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Sydney Newman is a Director, Scriptwriter, Producer and Series Writer Canadien born on 1 april 1917 at Toronto (Canada)

Sydney Newman

Sydney Newman
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Birth name Sydney Cecil Newman
Nationality Canada
Birth 1 april 1917 at Toronto (Canada)
Death 30 october 1997 (at 80 years)
Awards Officer of the Order of Canada

Sydney Cecil Newman, OC (April 1, 1917 – October 30, 1997) was a Canadian film and television producer, who played a pioneering role in British television drama from the late 1950s to the late 1960s. After his return to Canada in 1970, Newman was appointed Acting Director of the Broadcast Programs Branch for the Canadian Radio and Television Commission (CRTC) and then head of the National Film Board of Canada (NFB). He also occupied senior positions at the Canadian Film Development Corporation, Canadian Broadcasting Corporation and acted as an advisor to the Secretary of State for Canada.

During his time in Britain in the 1950s and 60s, he worked first with the Associated British Corporation, or ABC(now Thames Television), before moving across to the BBC in 1962, holding the role of Head of Drama with both organisations. During this phase of his career, he was responsible for initiating two hugely popular television programmes, the spy-fi series The Avengers and the science-fiction series Doctor Who, as well as overseeing the production of groundbreaking social realist drama series such as Armchair Theatre and The Wednesday Play.

The website of the Museum of Broadcast Communications describes Newman as "the most significant agent in the development of British television drama." Shortly after his death, his obituary in The Guardian newspaper declared that "For ten brief but glorious years, Sydney Newman ... was the most important impresario in Britain ... His death marks not just the end of an era but the laying to rest of a whole philosophy of popular art."

In Quebec, as commissioner of the NFB, he attracted controversy for his decision to suppress distribution of several politically sensitive films by French Canadian directors.

Biography

Début de carrière au Canada
Ses débuts à l'ONF
Né à Toronto, Newman est le fils d'un immigré russe qui tenait un magasin de chaussures. À la suite d'études à l'Ogden Public School, qu'il quitte à l'âge de treize ans, il s'inscrit à la Central Technical School, afin d'étudier arts et sujets de conception. Il essaye d'abord de suivre une carrière de photographe de plateau et d'artiste, spécialisé dans l'élaboration d'affiches de films. Toutefois, il ne gagne pas assez d'argent pour en vivre, et donc commence à travailler dans l'industrie du film. En 1938, il se rend à Hollywood, où on lui propose un poste aux studios Disney grâce à la qualité de son travail de conception graphique. Toutefois, il est incapable d'entrer en fonction en raison des difficultés qu'il rencontre à obtenir un permis de travail. De retour dans son pays natal, il obtient un emploi en 1941 comme monteur à l'Office national du film du Canada. Il travaille sur plus de 350 films tandis qu'il est employé par l'ONF.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le chef de l'ONF, John Grierson, promeut Newman comme producteur de film, pour travailler sur des documentaires et des films de propagande, notamment Fighting Norway, qu'il dirige. En 1944, il est nommé producteur délégué d'En avant Canada, une longue série de films. En 1949, Grierson contribue derechef à l'avancée de la carrière de Newman, le faisant entrer dans l'industrie de la télévision, l'attachant pour un an à la télévision NBC, à New York. Sa mission est alors de rassembler des rapports pour le gouvernement canadien sur les techniques de la télévision américaine, en se concentrant sur des séries, des documentaires et des émissions étrangères.


CBC Television
Un des rapports que fait Newman à propos de la radiodiffusion à l'étranger est remarqué et apprécié par les dirigeants de la Société Radio-Canada (CBC), et en 1952 il rejoint la Société en tant que directeur des longs métrages, documentaires et émissions étrangers. Là, il est impliqué dans la diffusion de quelques-unes des premières productions télévisuelles, comme La Soirée du hockey, ou la première diffusion d'un match de la Ligue canadienne de football à la télévision. Après que son poste lui permet d'étudier le fonctionnement de la production télévisuelle new-yorkaise, il veut travailler dans le théâtre en dépit de son propre aveu de « ne savoir rien à propos du théâtre ». Il se révèle néanmoins capable de convaincre ses supérieurs de Radio-Canada de le nommer superviseur de production dramatique en 1954. À ce poste, il encourage une nouvelle vague de jeunes écrivains et metteurs en scène, comme Ted Kotcheff et Arthur Hailey, et crée de nouveaux espaces, comme le populaire General Motors Theater.

En 1990, le journaliste Paul Rutherford estima que, pendant la durée de ses fonctions à la Société Radio-Canada dans les années 1950, Newman avait été un « grand leader du théâtre réaliste et canadien ». Il expliqua que Newman « est venu pour accomplir son travail d'impresario dans le but de pousser les gens à développer un style théâtral de haute qualité bien que populaire. ».

Plusieurs pièces du General Motors Theater, y compris Flight into Danger, sont achetées pour être portées à l'écran par la BBC au Royaume-Uni. Les productions impressionnent Howard Thomas, directeur général de l'Associated British Corporation (ABC), titulaire de la franchise pour le réseau ITV dans les Midlands et le Nord d'Angleterre. Thomas propose à Newman un emploi à l'ABC en tant que producteur de sa propre série, un thriller, que Newman accepte, migrant pour la Grande-Bretagne en 1958. En 1975, l'actuel Head of Drama à la CBC, John Hirsch, nota que le départ de tant d'écrivains et réalisateurs suivant Newman au Royaume-Uni dans les années 1950 qui ne revinrent jamais travailler au Canada eut par la suite un impact très négatif sur le niveau des émissions télévisées canadiennes.


Associated British Corporation

Peu de temps après l'arrivée de Newman au Royaume-Uni, le Head Of Drama d'ABC, Dennis Vance, est promu à un poste plus important par la société, et Thomas offre à Newman la place laissée libre, que le Canadien accepte aussitôt. Il est cependant quelque peu désobligeant à propos de l'état dans lequel il trouve la télévision britannique : « En ce temps, j'ai trouvé le pays bien trop structuré autour de la notion de classe sociale », a-t-il rappelé à la presse en 1988. Il explique également que « les seules productions théâtrales de qualité étaient celles du « anyone for tennis », variété qui donna une vision condescendante de la classe ouvrière. Les émissions de télévision étaient généralement des adaptations de pièces de théâtre dont le point de vue était toujours celui des bourgeois. » Poursuivant sa critique, il rappelle une de ses propres formules : « Au diable les bourgeois : ils n'ont même pas leur propre téléviseur ! ».

Newman utilise afin de renverser cet ordre établi un programme dont la diffusion avait été entreprise avant son arrivée à ABC, l'Armchair Theatre. Cette série mythique était diffusée à travers tout le réseau national ITV le dimanche soir, et en 1959 s'inscrit dans le top dix pour 32 des 37 semaines, atteignant parfois des audiences de 12 millions de téléspectateurs. Newman profite de l'émission pour présenter des pièces d'auteurs tels qu'Alun Owen, Harold Pinter et Clive Exton, et de canadiens venus avec lui en Angleterre tels que Ted Kotcheff. En 2000, l'historien de la télévision John Caughie déclare que « Newman insista pour que la série n'utilise que des textes originaux écrits pour la télévision. Cela fait d'Armchair Theatre un tournant décisif dans l'histoire de la télévision britannique ».

En 1960, Newman imagine une série de thrillers pour ABC appelée Police Surgeon, avec Ian Hendry. Bien que Police Surgeon ne soit pas un succès et même soit annulé après seulement un court passage, Newman choisit Hendry comme vedette et une partie du scénario de la série pour créer une nouvelle série (et non une suite directe), Chapeau melon et bottes de cuir. Depuis son commencement en janvier 1961, Chapeau melon et bottes de cuir devient un succès international, bien qu'avec le temps son principe s'altéra quelque peu, sa teneur dramatique étant abandonnée pour un registre plus comique.

Le grand succès de Newman à l'ABC est remarqué par la BBC, dont les dirigeants sont désireux de redonner de l'élan à leur département télévisuel face à la concurrence féroce de ITV. En 1961, le directeur de la BBC télévision, Kenneth Adam, rencontre Newman et lui offre le poste de Head Of Drama à la BBC. Il accepte le poste, à la recherche d'un nouveau défi, bien qu'il doive rester à l'ABC jusqu'à l'expiration de son contrat en décembre 1962, à la fin duquel il commença immédiatement à travailler pour la BBC.


BBC
Arrivée et impact
Une sensation étrange émane de sa nomination au sein de la Société, car il est étranger et pourtant gagne plus que la plupart des cadres censés lui être supérieurs. Comme il le fit à ABC, il tient à modifier l'image guindée de la série que la BBC véhiculait et à introduire de nouveaux procédés pour la série Angry Young Men de l'époque. Il divise également le département d'art dramatique en trois parties distinctes, séries, feuilletons et pièces de théâtre, dirigées respectivement par Elwyn Jones, Donald Wilson et Michael Bakewell, chacun sous les ordres directs de Newman.

En 1964, lui et Kenneth Adam lancent la nouvelle série The Wednesday Play, un équivalent de l'Armchair Theatre. Les épisodes étaient dirigés par des gens comme Dennis Potter, Jeremy Sandford et Ken Loach. Plusieurs de ses productions provoquèrent des controverses, comme Cathy Come Home, une production de Tony Garnett d'un script de Jeremy Sandford, abordant la question du vagabondage. Newman cause d'autres problèmes en engageant des directeurs indépendants pour travailler sur le programme, qui outrepassent parfois leur rôle pour essayer d'augmenter leur importance ; il pourrait compenser cela en réduisant le budget d'une production ultérieure des dits directeurs indépendants, afin que les directeurs habituels ne se sentent pas lésés, mais cette solution n'est pas envisageable.

Shaun Sutton est l'un des producteurs qui travaille sous Newman à la BBC, et plus tard lui succédera comme Head of Drama. Il écrit plus tard que Newman « transcenda l'art dramatique télévisé. [Il a créé] un climat dans lequel l'audace paye. ». En revanche, Don Taylor, qui est administrateur dans le département d'art dramatique à la même époque, affirme par la suite avoir senti que Newman était inapte au poste de Head of Drama : « Pour dire les choses franchement, j'ai été profondément choqué que le poste le plus important des arts dramatiques télévisés, au temps du Royal National Theatre, ait été attribué à un homme dont les objectifs étaient uniquement commerciaux, et dont les connaissances étaient semblables à celles d'un profane pour qui le théâtre anglais est inconnu, sans parler du théâtre de l'Europe et du reste du monde. ».

La biographie de Newman, sur le site du Museum of Broadcast Communications, montre que la plupart des travaux de Newman pour la BBC étaient semblables à ceux qui avaient été accomplis par son prédécesseur Michael Barry, qui « a également attiré de nouveaux jeunes écrivains originaux ... et embauché de jeunes réalisateurs ... Cependant, Newman a privilégié de manière plus importante la nouveauté et l'innovation, ainsi que sa focalisation sur le potentiel de la télévision comme télévision, pour un grand auditorat de qualité ». L'universitaire Madeleine Macmurraugh-Kavanagh nuance certains points de vue trop élogieux du temps de Newman à la BBC, écrivant que « Lorsqu'on examine les documents d'archives et de presse émanant de la période 1964-65, on remarque un écart important entre ce que Newman semblait devoir accomplir et le résultat qu'il obtint... Ces documents révèlent également que sa manière de faire était moins radicale aux dires de certains que ce que le mythe laissait supposer ».


Doctor Who
En 1963, il crée la série télévisée de science-fiction Doctor Who, qui perdure jusqu'en 1989 dans sa forme originale, puis, grâce à une reprise en 2005, est toujours à l'affiche. La série est décrite par le British Film Institute comme ayant « créé un phénomène ressemblant à aucun autre programme de télévision britannique », et par le journal The Times comme « la quintessence d'être britannique ». Newman est passionné de science-fiction : « A 40 ans, je ne pensais pas qu'il existât un livre de science-fiction que je n'avais pas lu. Je les aime parce qu'ils sont une manière merveilleuse par sa sûreté de dire des choses désagréables sur notre propre société ».

Le Contrôleur des programmes de la BBC, Donald Newman Baverstock, signale la nécessité de créer un programme visant à combler le fossé entre l'émission de sports et celle de musique, Juke Box Jury, le samedi soir, et décide que la science-fiction serait le genre idéal pour gommer ce contraste et gagner un public familial. Bien qu'une grande partie du travail sur la genèse de la série soit faite par Donald Wilson, CE Webber et d'autres, c'est Newman qui a l'idée d'une machine temporelle plus large à l'intérieur qu'à l'extérieur, et du caractère du mystérieux « docteur », qui sont les éléments principaux de la série. Il est également soupçonné d'avoir trouvé le titre de Doctor Who, bien que l'acteur et réalisateur Hugh David l'ait par la suite attribué à son ami Rex Tucker, le « producteur ange gardien » initial du programme.

Après la conceptualisation de la série, Newman entreprend d'abord Don Taylor, puis Shaun Sutton pour la produire, mais ils déclinent tous deux. Il propose par la suite à son ancienne assistante de production à l'ABC, Verity Lambert, qui n'avait jamais produit, écrit ou dirigé, mais accepte rapidement son offre. Comme Lambert devient la plus jeune et la seule productrice au théâtre de la BBC, quelques doutes apparaissent quant au choix de Newman, cependant ce rôle lui réussit. Newman a quelques différends avec elle de temps à autre, en particulier à propos de l'inclusion de créatures extra-terrestres « Dalek » dans la série. Newman ne veut pas de « monstres aux yeux exorbités » dans le spectacle, mais il est apaisé par le succès formidable des créatures. Plus tard, tandis que la série est diffusée, en 1966, il prend les choses en main afin de faire la transition entre le premier et le second Docteur.

Dans l'épisode de 2007 de Doctor Who, Human Nature, le docteur (sous forme humaine joué par «John Smith») a des parents nommés Sydney et Verity, un hommage à Newman et Lambert. Verity Newman, un personnage de The End of Time est également nommé en leur hommage. Une astuce similaire est apparue dans la série originale : dans The Powerful Enemy, le premier épisode de l'histoire de 1965, The Rescue, afin de cacher le fait que le méchant, Koquillion, est en fait un autre personnage déguisé, le rôle est crédité à l'acteur non-existant, « Sydney Wilson », un amalgame des noms de Sydney Newman et Donald Wilson.


Autres travaux et départ
En 1966, il participe au développement de la série Adam Adamant Lives. Newman a également du succès avec des projets plus traditionnels de la BBC comme le drame costumé La Dynastie des Forsyte en 1967, un projet de Donald Wilson pour lequel Newman n'a pas été immédiatement enthousiasmé. Toutefois, elle devient l'une des productions les plus louées et suivies de son époque, regardée par 100 millions de personnes dans 26 pays. Après avoir également lancé d'autres séries populaires telles que Adam Adamant Lives!, à la fin de 1967 le contrat de cinq ans liant Newman à la BBC prend fin, et il ne signe pas de nouveau avec la société. Au lieu de cela, il retourne à l'industrie du cinéma, entrant comme producteur à l'Associated British Picture Corporation. « Je veux sortir de mon travail d'exécution et devenir un créateur à nouveau », a-t-il déclaré au journal The Sun lors de son départ.

Toutefois, l'industrie cinématographique britannique entre dans une période de déclin, et aucun des projets de Newman n'est produit. ABC fusionne avec EMI pour devenir EMI Films, et à la fin de juin 1969, Newman est renvoyé de la société. Plus tard, il décrit les dix-huit mois qu'il passa à ce poste comme « un gaspillage inutile ». En dépit de se voir offrir un poste de producteur délégué par la BBC, désireux de reprendre du service le jour même de son départ de l'ABC, Newman décide de revenir au Canada. Il quitte le Royaume-Uni le 3 janvier 1970, et le The Sunday Times commente que « la télévision britannique ne sera plus jamais la même ».


Retour au Canada
Chef de l'ONF
Son premier poste, lors de son retour au Canada, est une position de conseiller auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à Ottawa, où il combat les diffuseurs privés canadiens, notamment CTV, à propos des nouvelles règles sur le « contenu canadien ». Cela dure seulement quelques mois, jusqu'à ce qu'en août 1970 il devienne le nouveau commissionaire du gouvernement sur le film, le chef de l'Office national du film du Canada (ONF), ainsi de retour dans une institution où il avait déjà travaillé dans les années 1940. Dans ce rôle, il vit des problèmes considérables au Québec, du fait qu'il ne parle pas français, à une époque où la section francophone de l'ONF attire de jeunes réalisateurs indépendantistes québécois. Certains membres du personnel jugent aussi qu'il était resté trop longtemps hors de l'ONF, alors que le réalisateur Denys Arcand trouve que Newman ne comprend pas le Québec.

Newman a l'occasion d'éprouver les relations de l'ONF avec le diffuseur CBC en éliminant les messages publicitaires en heure de pointe dans quelques productions. Il est néanmoins accusé par certains réalisateurs d'autoriser la CBC à passer des films de l'ONF avec des interruptions commerciales. Il convertit aussi entièrement l'ONF à l'image en couleurs. Cependant, Martin Newman, du quotidien canadien Toronto Star juge que Newman se trouve « en proie à des conflits politiques et à un chaos administratif. » Il est responsable de la censure et du bannissement de plusieurs productions, dont On est au coton d'Arcand et 24 heures ou plus de Gilles Groulx. Ces films traitent, respectivement, des conditions de vie des ouvriers d'usines textiles et la critique de la société de consommation. Ces décisions valent à Newman d'être considéré comme opposé à la classe ouvrière et pour le capitalisme.

Newman entretient des relations mitigées avec les films francophones. Il défendit Un pays sans bon sens ! de Pierre Perrault en 1971, face à un comité du Parlement. Mais, la même année, il rejette la parution de l'œuvre de Michel Brault à propos de la crise d'Octobre : Les Ordres et ce bien que le film eut déjà été approuvé par le comité francophone du conseil d'administration. Le film doit attendre que Brault le produise lui-même en 1974 pour être diffusé.

Newman lui-même est considéré comme une éventuelle cible terroriste durant la crise d'Octobre, et des gardes armés protègent la direction de l'ONF. Newman est préoccupé par l'idée de diffuser des films en lien avec le mouvement souverainiste du Québec, tels que 24 heures ou plus de Groulx, à une période si tendue ; il s’inquiète de l'accueil que leur réserverait le public canadien. André Lamy, l'adjoint de Newman, lui rend service dans certaines situations : faisant oublier que Newman ne parle pas français, il détourne l'attention vers la nature polémique des productions francophones ; cependant, c'est Lamy lui-même qui permet plus tard la diffusion de ces mêmes films, après qu'il succède à Newman. En effet, quand le contrat de Newman avec l'ONF touche à sa fin en 1975, il n'est pas renouvelé.

Selon l'historien du cinéma Gerald Pratley, l'ONF n'est plus alors qu'« une institution presque oubliée » en raison de « la stupeur qui l'avait submergée ». L'écrivain Richard Collins eut le sentiment que « les expériences qui ont permis [à Newman] de voir la nature du problème de l'ONF et le besoin, dans les goûts des Canadiens, d'un changement de style et d'une réorientation, l'ont mis sur la touche au Canada ». Pour sa part, Newman trouve que les francophones de l'ONF n'ont pas fait assez d'effort pour communiquer avec les Canadiens anglophones ou pour faire des films relevant des « hommes ordinaires, qui n'ont de comptes à régler avec personne en particulier ».

Newman devient conseiller spécial sur le film au secrétaire d'État et de 1978 à 1984 consultant créatif en chef pour la Canadian Film Development Corporation.


Dernières années
Newman reçut l'Ordre du Canada en 1981, la plus haute distinction du pays pour les civils. La même année, il dut faire face au décès de sa femme Elizabeth McRae, à laquelle il était marié depuis 1944. Il retourna alors en Grande-Bretagne, principalement par espoir de produire une série de drames à propos du Bloomsbury Group pour le nouveau réseau Channel 4, ce qui ne lui fut finalement pas accordé.

En 1986, Michael Grade, qui était alors contrôleur de BBC One, mécontent de l'état actuel de Doctor Who, écrivit à Newman pour lui demander s'il y avait une quelconque idée pour réorganiser la série, qui à l'époque peinait dans l'audimat. Newman répondit à Grade le 6 octobre par un ensemble de suggestions détaillées ; et il proposait de prendre lui-même le contrôle de la série, comme producteur exécutif. Grade suggéra que Newman rencontre à déjeuner l'actuel chef du drame, Jonathan Leslie Powell, pour discuter les idées canadiennes. Mais Newman et Powell s'entendirent mal et rien ne sortit de leur rencontre. De même, alors qu'il souhaitait voir son nom dans les crédits de l'œuvre en tant que créateur, cela lui fut refusé par Ken Riddington, qui était Acting Head of Series & Serials, et à qui la requête avait été transférée.

Newman retourna au Canada dans les années 1990, où il mourut d'une crise cardiaque à Toronto le 30 octobre 1997. Il laissa derrière lui ses trois filles et sa nouvelle conjointe Marion McDougall.

Best films

The Avengers (1998)
(Scriptwriter)

Usually with

Source : Wikidata

Filmography of Sydney Newman (8 films)

Display filmography as list

Director

Train Busters, 13minutes
Directed by Sydney Newman
Origin Canada
Genres War, Documentary
Themes Transport films, Aviation films, Documentary films about war, Documentary films about historical events, Documentary films about technology, Political films, Documentary films about World War II
Actors Lorne Greene

In 1943, the RCAF strength and equipment consists of 32 overseas squadrons based in England. Two fundamental missions were essential to the Allied air strategy: night bombing and interdiction. While bombers struck at the heart of occupied Europe, the German war machine reacted by sending out supplies to their far-flung European bases by rail. The RCAF disrupted the "nerve centres" by attacking the rail system. These specialized ground attack fighters were extremely successful, with fighter-bombers destroying munition trains.

Scriptwriter

The Avengers, 1h29
Directed by Jeremiah S. Chechik
Origin USA
Genres Science fiction, Thriller, Comedy, Action, Adventure, Spy
Themes Spy films
Actors Ralph Fiennes, Uma Thurman, Sean Connery, Jim Broadbent, Fiona Shaw, Eddie Izzard
Rating38% 1.9049351.9049351.9049351.9049351.904935
The film opens with John Steed (Ralph Fiennes), agent of The Ministry, in a training course which he finishes successfully. Next, we see Dr. Emma Peel (Uma Thurman) at home where she receives a phone call telling her to go to a gentlemen's club - no women allowed - where she meets Steed for the first time. The two head off to the Ministry to meet Mother (Jim Broadbent), who informs them the Prospero project - an attempt to influence the weather - was sabotaged apparently by Emma Peel. Dr. Peel claims she is innocent, but she is sent to work alongside Steed to find the real culprit. Mother's off-sider, Father (Fiona Shaw), claims Peel suffers from a mental disease. They go off to visit Sir August De Wynter (Sean Connery), an old ally of The Ministry. He takes an instant liking to Peel, as they both share a love of weather.

Producer

Utilities
Utilities (1983)
, 1h34
Directed by Harvey Hart
Origin Canada
Genres Comedy
Actors Robert Hays, Brooke Adams, John Marley
Roles Associate Producer
Rating51% 2.560662.560662.560662.560662.56066
One of Bob Hunt's (Hays) neighbours' electricity is cut off because she cannot pay the bill. She is assisted by contributions, and the bill is paid entirely in pennies, though the clerk is belatedly told that payment is not accepted in such a large quantity of coins.
Screaming Jets, 11minutes
Origin Canada
Genres Documentary
Themes Transport films, Aviation films
Roles Producer

Montreal by Night, 11minutes
Directed by Jean Palardy
Genres Documentary
Actors Juliette Béliveau, Janette Bertrand, Gratien Gélinas
Roles Producer
Rating64% 3.200853.200853.200853.200853.20085
On suit pas-à-pas un couple d'amoureux en effectuant un tour de la vaste cité : des églises aux grands entrepôts, des élévateurs à grain aux boîtes de nuit, en passant entre autres par les jardins publics et le parc Belmont. Le film nous amène aussi, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver, dans ses quartiers chics et populaires de la métropole.
Banshees Over Canada, 19minutes
Origin Canada
Genres Documentary
Themes Transport films, Aviation films, Documentary films about war, Documentary films about historical events, Documentary films about technology, Political films, Documentary films about World War II
Roles Producer

British preparations for a German bombing raid are examined, as well as the resultant destruction caused by the raid and the defences mounted by Britain's Royal Air Force. Canadian preparations for air defence, should the country be attacked during the then-current Second World War is also highlighted.

Team

The Avengers, 1h29
Directed by Jeremiah S. Chechik
Origin USA
Genres Science fiction, Thriller, Comedy, Action, Adventure, Spy
Themes Spy films
Actors Ralph Fiennes, Uma Thurman, Sean Connery, Jim Broadbent, Fiona Shaw, Eddie Izzard
Roles Series Writer
Rating38% 1.9049351.9049351.9049351.9049351.904935
The film opens with John Steed (Ralph Fiennes), agent of The Ministry, in a training course which he finishes successfully. Next, we see Dr. Emma Peel (Uma Thurman) at home where she receives a phone call telling her to go to a gentlemen's club - no women allowed - where she meets Steed for the first time. The two head off to the Ministry to meet Mother (Jim Broadbent), who informs them the Prospero project - an attempt to influence the weather - was sabotaged apparently by Emma Peel. Dr. Peel claims she is innocent, but she is sent to work alongside Steed to find the real culprit. Mother's off-sider, Father (Fiona Shaw), claims Peel suffers from a mental disease. They go off to visit Sir August De Wynter (Sean Connery), an old ally of The Ministry. He takes an instant liking to Peel, as they both share a love of weather.
Dr. Who and the Daleks, 1h19
Directed by Gordon Flemyng
Origin United-kingdom
Genres Science fiction, Adventure
Themes Space adventure films, Time travel films, Films about extraterrestrial life, Space opera, Films about extraterrestrial life, Robot films
Actors Peter Cushing, Roy Castle, Jennie Linden, Roberta Tovey, Barrie Ingham, Yvonne Antrobus
Roles Creator
Rating56% 2.8008052.8008052.8008052.8008052.800805
Dr. Who (Cushing) and his granddaughters, Susan (Tovey) and Barbara (Linden), show Barbara's boyfriend Ian (Castle) the Doctor's latest invention, a time machine called TARDIS. When Ian accidentally activates the machine it transports them to a petrified jungle on a world devastated by an ancient nuclear war, fought between the Daleks and the Thals. (Although the planet is not named in the film, in its sequel it is retroactively revealed to be called Skaro, matching the name given in the television series.) At the conclusion of the war the Daleks, heavily mutated by radiation, encased themselves in protective machines and retreated into their city. The humanoid Thals survived the fallout through the use of an anti-radiation drug and became a peaceful race of farmers. The Thals' crops have recently failed, however, and they have journeyed to the petrified jungle to seek help from their former enemies. The Daleks, while determined to become the dominant race on the planet, are unable to leave the city due to their vulnerability to radiation and reliance on static electricity to power their travel machines.