The film begins in North Africa where large numbers of indigènes (French Algerian Tirailleurs as well as Tunisian or Moroccan Goumiers) have been recruited into the French First Army of the Free French Forces, that has been formed to liberate France of the Nazi occupation in World War II.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Ouest, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie jusqu'aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, à partir du 8 mai 1945. Les scènes finales évoquent le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.
En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
A travers la relation entre deux personnages, un gardien du cimetière et fossoyeur d'une part, et une personne venue en ce cimetière, qui lui demande de préparer de son vivant ses funérailles, d'autre part, c'est la chronique (assez réjouissante) de la vie dans ce lieu.
Mériem, jeune lycéenne et Leïla, ouvrière dans une usine, font face aux difficultés et aux préjugés encore tenaces qui maintiennent les femmes dans une position subordonnée et freinent leur émancipation. Mériem, promise à un homme qu'elle ne connaît pas et qui pose des exigences inacceptables, refuse ce mariage comme une fin en soi, réglé une fois pour toute par la tradition. Elle intervient contre les transactions qui s'opèrent sans son consentement. Leïla et ses camarades - face au comportement méprisant du contremaître et aux attitudes paternalistes des ouvriers - luttent et imposent leur droit à la dignité et à la responsabilité…
Kabylie, 1895. La jeune journaliste Albertine Auclair, arrive dans la région à l'occasion d'une visite familiale. Le pittoresque de la région la séduit mais elle ne tarde pas à apprendre, notamment par l'entremise de Mademoiselle Faure, une institutrice établie là depuis longtemps, que la situation dans laquelle se trouvent les autochtones est loin d'être rose. Elle entend parler notamment d'Arezki El Bachir, qui a récemment été condamné à mort par la justice coloniale. Bûcheron devenu chef d'une insurrection qui aura duré deux décennies, la figure de ce Robin des Bois moderne (il vole les riches colons et les caïds à leur botte et redistribue l'argent aux miséreux). La jeune femme aux idées libérales décide d'en savoir plus sur cet homme hors normes.
Ali, chauffeur de taxi d'une petite ville d'Algérie, est marié depuis deux ans à Houria, veuve, mère de deux fillettes. Le couple ne parvient pas à avoir d'enfant. Ali va faire un test de fertilité, à l'insu d'Houria. S'il est stérile, le dira-t-il à sa femme, craignant qu'elle ne le voie plus comme un homme, et à son père, qui attend de lui un descendant ? Les circonstances jouant contre lui, Ali se retrouve rapidement confronté à un choix difficile pour lui.
A la fin des années cinquante, pendant la période de l'occupation française et dans l'un des villages algériens, l'armée française a assiégé la population des femmes et des enfants et les empêche d'approcher le seul puits qu'ils alimentent en tirant sur tous ceux qui s'y rendent.
L'histoire du film tourne autour de l'épopée de Cheikh Bouamama, un leader de la résistance nationale en Algérie à l'époque coloniale française. Les événements se déroulent dans le sud-ouest du pays. Le film raconte aussi différentes étapes de la résistance, notamment l'un des soulèvements du peuple algérien, à savoir la « bataille des fils de Sidi Sheikh Bouamama », dans laquelle le général français Leuti a été désigné pour tenter de réprimer et de mettre fin à cette résistance.
En 1980, Fatiha est une jeune Algérienne de 18 ans qui va devoir se plier à la volonté de ses parents : épouser Hocine, un homme plus âgé qu'elle n'a pas choisi. Elle ne peut éviter ce mariage à la mode traditionnelle mais ne l'accepte pas de bon cœur, causant de multiples scènes familiales chez elle et dans sa famille d'adoption. Son mari part travailler en France alors que Fatiha est enceinte de son premier enfant, cette naissance l'aidera-t-elle à accepter sa condition de femme ?
Dans une oasis saharienne, le simoun souffle presque tous les jours. La femme d'Amara, Hlima vient d'accoucher de leurs huitième filles, il se sent déshonorée de n'avoir aucun héritier mâle, et aveuglé par la colère, il répudie sa femme... Vent de sable sera sélectionné comme entrée algérienne pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère lors de la 55e cérémonie des Oscars. Il est également présenté en compétition officielle au Festival de Cannes en 1982.
Aujourd'hui, en Algérie, trois histoires, trois générations. Mourad, promoteur immobilier divorcé, sent que tout lui échappe. Aïcha, une jeune fille, est tiraillée entre son désir pour Djalil et un autre destin promis. Dahman, neurologue, est soudainement rattrapé par son passé, à la veille de son mariage. Dans les remous de ces vies bousculées qui mettent chacun face à des choix décisifs, passé et présent se télescopent pour raconter l'Algérie contemporaine.
Djaber et Yamina évoquent leurs souvenirs d'adolescents à Alger, ainsi qu'un assassinat politique, tandis que les années de plomb des années 1990 en Algérie tombent sur le pays.