Du haut de leur échafaudage, deux ouvriers du bâtiment dissertent sur l'histoire des travailleurs du bâtiment à travers les âges, de l'époque des cathédrales à la fin du XIX siècle, avant de conclure : « Nous voilà arrivés au XX siècle, sans avoir rien bâti pour nous. »
Le film expose d'abord le déroulement d'une grève des métallurgistes. On y voit comment se tient une réunion syndicale, comment s'organisent les tours de parole et l'élaboration des revendications, puis dans un second temps, comment se déroule une occupation d'usine, dans ce qu'elle a de plus difficile mais aussi de festif (organisations de courses cyclistes par exemple). On note l'intervention de Jean-Pierre Timbaud au comité de grève.
Ce film déroule une histoire du chemin de fer, depuis les trains à vapeur jusqu'aux années 1930. Sur les routes d'acier loue les services rendus par les cheminots à l'économie française (transport du charbon, de la production agricole...) tandis que défilent des plans d'infrastructures - ponts, tunnels - exaltant la science des ingénieurs ferroviaires. Le corps des cheminots tout entier est salué pour son abnégation et sa rigueur. Le film présente, schéma et graphiques à l'appui, l'organigramme de la SNCF nouvellement créée, avant de se lancer dans la description des œuvres sociales du syndicat des cheminots.
Sam et Céline se retrouvent sans emploi après la fermeture de Coquelet, l'usine de poulet dans laquelle elles travaillaient à Saint-Chamond, dans la Loire. Les deux amies cohabitent et peinent à joindre les deux bouts. Sam doit en outre se battre pour conserver la garde de sa jeune sœur, Kim, qui a d'importants troubles de comportement depuis un accident de la route dans lequel leur mère est morte alors que la jeune fille était à bord. Les services sociaux menacent de la placer en famille d'accueil.
Klim Yarko rentre en Ukraine par le train après son service militaire effectué dans une unité blindée. Il avoue aux camarades qui voyagent avec lui ne pas savoir où s'installer, car sans famille il n'est attendu par personne. Il a toutefois une idée. Dans une gazette, il est tombé sur la photo de Mariana Bajan qui dirige une brigade de tractoristes dans un kolkhoze. Il se rend donc à ce kolkhoze à la tombée de la nuit. En chemin, il découvre Mariana qui vient de faire une chute de moto. Il lui porte secours et rentre avec elle au village. Les jeunes gens sympathisent. Klim en tant que bon mécanicien est très bien accueilli par le directeur du kolkhoze Kirill Petrovitch. Toutefois il ne sait pas que, pour repousser les prétendants à son cœur, Mariana avait demandé à l'un des kolkhoziens, un certain Nazar Douma, de se présenter comme son fiancé. Celui-ci prend son rôle très au sérieux et, un matin, essaye de chasser Klim comme les autres. Klim décide de partir, mais à la suite d'un concours de circonstances il devient brigadier de l'unité concurrente de Mariana et chef de Nazar. Nazar n'est pas bien noté par Kirill Petrovitch qui demande à Klim d'améliorer la discipline et le rendement de sa brigade, pour que le fiancé de Mariana devienne un kolkhozien modèle digne de la main de leur meilleure travailleuse. Klim réussit cette mission, mais alors que Kirill Petrovitch évoque dans son bureau la préparation du mariage, il envoie valser les meubles et se met à hurler que ni Nazar ni aucun autre ne se mettra entre lui et sa bien-aimée. Kirill Petrovitch n'en paraît nullement perturbé, il est prêt à donner sa bénédiction à tous les amoureux pourvu qu'ils soient de parfaits tractoristes. Le film se termine par la scène du grand mariage où tout le monde chante des chansons patriotiques et lève son verre vers le portrait du camarade Staline.
Sandrine, trente ans, est obligée de retourner vivre chez sa mère à Roubaix. Sans emploi, elle accepte de travailler pour son oncle dans un chenil qui s’avère être la plaque tournante d’un trafic de chiens venus des pays de l'Est. Elle acquiert rapidement autorité et respect dans ce milieu d’hommes et gagne l’argent qui manque à sa liberté. Mais parfois les bons soldats cessent d’obéir.
L'œuvre présente les efforts des Palestiniens habitant la ville et la région de Beit Sahour, en Cisjordanie, pour démarrer une petite industrie laitière locale au cours de la première Intifada, en cachant un troupeau de dix-huit vaches laitières aux forces de sécurité israéliennes qui considérait la production de laitages comme une menace pour la sécurité nationale d'Israël.
Après avoir été harcelée par son patron, trahie par sa meilleure amie et délaissée par son mari, Anne, une jeune écrivaine plutôt solitaire, décide de sortir boire un verre. C'est ici qu'elle rencontre un homme à qui elle raconte ses soucis. Notant un à un les noms qu'elle lui cite, l'inconnu établit une liste qu'Anne signe avec plaisir. Quelques jours plus tard, son patron est retrouvé assassiné, puis son mari, puis sa meilleure copine. Anne réalise alors que cet homme compte tuer toutes les personnes de la liste dictée la veille.