Nicolas Philibert is a Actor, Director, Scriptwriter, Assistant Director, Camera Operator, Editor and Production Design French born on 10 january 1951 at Nancy (France)
Nicolas Philibert
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Nationality FranceBirth 10 january 1951 (74 years) at Nancy (
France)
Nicolas Philibert (born 10 January 1951) is a French film director and actor. His father was a film lecturer and he attended his talks in his youth. This encouraged him to embark on a film career. He started this with René Allio (1970), as a trainee on Les Camisards as an assistant on Rude Journée pour la reine (1973) and assistant-director on Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... (1975).
In 1978 he co-directed with Gérard Mordillat a feature documentary His Master's Voice, in which a dozen bosses of big industrial groups discuss power, leadership, hierarchies and the role of unions.
Between 1985 and 1987, he made several films about mountains and adventure for TV, then turned to making feature-length documentaries for theatrical distribution: La Ville Louvre (1990), Le Pays des sourds (1992), Un animal, des animaux (1995), La Moindre des choses (1996) - at the psychiatric clinic of La Borde, as well as an experimental film with the pupils of the theatre school Théâtre national de Strasbourg, Qui sait? (1998).
In 2001, Nicolas Philibert made Être et avoir, about daily life in a single class school on a small village in the Auvergne. It won the Prix Louis Delluc 2002, and became a box office and critical success in France and internationally. The film was screened out of competition at the 2002 Cannes Film Festival.
With Retour en Normandie (2007), he revisited the traces of a previous films, made thirty years earlier by René Allio, with local peasants playing the lead roles. With Nénette (2010), made at the Ménagerie du Jardin des plantes in Paris, he produced an intimated portrait of the most famous of its inhabitants a female orang-utang, Nénette, held in captivity for 36 years.
La Maison de la radio (2013), takes us into the heart of the French Radio headquarters in Paris, finding out who inhabits the place and discovering the mysteries of its long corridors.
Over the last fifteen years there have been more than 120 retrospectives or 'homages' to Philibert organised internationally including the British Film Institute (London) and the Museum of Modern Art (New York).
He was one of the directors invited to nominate his favourite films in the British Film Institute's 2012 poll.
He explains, in French, his motivations, his influences (including Agnés Varda) and the history of his career as a documentary film maker, especially the 'impermeable' frontiers between documentary and drama in an interview recorded in April 2012. Biography
Il débute comme stagiaire sur le tournage du film Les Camisards (1970) de René Allio, tout en poursuivant des études universitaires à Grenoble, ville où il a grandi. Une licence de philosophie en poche, il est engagé comme accessoiriste sur Rude Journée pour la reine (René Allio,1973), assistant-réalisateur auprès d'Alain Tanner sur Le Milieu du monde (1974), décorateur sur Pas si méchant que ça (Claude Goretta, 1974), et de nouveau assistant-réalisateur sur Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... (René Allio, 1975).
En 1978, il co-réalise avec Gérard Mordillat un premier long-métrage documentaire, La Voix de son maître, dans lequel une douzaine de patrons de grands groupes industriels (L’Oréal, IBM-France, Thomson-Brant, Elf-Erap, Le Club Méditerranée, Waterman, Darty…) parlent du pouvoir, du commandement, de la hiérarchie, du rôle des syndicats... esquissant peu à peu l’image d’un monde futur, dominé par la finance. Le film sort en salle, mais quelques mois plus tard sa version télévisuelle, Patrons/Télévision (3 x 60') est brutalement déprogrammée sur ordre du cabinet du Premier Ministre Raymond Barre, à quelques jours de sa diffusion sur Antenne 2. Ce cas de censure politique directe soulève une immense vague de protestation mais rien n'y fait.
En 1980, à la demande de René Allio, il produit L'Heure exquise, un portrait de Marseille "à la première personne" tourné par ce dernier. L'année suivante parait un livre, co-écrit avec Suzel Galliard : Hélène Vernet, 39 rue Chaptal, Levallois-Perret (Ed. Ramsay), qui retrace le long combat d'une femme âgée menacée d'expulsion. Il passe quelques mois auprès de l'écrivain John Berger et du photographe Jean Mohr pour réaliser la maquette de leur ouvrage Une autre façon de raconter (Maspéro, 1982). En parallèle, il écrit un long-métrage de fiction qui ne verra jamais le jour.
De 1985 à 1988, Nicolas Philibert réalise plusieurs films de montagne pour la télévision dans lesquels il suit les exploits d'un jeune alpiniste virtuose, Christophe Profit. Ces films (Christophe, Trilogie pour un homme seul, Le come back de Baquet...) obtiennent de nombreuses récompenses dans les festivals spécialisés. S'y ajoute un portrait de Roger Lapébie, vainqueur du Tour de France cycliste 1937 : Vas-y Lapébie!
En 1986, il redevient occasionnellement assistant-réalisateur, auprès cette fois de Joris Ivens et Marceline Loridan-Ivens, pour le tournage en Chine de leur film Une histoire de vent.
Il se lance ensuite dans la réalisation de longs-métrages documentaires qui seront tous distribués en salles.
Avec La Ville Louvre (1990), c'est la première fois qu'un grand musée accepte de dévoiler ses coulisses à une équipe de cinéma. Le Louvre vit alors une période particulièrement effervescente : on réorganise les espaces, de nombreuses œuvres déménagent d'une salle à une autre, On crée des restaurants, des librairies, un auditorium, la pyramide est en passe d'être achevée... C'est le début d'un vaste processus de transformation qui aboutira bientôt au Grand Louvre.
Dans Le Pays des sourds (1992) Nicolas Philibert nous entraîne à la rencontre de ceux qui, sourds profonds depuis leur naissance ou les premiers mois de leur vie, appréhendent le monde avec le regard et le toucher. On y découvre la beauté de la langue des signes, si longtemps interdite, et l'on comprend qu'il s'agit d'une vraie langue, capable autant que n'importe quelle langue orale d'exprimer toutes les nuances de la pensée.
En parallèle, Nicolas Philibert entreprend de filmer les travaux de rénovation de la Galerie de Zoologie du Muséum National d'Histoire Naturelle qui était fermée au public depuis un quart de siècle. Plongés dans la pénombre et dans l'oubli, à la merci des intempéries et des infiltrations du toit, les milliers d'animaux naturalisés qui constituent ses précieuses collections se dégradaient peu à peu. Un animal, des animaux (1994) racontera la métamorphose de ce lieu et la résurrection de ses étranges pensionnaires.
Au début de l'été 1995, il s'installe à la clinique psychiatrique de La Borde. Comme chaque année, des pensionnaires et des soignants se rassemblent pour monter une pièce de théâtre qu'ils joueront le 15 août. Le film qui en résulte, La Moindre des choses, retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais au-delà du théâtre il raconte la vie à La Borde, le temps qui passe, les petits riens, la solitude et la fatigue, les moments de gaieté, les rires, et l'attention que chacun porte à l'autre. Plus de vingt ans après sa sortie en salle (1997), ce film continuer de circuler partout en France. Dans le monde de la psychiatrie, c'est devenu un film culte.
Qui sait ? (1998), tourné avec les élèves de l’école du Théâtre national de Strasbourg, est un film de commande qui fait partie d’une collection de quatre films-laboratoires intitulée «Génération TNS». Chaque réalisateur était invité à imaginer un scénario original à partir de sa rencontre avec les élèves en utilisant des éléments de leur vie, de leur travail, etc.
En 2001, Nicolas Philibert tourne Être et avoir, sur la vie quotidienne d'une école à classe unique dans un petit village d'Auvergne. Récompensé par le Prix Louis Delluc 2002, le César du meilleur montage 2003 et de très nombreux autres prix, ce film connaîtra un immense succès en France et dans le monde entier...
Dans Retour en Normandie (2006), il revient sur les traces d’un autre film, Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... tourné trente ans plus tôt par René Allio, avec des paysans dans les rôles principaux. Chargé de les recruter, Nicolas Philibert, alors jeune assistant, avait passé deux mois, de ferme en ferme, pour tenter de les embarquer dans l'aventure.
Avec Nénette (2010), tourné à la Ménagerie du Jardin des plantes à Paris, il brosse un portrait de la doyenne des lieux : une femelle orang-outan, en captivité depuis 37 ans.
Dans La Maison de la radio (2012), tourné au sein de Radio France, il part à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses d’un média dont la matière même, le son, reste invisible.
Sorti fin août 2018, De chaque instant nous entraîne à Montreuil, dans un institut de formation en soins infirmiers. Tandis que des dizaines de jeunes gens, filles et garçons, y poursuivent leurs études, le film s'attache à montrer les difficultés et les joies d'un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité de la vie.
Depuis une quinzaine d’années, plus de 120 hommages et rétrospectives de ses films ont été organisés de par le monde, du British Film Institute (Londres) au MoMa (New York), en passant par Bombay, Calcutta, Damas, Beyrouth, Le Caire, Séoul, Tokyo, Pékin, Shanghaï, Sidney, Melbourne, Moscou, Varsovie, Zagreb, Ljubjana, Berlin, Bucarest, Milan, Vienne, Bruxelles, Amsterdam, Genève, Helsinki, Vilnius, Copenhague, Edinburgh, Lisbonne, Madrid, Thessalonique, Barcelone, Tel Aviv, Agadir, Mexico, Morelia, Bogota, Santiago du Chili, Buenos Aires, São Paolo, Chicago, Berkeley, Harvard, Montréal, Tbilissi...
Depuis avril 2019, un coffret de 12 DVD (incluant de nombreux bonus et un livret de 200 pages) regroupe l'ensemble de ses films : "Nicolas Philibert, les films, le cinéma" (Editions Blaq Out)
Best films
(2002)
(Director) Usually with