Julian Semenov is a Actor and Scriptwriter Russe born on 8 october 1931 at Moscow (Russie)
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Nationality RussieBirth 8 october 1931 at Moscow (
Russie)
Death 5 september 1993 (at 61 years) at Moscow (
Russie)
Julian Semenov (en russe : Юлиан Семёнович Семёнов, translittération : Ioulian Semionovitch Semionov) est un journaliste, un scénariste et un écrivain russe, auteur de plusieurs romans policiers et d’espionnage, né le 8 octobre 1931 à Moscou RSFSR et décédé le 5 septembre 1993 à Moukhalatka en Ukraine.
Biography
Fils de Simon A. Lyandres, éditeur, écrivain, journaliste et de Galina Lyandres, née Nozdrina, professeur d'histoire, il termine ses études secondaires, puis entre à l'Institut d'études orientales de Moscou en 1948. Il y rencontre Ievgueni Primakov qui devient son ami. Pendant ses études, son père est arrêté le 29 avril 1952 et détenu jusqu'en mai dans la prison de Vladimir. À l'Institut, Julian Semenov est convoqué au bureau du recteur pour qu'il se joigne aux autorités et condamne par écrit ce qu'avait fait son père ; il refuse. En 1953, il obtient le diplôme délivré par le département Moyen-Orient de l'Institut, mais est expulsé comme fils d'un ennemi du peuple qui n'a pas approuvé la décision du tribunal qui avait condamné son père pour calomnie du pouvoir soviétique.
Cependant, il peut travailler à l'Université d'État de Moscou comme assistant sur un travail scientifique, dans l'enseignement de la langue pachtou, de l'histoire perse et de la politique. En 1955, il épouse Catherine Sergueïevna, fille de Natalia Petrovna Konchalovsky et d'Alexeï Bogdanov, qui avait été adoptée par le second époux de sa mère, Sergueï Mikhalkov. Ensemble, ils auront deux filles, Daria et Olga qui écrira sa biographie, éditée en 2006, et qui joueraa dans Confrontation, adaptation télévisée d'une des œuvres de son père. Toujours en 1955, il commence à publier dans les revues ou les périodiques Ogoniok, (la lumière), Étincelle, Literatournaïa gazeta, Komsomolskaïa Pravda, Pravda et Sména, (Le changement), un journal du Komsomol organisation de laquelle il est «viré» pour la même raison qu'il avait été exclu de l'Université.
Il est envoyé à Kaboul, en Afghanistan, en tant qu'interprète et traducteur du pachtou et du dari et c'est là, en 1959, qu'il écrit son premier roman Agent diplomatique où il met en scène «Witkiewicz», un diplomate agent secret.
En 1960, il devient membre et plus tard secrétaire de l'Union des écrivains et, de 1962 à 1967, il est membre du comité de rédaction de la revue Moscou, puis travaille comme correspondant à l'étranger pour la Pravda, l' Étincelle et la Literatournaïa gazeta. Ceci lui permet de voyager énormément et d'envoyer des reportages et, sans doute, des renseignements au KGB, d'Europe, de l'Espagne de Franco, d'Amérique, du Chili, de Cuba, du Paraguay, où il assiste à la chasse aux nazis et aux dirigeants de la mafia sicilienne, d'Asie où il se trouve en forêt avec les chasseurs de tigres, de l'Extrême-Orient soviétique, où il observe la construction de la Magistrale Baïkal-Amour, (BAM), du Japon, d'Afghanistan, du Vietnam pendant les combats et du Laos où il se mêle aux guerilleros, des stations polaires de l'Arctique et de l'Antarctique... Ces lieux se retrouvent dans plusieurs de ses œuvres : 49 heures 25 minutes (1960), Ils partent pour revenir (1961), Dans l'exercice de fonctions officielles (1962), Route de JV -15 - Bornéo (1971), La Chèvre (1974), Le Loup (1974), Tass est autorisé à publier (1977), Capriccioso sicilien (1978), Press center (1983), Enchères (1985), Romans non écrits (1990), car aux impressions qu'il recueille au cours de toutes ces expériences s'ajoute toute la matière qu'il peut trouver dans les archives du Ministère de l'Intérieur et des services secrets de l'URSS d'où la grande variété des sujets abordés tout au long de son œuvre. La page Wikipédia en russe cite Vladimir Zakharov qui raconte que Semenov était tombé sur les numéros de téléphone directs d'Himmler et de Goebbels à la chancellerie d'Hitler ; il avait appelé et on lui avait répondu que Goebbels était déjà parti et qu'il fallait rappeler le lendemain.
En 1968, Semenov écrit son roman le plus populaire, Les 17 Moments du printemps sur un espion soviétique en Allemagne, Maxime Issaïev, alias Justas, alias le Standartenführer SS Von Stierlitz sur les 17 derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Ce roman est aussi publié sous les noms Le Complot Himmler et Dix-sept flashs sur le printemps. Dès 1968, l'année de sortie du livre, l'histoire est adaptée en feuilleton pour la télévision et obtient un franc succès. Cette série, d'un humour décalé, crée un tout nouveau style de « blagues russes ». Ce roman et les films qui en ont été tirés, donnent aux personnages nazis, d'habitude plutôt caricaturaux, une humanité et une profondeur inhabituelle ce qui est idéologiquement incorrect dans l'URSS d'alors.
Julian Semenov écrit d’autres romans, notamment toute une série sur un espion russe blanc envoyé en Union des républiques socialistes soviétiques. Ceux-ci ont été tournés en film, L'Erreur du résident (Oshibka Rezidenta) en 1968, et connaissent trois suites. Il donne aussi une trilogie consacrée à la brigade criminelle de Moscou, dont le premier titre Petrovska 38 (1962), est l'adresse civique « du siège de la milice moscovite »
Le succès des 17 moments… lui vaut d'être lauréat du Prix d'État de Russie en 1976 pour sa participation à la série TV, mais à son grand dépit, le réalisateur, le caméraman, les acteurs et les principaux collaborateurs sont récompensés, mais pas lui. Après la dépression qui s'ensuit, on peut penser qu'il était devenu très sensible aux honneurs officiels et, la même année, il peut se consoler en recevant la médaille de l'amitié des peuples, le prix d'État des frères Vassiliev RSFSR et, l'année suivante, le Prix d'État de l'URSS. Ensuite, Semenov écrit un long cycle d’enquêtes sur des affaires politiques mettant en scène son personnage Stierlitz. Il invente aussi plusieurs autres détectives pour des affaires criminelles ou politiques.
En 1979, il reçoit une distinction du KGB ; est-ce la raison pour laquelle il écrit ensuite une série sur Félix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka qui devient plus tard le KGB ? Tout au long du reste de sa vie, on ne l'oublie pas et il reçoit une belle collection de récompenses : en 1979, prime des constructeurs Nourek HPS ; en 1982, il est reconnu comme artiste émérite de la RSFSR ; en 1984, il reçoit l'Ordre de la Révolution d'Octobre ; le ministère de l'intérieur de l'URSS le distingue en 1986 ; le KGB pense à nouveau à lui en 1989.
En 1986, il devient président de l'association du détective du roman politique et rédacteur en chef de la collection Le détective et la Politique, publiée par cette association avec l'aide de l'agence Novosti qui fait beaucoup en URSS pour populariser le genre policier.
Trois ans plus tard, il participe à la première édition privée soviétique du journal Top secret, en est, moyennant un rouble par an, son premier rédacteur en chef et fonde l'émission de télévision éponyme. Avec le baron Edouard von Pfalz-Fein il crée aussi «Le Comité international de recherche de la Chambre d'ambre» qui comprend également Georges Simenon, James Aldridge, George Stein. Cette association, comme d'autres qui cherchaient à éclaircir ce mystère, n'obtint aucun résultat.
Vers la fin de sa vie active, tout en continuant d'écrire des romans et des scénarios, il cumule de nombreuses responsabilités publiques : de 1985 à 1991, il est secrétaire du conseil d'administration de la RSFSR ; de 1986 à 1991, vice-président de la Société de l'amitié «URSS-Argentine», membre du Comité soviétique pour la solidarité avec l'Amérique latine.
Le 16 octobre 1990, il est victime d'un premier accident vasculaire cérébral. Deux autres suivent qui le privent de la motricité, de la parole et de toute activité. Il décède en Crimée et ses cendres sont dispersées sur la mer Noire. Néanmoins, au Cimetière Novodievitchi, à Moscou, on peut se recueillir devant son cénotaphe.
La suite écrite par le journaliste Vladimir Soloviev semble être sortie d'un de ses romans : Après sa mort, son studio est occupé par le journaliste Artyom Borovik qui, selon la page Wikipédia en anglais, aurait révélé l'empoisonnement de Semenov par le KGB. Cette administration aurait voulu empêcher l'écrivain de divulguer des documents compromettants sur les liens du patriarche Alexis II de Moscou et de l'église orthodoxe russe officielle avec le KGB. Le prêtre Alexander Men qui aurait détenu la cassette vidéo, assassiné à coups de hache le 9 septembre 1990, aurait été liquidé par un homme de main. Artyom Borovik lui disparaissait dans un accident d'avion le 9 mars 2000. Ces informations auraient été publiées par Gleb Yakounine qui aurait eu accès au dossier du KGB en tant que membre de la commission d'enquête parlementaire présidée par Lev Ponomarev sur les causes et les raisons de la tentative du putsch soviétique en 1991.
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