How is it possible that the Carthage Cinema Days, one of the oldest cultural manifestations of Africa and the Arab world, can continue shining just as brightly? How do they manage to draw filmmakers, especially from black Africa, as well as producers and distributors? Is it time to radically change the identity of this festival? Khaled Barsaoui's documentary tackles crucial questions about the future of the Festival and the definition of its identity.
À la suite de l'arrivée du Nouvel an, l'épouse de Slimane (Kamel Touati), Zeineb (Jamila Chihi), propose d'aller passer celui-ci dans un hôtel. Entre-temps, sa mère Douja, désespérée d'avoir annulé son rendez-vous amoureux, monte un plan avec Fadhila (Mouna Noureddine) qui consiste à partir avec eux ce jour-là. Le couple se retrouve alors pour cette soirée avec Sboui, sa femme, ses enfants et leurs mères. Sboui commence à faire des bêtises (oubli de la valise de son frère dans le bus, achat de boissons, destruction de la balançoire et affaires volées dans l'hôtel), ce qui rend le séjour désagréable pour le couple.
Les événements du film se passent dans la Tunisie des années 1930, plus précisément de 1924 à 1934. Ils relatent l'histoire de trois mythes de l'histoire tunisienne : Tahar Haddad, l'un des précurseurs des droits de l'homme, de la liberté et de l'émancipation de la femme tunisienne, Mohamed Ali El Hammi, fondateur du premier mouvement syndical tunisien et Abou el Kacem Chebbi, considéré comme le réformateur de la poésie tunisienne. Dans un contexte politique très agité, avec un peuple en lutte pour l'indépendance, le film relate une confrontation entre des esprits réformateurs et une société conservatrice rattachée aux traditions.
Seif is an engineer. He recalls the events which have marked his childhood, how he discovered the movement and the power of the wind, his first love, his studies, his first disappointments, joys and sorrows. As he does so, he directs the installation of a large wind farm which will provide power to his village and the surrounding area.
Moncef Kahloucha, a great fan of 1970s movies, and also a house painter, shoots hilarious feature films in VHS with the help of the inhabitants of Kazmet, a poor district in Sousse (Tunisia). He produces, directs and stars in his films which are an opportunity for the locals to get away from their dull lives and to experience unique moments, from preparation to the screening of the film in the local café. The camera follows Kahloucha shooting his latest production: Tarzan of the Arabs.
Une nuit particulière à Tunis : un jeune homme, Stoufa, révolté et humilié par son père, rencontre une jeune et jolie prostituée, Saloua. Cette fille est violée par ses copains mais c'est sur Stoufa qu'elle se venge. Ce dernier la recherche toute la nuit pour la retenir mais cette fille est introuvable.
El Malga est un village tranquille du Sud tunisien qui vit au rythme des fêtes nationales pendant lesquelles le comité culturel propose systématiquement le même programme. Un coup de téléphone de la capitale annonce la visite prochaine d'une équipe de télévision allemande dans la région. Le comité culturel décide alors de donner une image positive de son village et de son pays et se livre à une véritable mise en scène qui travestit la réalité.
Lors de la cérémonie de mariage forcé avec son cousin Ikbal, Aïcha fait volte-face et s'enfuit avec Mehdi, le jeune homme qu'elle aime. S'ensuit alors une course poursuite effrénée qui, en les conduisant sur les lieux de leurs souvenirs, les mènent jusqu'aux origines de leur déchirement.
À la suite d'un accouchement douloureux, Zakia, jeune femme de la bourgeoisie tunisioise, devient dépendante de la plante de Khochkhach (pavot) que sa mère lui administre pour calmer ses douleurs. Après des années de lente descente dans l'enfer de la dépendance, elle rencontre, dans un asile d'aliénés, Khmaïs auprès de qui elle redécouvre le goût d'aimer et de vivre.
Les pays de l'espace Schengen décident encore d'une nouvelle loi relative à l'immigration. Il faut réussir la dictée de Pivot pour pouvoir obtenir un visa d'entrée en Europe. Rachid, candidat à l'immigration, doit subir ce test.
Alors qu'il était en repérage pour son film dans le Sud tunisien, le réalisateur Youssef croise le regard d'une superbe beauté berbère qui lui intime l'ordre de ne pas la filmer. C'est le début d'une errance qui le conduit à sa perte dans le grand désert, en proie le jour aux mirages, la nuit à ses angoisses, ses souvenirs d'enfance, ses premières images de cinéma, la peur de voir ce film échouer parce qu'il a laissé s'envoler l'esprit. Sa voiture est son seul point de repère et son moyen de résistance, grâce au contenu du coffre où traînent des scénarios, des photos et des moyens de subsistance.
À peine rétabli d'une grave dépression et contre l'avis de son psychiatre, Slah, metteur en scène de théâtre, mentalement fragilisé par son parcours professionnel, annonce à sa femme Amel, une femme riche qui finance ses projets, sa décision de monter la célèbre pièce de théâtre Essoud (Le Barrage) de Mahmoud Messadi réputée par sa complexité. Mais le soir même, au volant de sa voiture, Slah renverse une jeune femme prénommée Aïcha. D'abord désemparé, il éprouve par la suite une étrange fascination pour cette belle jeune fille jeune fille anticonformiste qui devient son amie et sa muse. Amel, soutien moral, affectif et financier de son mari réussit à convaincre le directeur du théâtre de programmer Le Barrage. Bien que souffrant en silence de la présence de Aïcha, Amel décide par amour pour son mari d'inviter la jeune femme auprès d'eux, dans le domaine de ses parents, dans une oasis du sud de la Tunisie. Un étrange ménage à trois se forme alors où se révèlent doutes et suspicions, désirs et tentations, amour et complicités.
Un Tunisien de quarante ans, le visage émacié et la silhouette frêle débarque de Paris. Il est mal à l'aise et comme traqué par un mal indicible. Si elle le plonge d'emblée dans l'univers dont il est en quête, sa première rencontre avec un ami d'enfance ne l'arrache pas à sa lassitude. Le chauffeur de taxi l'emmène jusqu'à la ville dont ils sont tous deux originaires : La Goulette. Arrivé dans sa famille à l'improviste, il est reçu chaleureusement. Mais le bonheur des retrouvailles est atténué par l'inquiétude que sa faiblesse physique apparente suscite chez son entourage. Ne voulant pas s'attarder ni créer la compassion, Lotfi part à la recherche des points de repère qui ont marqué son enfance et sa jeunesse : visages, lieux, bruits et lumières.
Comment être une femme moderne dans un monde qui veut l'être mais qui ne l'est pas encore ? Comment être une femme arabe libre dans un monde où le seul projet qui compte pour une femme est le mariage, ce contrat social qui laisse peu de place à l'individu, à ses choix et à son épanouissement. Comment être une femme arabe ayant un projet de vie et s'entêter à le réaliser dans un univers où l'ordre de la famille est incontournable. Amina, Aïda et Fatiha sont trois femmes de 35 ans environ qui ont fait des études et qui ont découvert la liberté. Leurs trois projets de vie feront naufrage dans l'océan des hommes.
À Tunis, durant l'hiver 1954, les événements qui se succèdent réunissent deux intellectuels âgés de 30 ans : Brahim et François. Ils arrivent de France et se retrouvent dans le même train qui va les conduire aux usines de phosphates dans le sud de la Tunisie. Ils ne savent pas que le sort va les unir, poussés qu'ils sont par l'idéal.