Napfmoos, commune fictive de la province suisse au milieu des années 1960 : le gardien de la paix Zumbühl à la fois probe et intègre découvre un matin une jeune fille sauvagement agressée. Il a très vite la certitude que le coupable ne peut être que son propre fils Albin. Le conflit entre éthique professionnelle et liens du sang s’installe alors d’une façon aussi dramatique qu’inhabituelle.
C’est avec beaucoup d’impatience que l’agriculteur Windleter attend à l’aéroport de Zurich l’arrivée de la Thaïlandaise Arunotai censée vivre avec lui dans son village perdu. Après des difficultés initiales à se comprendre, le couple s’entend de mieux en mieux, mais les mauvaises langues du village vont bon train et ne baissent pas la garde à l’encontre de l’étrangère.
A year on an Alpine farm: an older couple have two children, Belli, who wanted to be a teacher, and the younger Franzi, deaf, and although he works like a man, child-like. Belli teaches him. In his work, he can become frustrated, so when he throws an expensive mower over a cliff in a fit of pique, his father banishes him to the outskirts of the farm, where he uses pubescent energy to break rocks and build walls and cairns. (It's the tradition of the father's family, called "The Irascibles" by neighbors, to spend puberty doing this.) Belli visits him and they begin sleeping together. By winter, the boy is back in the house and Belli is pregnant. Soon her parents must know.
Au milieu de l'invasion nazie de la France en 1942, une jeune fille est évacuée vers la Suisse mais est toujours hantée par les terreurs dont elle a été témoin.
Au bord du lac Léman, un jeune bourgeois parisien passe des vacances à Évian, la station thermale à la mode pour les gens aisés. Au cours d'une excursion, il arrive au village de Meillerie et observe le travail des ouvriers de la carrière. Il y rencontre la fille du chef de chantier et tombe sous son charme en se gardant bien de lui dire qu'il est riche. Se faisant passer pour un ouvrier, il réussit à se faire embaucher a la carrière, et il est hébergé avec les autres ouvriers dans une maison voisine de celle de la jeune fille....
Un illusionniste de talent, est manipulé à son insu par un groupe de terroristes, qui lui font endosser la responsabilité du meurtre d'un politicien. Seule la directrice de l'hôtel où a eu lieu le crime, est en mesure de donner la preuve de son innocence.
Marc vit avec sa mère dans un immeuble à Genève. Dans sa chambre, il possède une collection clandestine de reptiles vivants dont les plus beaux spécimens sont ceux que son père lui fait parvenir d'Afrique. Les serpents sont les êtres les plus importants de sa vie, jusqu'au jour où il rencontre Malika.
Après La Forteresse, qui décrivait l'accueil des demandeurs d’asile en Suisse, Fernand Melgar porte son regard vers la fin du parcours migratoire. Au Centre de détention administrative de Frambois à Genève, des hommes sont privés de liberté dans l’attente d’un renvoi. Requérants d’asile déboutés, condamnés étrangers ayant purgé leur peine ou sans papiers, ils sont sommés de partir après, pour certains, avoir passé plusieurs années en Suisse, travaillé, payé des impôts, fondé une famille. Leur incarcération peut durer jusqu’à 18 mois. Dans ce huis clos, la tension monte au fil des jours. D’un côté des gardiens bienveillants, de l’autre des détenus vaincus par la peur et le stress. Des rapports d’amitié et de haine, de respect et de révolte se nouent jusqu’à l’annonce du renvoi vécu comme une trahison. Ceux qui refusent de partir et susceptible d'opposer une forte résistance physique sont menottés, ligotés et installés de force dans un avion pour un « vol spécial » qui se déroule la plupart du temps dans la détresse et l’humiliation.
Pour la première fois, l’Office fédéral des migrations ouvre les portes de l’un de ses CEP, sans aucune restriction ni censure. La forteresse est un documentaire tourné en cinéma direct qui observe à hauteur d’homme le fonctionnement du Centre de Vallorbe pendant 60 jours, durée qui correspond au temps de résidence maximal pour un requérant d'asile. Dans ce lieu de transit austère, soumis à un régime de semi-détention et à une oisiveté forcée, deux cents cinquante hommes, femmes et enfants de toute origine attendent, entre un passé douloureux et un avenir incertain, que la Confédération décide de leur sort.