura vermelho, dans lequel il joue, et Bouche d'or, d’après une pièce de Nelson Rodrigues, le dramaturge brésilien maudit. Cependant, en 1963, il déclare l’indépendance du cinéma brésilien avec Sécheresse (Vidas Secas) (1963), adapté d’un roman de Graciliano Ramos. Il inaugure ainsi sa phase de maturité et de réalisme critique, avec une cruauté farouche, presque documentaire, sur l’homme du sertao persécuté par l’aridité et la misère. Les images, obtenues en lumière naturelle, la caméra tenue à l’épaule et le traitement journalistique de la structure dramatique posent les prémices du Cinema Novo, mouvement formé par des jeunes gens, cousins de ceux de la Nouvelle Vague. Primé à Cannes, le film obtient un triomphe mondial.
Après la prise du pouvoir par les militaires, les cinéastes brésiliens doivent utiliser l’allégorie pour s’exprimer : Pereira dos Santos entame son cycle allégorique avec la chronique urbaine El Justicero, comédie légère et ironique sur la classe moyenne puis il enchaîne avec Soif d'amour, film ouvert et désordonné où il analyse le manque de perspectives d’un mouvement politique ; L'Aliéniste, métaphore sur les formes de domination sociale, d’après le conte de Machado de Assis ; Qu'il était bon mon petit Français, film historique pour lequel il retourne au style documentaire et oppose la fiction à la réalité.
La fiction scientifique Pas de violence entre nous met fin au cycle allégorique du cinéaste. Essayant de percer à jour l’homme brésilien, il poursuit ses recherches vers les thèmes religieux et politiques développés dans les centres urbains de domination culturelle. Appartiennent à ce cycle L'Amulette d'Ogum, La Boutique aux miracles et Bahia de tous les saints, les deux derniers adaptés de Jorge Amado, sur les conflits entre l’intelligentsia progressiste et la mystique du peuple.
Entre-temps, il réalise Mémoires de prison (Memórias do Cárcere), d'après l’œuvre cérébrale et autobiographique de Graciliano Ramos. Le film raconte comment une mutinerie des membres de l’Alliance Nationale Libératrice, en 1935, provoqua une vague de répression contre les supposés sympathisants communistes. Il a aussi enseigné le cinéma à l'Université de Brasilia et a dirigé la Coopérative Brésilienne de Cinéma.
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