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Birth name Warren Mercer OatesNationality USABirth 5 july 1928 at Depoy (
USA)
Death 3 april 1982 (at 53 years) at Los Angeles (
USA)
Warren Mercer Oates (July 5, 1928 – April 3, 1982) was an American actor best known for his performances in several films directed by Sam Peckinpah including The Wild Bunch (1969) and Bring Me the Head of Alfredo Garcia (1974). He starred in numerous films during the early 1970s which have since achieved cult status including The Hired Hand (1971), Two-Lane Blacktop (1971) and Race with the Devil (1975). Oates also portrayed John Dillinger in the biopic Dillinger (1973) and Sgt. Hulka in the comedy Stripes (1981).
Biography
Warren Oates est né à Depoy dans le Kentucky. Son père était épicier mais a très vite changé de métier pendant la Dépression. Comme tous les jeunes de son âge, le jeune Warren aide sa famille en participant à des cueillettes, à des récoltes dans les immenses champs de fraisiers. Par la suite il chargera des camions dans une sablière pour un salaire de misère. Très jeune, il s'engage dans les Marines; une époque qui marquera le jeune Warren et influencera son maniement d'arme si caractéristique dans ses futurs rôles. Après sa démobilisation, il s'inscrit à l'université de Louisville, se passionne pour le théâtre et tente de gommer son accent du Sud afin de commencer une carrière d'acteur sur les planches. Il reprendra son accent natal quand Peckinpah le fera jouer un soldat confédéré dans Major Dundee. En 1954 il tente de percer à Broadway mais n'obtient que de petits rôles dans des émissions de télé comme Studio One. En attendant de décrocher des rôles, il se fait engager comme vestiaire au Club 21 à New York. Déçu de la qualité des rôles qu'on lui propose, il part tenter sa chance à Hollywood.
Il joue dans plusieurs feuilletons western comme Gunsmoke (où il fait la rencontre de Sam Peckinpah) ou bien encore the Rifleman. Il décroche son tout premier rôle au cinéma dans Up Periscope de Gordon Douglas qui l'avait déjà repéré dans ces apparitions à la télévision new-yorkaise. Il est à nouveau engagé par ce même Douglas pour Le Géant du Grand Nord. Après avoir joué dans des films plus ou moins réussis, il décroche en 1962 un rôle dans Coups de feu dans la Sierra de Sam Peckinpah. Il joue le rôle de Henry Hammond, celui qui refuse de se laver pour le mariage de son frère. Il joue un homme timide qui semble communiquer uniquement avec son corbeau. Ce rôle lui permet d'aborder un personnage complexe, marginal et anormal qui fera sa renommée dans les films suivants.
Trois ans plus tard dans Major Dundee, malgré un montage massacré du producteur Breslin qui fait enlever de nombreuses de scènes dans lesquels Oates jouait, Warren Oates livre dans ce chef-d'œuvre une interprétation remarquable d'un soldat confédéré prisonnier qui doit aider Charlton Heston pour arrêter un chef indien. Il incarne comme à son habitude un vaurien dont le rôle du frère est à nouveau joué par Ben Johnson. Dans une scène mémorable, il supplie son supérieur Richard Harris de ne pas être fusillé après sa tentative de désertion. Grâce à ce rôle, Peckinpah fera encore appel à lui pour ces futurs projets. Oates enchaîne les rôles et alterne avec le cinéma et la télévision tout au long des années 1960.
Warren Oates se fait remarquer très vite du grand public grâce à ses brillantes prestations dans Dans la chaleur de la nuit de Norman Jewison et La Balade sauvage de Terrence Malick où ses rôles de marginaux font de lui l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Sa manière d'endosser les personnages n'est pas sans rappeler Robert Mitchum où il parvient à faire passer beaucoup d'émotion sans avoir beaucoup de dialogues. En 1968, il joue dans le légendaire The Wild Bunch, célèbre western baroque de Sam Peckinpah. Il joue le rôle d'un acolyte de William Holden.
En 1971, il est au générique d'un film de Peter Fonda L'Homme sans frontière où il donne la réplique à ce dernier ainsi que dans le film culte de Monte Hellman Macadam à deux voies.
En 1973, il est à l'affiche de Dillinger de John Milius et l'année suivante, il a le rôle principal dans un film de Monte Hellman, Cockfighter où il livre une de ses plus probantes performances et parvient à transcender son personnage de Frank Mansfield.
L'année 1974 marque son retour avec Sam Peckinpah, c'est sa quatrième collaboration avec « Bloody Sam ». Il joue le rôle de Benny, pianiste minable qui part à la recherche de Garcia en compagnie d'une prostituée Isela Vega pour toucher une grosse prime. À la suite de la mort de sa compagne, son personnage se révolte et entame sa rédemption qui le conduira jusqu'à sa mort. C'est son film le plus personnel où il réalise la meilleure interprétation de toute sa carrière. Les cinéphiles s'accordent pour dire que c'est le rôle de sa vie. Il incarne le double de Peckinpah, (il emprunta les légendaires lunettes de soleil du cinéaste) pour exorciser tous ses démons. Il joue un homme marginal, en proie à des doutes sur son existence, sur la vie, sur la notion de bien et de mal. Le film est un échec commercial et critique mais contribua à renforcer l'amitié indéfectible de Warren et Peckinpah. Le cinéaste dira de lui de manière ironique et sarcastique « Warren Oates is a poet, a singer, and a piss poor actor. For some reason I keep using him all the time ».
À la fin des années 1970, il tourne encore mais ne retrouve plus de rôles intéressants. Il joue un de ses derniers meilleurs rôles dans un film de William Friedkin The Brink's Job avec aussi celui d'un marin rescapé dans le film The White Dawn de Philip Kaufman.
Le réalisateur Alain Corneau eut l'intention de faire tourner Warren Oates après avoir acquis les droits d'un roman de Jim Thompson 1275 Ames
Warren Oates était facilement reconnaissable par son physique particulier avec ses tenues mal soignées, sa moustache mal taillée, sa démarche chaloupée et sa chevelure ébouriffée.
Il meurt d'une crise cardiaque le 3 avril 1982 à Los Angeles.
Best films
(1981)
(Actor)
(1983)
(Actor)
(1967)
(Actor) Usually with