Paul Thomas Anderson is a Actor, Director, Scriptwriter, Producer, Director of Photography and Cinematography American born on 26 june 1970 at Los Angeles (USA)
Paul Thomas Anderson
If you like this person, let us know!
Birth name Paul Thomas AndersonNationality USABirth 26 june 1970 (54 years) at Los Angeles (
USA)
Paul Thomas Anderson (born June 26, 1970) is an American film director, screenwriter, and producer. Interested in film-making at a young age, Anderson was encouraged by his father Ernie Anderson to become a filmmaker. Anderson is often considered to be one of the greatest and most distinctive filmmakers of his generation, initially being praised as a wunderkind after the release of Boogie Nights and Magnolia.
In 1993, he wrote and directed a short film titled Cigarettes & Coffee on a budget of $20,000.
After he attended the Sundance Institute, Anderson had a deal with Rysher Entertainment to direct his first feature film, Hard Eight in 1996. Anderson received critical and commercial success for his film Boogie Nights (1997), set during the Golden Age of Porn in the 1970s and 1980s. His third feature, Magnolia (1999), received wide acclaim despite struggling at the box office.
In 2002, Anderson's fourth feature, Punch-Drunk Love was released to positive reviews. After a five-year absence, There Will Be Blood was released to critical acclaim in 2007. It is Anderson's highest-grossing film to date and is considered by many critics to be one of the greatest films of the 2000s. In 2012, Anderson's sixth film, The Master, was released to critical acclaim. His planned seventh film, Inherent Vice, based on the novel of the same name by Thomas Pynchon, is scheduled for release in 2014. Biography
Jeunesse et formation
Fils d'un comédien travaillant à Hollywood, Paul Thomas Anderson est le troisième plus jeune enfant d'une fratrie de neuf. Il a trois sœurs ainsi que cinq demi-frères et demi-sœurs. Il est le seul d'entre eux à avoir poursuivi dans le show-business.
Il fréquente la Buckley school (dont il sera exclu pour s'être bagarré et en raison de ses mauvaises notes), la Campbell Hall (école épiscopale) dans la San Fernando Valley, la Cardinal Cushing à Boston (où il redouble sa seconde), le Montclair College à Reseda (fin du secondaire) et l’Emerson University (pour 2 semestres à étudier l'anglais).
Il reçoit de son père sa première caméra à 12 ans. Il décide très tôt de devenir cinéaste et réalise de nombreux petits films amateurs, parmi lesquels The Dirk Diggler story — à l'âge de 18 ans — dont il développera l'histoire pour former la trame principale du film Boogie Nights (1997). Pour autant, il refuse le chemin prévu dans une école de cinéma, la pourtant reconnue New York University School, préférant apprendre directement sur le terrain : il quitte celle-ci après deux jours et investit les fonds alloués aux cours pour aller à Los Angeles.
Débuts comme réalisateur (années 1990)
Il commence à la télévision comme assistant de production sur des téléfilms et des jeux télévisés (expérience qu'il utilisera pour Magnolia).
C'est à cette époque qu'il réalise Cigarettes and Coffee, court-métrage avec Philip Baker Hall qui sera remarqué dans des festivals et en particulier à celui de Sundance 1993. Cette histoire de personnages qui se croisent dans un café préfigure le thème de la rencontre et le style choral qu'il affectionnera par la suite.
Cigarettes and Coffee lui permet d'obtenir le financement pour mettre en route son premier long-métrage, Double mise (Sydney). Ce premier film est présenté au festival de Cannes 1996.
Révélation critique (1999-2000)
Fort de ce succès et avec des moyens plus importants — un budget de 15 millions de dollars — il reprend le script d'un court-métrage évoquant la carrière d'un acteur de films pornographiques pour réaliser son second long-métrage : Boogie Nights, qui sort en 1997. Le film suit une galerie de personnages impliqués dans l'industrie pornographique californienne de l'âge d'or de la fin des années 1970 au déclin du début des années 1980. On commence alors à comparer son cinéma à celui de Martin Scorsese et Robert Altman. Si les critiques sont parfois sévères (on évoque la prétention et le plagiat), d'autres au contraire relèvent la naissance d'un futur grand cinéaste (Newsweek, New York Times ou Los Angeles Times).
Ce succès lui permet d'enchaîner rapidement avec un nouveau film choral, plus personnel et encore plus ambitieux, sur lequel il a un grand contrôle, tant pour le choix des acteurs que pour le montage, avec une durée peu commune dépassant les trois heures avec le générique. Magnolia sort en décembre 1999, à temps pour concourir aux Oscars, avec la confiance de son distributeur. Le film n'est pas retenu parmi les favoris, obtenant néanmoins trois nominations non converties (scénario, second rôle pour Tom Cruise et musique), mais aussi l'Ours d'Or au festival de Berlin 2000 et surtout la reconnaissance plus générale d'une partie de la profession et des critiques.
Afin de garder le meilleur contrôle possible de ses films, il crée rapidement sa maison de production qu'il nomme Ghoulardi Film Company en hommage au personnage de série B d'horreur que son père, Ernie Anderson, avait créé pour un feuilleton de la télévision de Cleveland.
Consécration (2001-2007)
En 2002, il change de registre une nouvelle fois, abandonnant le ton amer et le film choral pour la comédie romantique déjantée Punch-Drunk Love, avec Adam Sandler et Emily Watson. La critique en général salue l'originalité de son ton et les surprises de sa mise en scène qui sont couronnées par le prix de la mise en scène au festival de Cannes 2002. Mais le public est moins enthousiaste et le film échoue en termes de rentabilité (24 millions € de recettes dont 17 millions € aux USA pour un budget de 25 millions €).
Il accroit son image d'éclectisme en décidant, avec There Will Be Blood, de se tourner vers un western moderne sur le thème de l'exploitation du pétrole. Il y consacre cinq ans de sa vie, dont deux furent nécessaires au financement car les studios doutaient du potentiel du film. Il fait également un grand travail de recherche sur le milieu du pétrole au début du siècle pour préparer le scénario et le tournage. Il obtient en définitive un vrai succès public, des critiques excellentes et convergentes ainsi que la reconnaissance de ses pairs (huit nominations aux Oscars — concrétisées par un Oscar du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis — et une nomination au prix de la Directors Guild of America). Avec ce film, il obtient le statut d'auteur référent aux yeux des critiques. À titre d'illustration, James Christopher, critique cinéma en chef au Times, classe le film en deuxième position de sa liste des cent meilleurs films du monde (derrière Casablanca de Michael Curtiz) et il arrive en tête en nombre de citations dans les listes des 10 meilleurs films de la décennie 2000 établies par plusieurs publications spécialisées.
extraits de critiques après There Will Be Blood'
« Qui eût cru devant les volutes vaines post-altmaniennes de ses précédents films que ce jeune cinéaste incarnerait aujourd’hui la figure du pionnier, forant d’un même geste le Cinéma et l’Amérique, comme les « grands » cinéastes du siècle passé ? » (Les Cahiers du cinéma, n 632, mars 2008 – Stéphane Delorme)
« Un chef-d'œuvre qui a l'ampleur d'un grand classique » (Première – Stéphanie Lamome)
« L'un des films les plus hypnotisants de la décennie. Et comme un tournant pour toute une génération de cinéastes américains. » (Libération – Philippe Azoury)
« À 38 ans, le metteur en scène (...) est le premier de sa génération à produire un de ces grands films qui jalonnent l'histoire du cinéma américain. » (Le Monde – Thomas Sotinel)
« En interrogeant les fondements mêmes de l'Amérique, Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, Magnolia, Punch-Drunk Love) se place, à 38 ans, dans la lignée des Griffith, Ford, Hawks, Walsh, Cimino ou Scorsese. » (Studio – Thomas Baurez).
« ... [A] movie against which all directors, and all moviegoers, will want to measure themselves. » (The Guardian).
« ... [L]es huit nominations aux oscars viennent définitivement de porter le cinéaste au rang des plus importants de sa génération. » (Dvdrama)
En 2011, Entertainment Weekly le classa au onzième rang des meilleurs réalisateurs de tous les temps, en le qualifiant de « l'un des plus dynamiques réalisateurs apparus sur les 20 dernières années ».
Cinéma expérimental (années 2010)
En 2010, il a un projet de film racontant l'ascension d'un chef religieux charismatique dans les années 1950, s'inspirant de la création de l'église de Scientologie. Le film, The Master, a été refusé par Universal en raison de son budget, alors évalué à 35 M€ ; il est repris par un autre studio, Anapurna, pour un tournage à l'été 2010 avec Philip Seymour Hoffman dans le rôle-titre.
En septembre 2010, le film est temporairement ajourné et P.T.A. se lance alors dans la préparation de l'adaptation de Vice caché, roman de Thomas Pynchon. Le tournage de The Master débute finalement en juin 2011 pour une sortie fixée au 12 octobre 2012 aux USA (et une sortie française début 2013). Le film est présenté en avant-première au Festival de Venise et y est récompensé pour sa mise en scène et son interprétation. Paul Thomas Anderson devient le premier cinéaste à remporter le prix de la réalisation dans les trois principaux festivals européens. La critique loue encore globalement une forme originale et très maîtrisée en ligne avec l'impression déjà laissée par son précédent film, mais de façon moins unanime.
Il enchaîne en 2014 avec Inherent Vice un projet encore plus expérimental, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre.
Best films
(2008)
(Director)
(1999)
(Director)
(2018)
(Director)
(2012)
(Director)
(2014)
(Director) Usually with