Pierre Perrault is a Actor, Director, Scriptwriter, Director of Photography, Art Direction, Wardrobe Master and Cinematography Canadien born on 29 june 1927 at Montreal (Canada)
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Nationality CanadaBirth 29 june 1927 at Montreal (
Canada)
Death 23 june 1999 (at 71 years) at L'Isle-aux-Coudres (
Canada)
Awards Prix Albert-Tessier
Pierre Perrault (29 June 1927 – 24 June 1999) was a Québécois documentary film director. He directed 20 films between 1963 and 1996. He was one of the most important filmmakers in Canada although largely unknown outside of Québec. In 1994 he was awarded the Prix Albert-Tessier.
Pour la suite du monde (1963), Le règne du jour (1967), and Les voitures d'eau (1968) make up his critically acclaimed L'Isle-aux-Coudres Trilogy.
His film La bête lumineuse (1982) screened in the Un Certain Regard section of the 36th Cannes Film Festival.
Biography
Enfance et éducation
Pierre Perrault, fils d’un marchand de bois, naît à Montréal le 29 juin 1927. Jeune homme rebelle, il est « allergique à l’autorité », ce qui le fait expulser du Collège de Montréal, où il a entamé ses études classiques. Il est ensuite reçu au collège Grasset, qui accueille l'élite montréalaise, mais il n'y terminera pas ses études. Son diplôme lui est remis en 1947 au collège Sainte-Marie, aujourd’hui Université du Québec à Montréal (UQAM). C’est là qu'il fonde, avec Hubert Aquin et Marcel Dubé, le journal étudiant du collège intitulé Cahiers d’Arlequin. C’est dans ce journal que Perrault publie en 1947 sa première pièce de théâtre intitulée Pierre en vrac.
En 1948, il s'inscrit en droit à l’Université de Montréal. Durant les années qui suivent, il participera à la publication du journal étudiant Quartier Latin, dont il sera d'ailleurs rédacteur en chef en 1949-1950. Il sera aussi membre de l’équipe de hockey de la faculté de droit. Par la suite, étudiera l’histoire du droit à l’Université de Paris, puis le droit international à l’Université de Toronto avant de commencer sa carrière d’avocat en 1954.
Début de carrière
La carrière d'avocat de Pierre Perrault ne dure que deux ans, de 1954 à 1956. En 1955, il commence à travailler comme scénariste pour Radio-Canada. D’octobre 1955 à février 1956, il écrit alors des textes pour une émission radiophonique hebdomadaire intitulée Au bord de la rivière réalisé par Jacques Bertrand. Peu de temps après la dernière émission, Pierre Perrault abandonne sa carrière d’avocat. À partir d’avril 1956, il écrit pour une émission radiophonique quotidienne intitulée Les chant des hommes, consacrée à la chanson populaire, qui prendra fin en mars 1958. À l’été 1956, Pierre Perrault part sur les routes de Charlevoix, pays natal de son épouse, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, avec Jacques Douai. Ils vont alors enregistrer la musique locale et interviewer les habitants de la région. Pendant ce périple, les voyageurs rencontrent plusieurs personnages particuliers ayant de nombreuses anecdotes à raconter. Ces enregistrements vont se retrouver à plusieurs reprises dans les œuvres radiophoniques et cinématographiques de Pierre Perrault. Entre autres, les enregistrements du comté de Charlevoix ont inspiré la série radiophonique hebdomadaire intitulée Au pays de Neufve-France, diffusée en 1956-1957, ainsi que la série télévisée ayant le même titre présentée sur les ondes de Radio-Canada jusqu’en 1960. La télésérie est composée de treize films de trente minutes : La Traverse d’hiver à l’île-aux-coudres, Attiuk, Jean-Richard, Tête-à-la-baleine, l’Anse Tabatière, Ka-ke-ki-ku, Anse-aux-Basques, En revenant de Saint-Hilarion, Diamants du Canada, Les Goélettes, Rivière du Gouffre, La Pitoune et Toutes isles.
Cinéma
Après cette expérience dans le comté de Charlevoix, Perrault s’intéresse davantage au cinéma et à la proximité des gens du peuple et de leurs pratiques quotidiennes. Il propose donc à l’Office national du film, au début des années 1960, de faire un film sur la chasse au béluga. C’est à ce moment qu’il fait la rencontre de Michel Brault, qui lui propose de réaliser ce film dans le style du cinéma direct. Ce sera le documentaire Pour la suite du monde (1963), coréalisé par les deux hommes. Le film documente la chasse aux marsouins telle qu'elle était pratiquée dans les temps anciens à l’île aux Coudres, dans Charlevoix, en aval de Québec. Les habitants se remettront à cette activité pour les fins de la docu-fiction. Pour la suite du monde fut le premier long-métrage canadien à être projeté au Festival de Cannes. Le film a reçu deux prix au Palmarès du film canadien ainsi que le prix du Film de l’année en 1964.
Dans la même année, Perrault retourne travailler pour la radio avant d’accepter le poste de directeur de l’Office national du film, en 1965. Pendant qu'il occupe ce poste, il réalise les autres films qui composent la série de l’Isle-aux-Coudres, soit le court-métrage intitulé Le beau plaisir, en 1967, puis deux longs-métrages, Le Règne du jour (1967) et Les Voiture d’eau (1968).
Il réalise ensuite des œuvres davantage impliquées politiquement, comme Un pays sans bon sens, en 1970, premier essai du cinéaste dans lequel il met de côté le style de cinéma direct. Cependant, le retour de cette forme de documentaire ne se fera pas attendre dans l’œuvre de Perrault avec L’Acadie, l’Acadie ?!? (1971), réalisé avec Michel Brault.
Toujours engagé politiquement, il réalise des documentaires en Abititi afin de montrer le « déclin de l’agriculture dans la région » et de présenter les habitants de cet endroit. Puis, Pierre Perrault et sa caméra se dirigent vers Québec. Par trois films, le cinéaste tente de retracer la découverte de la province du Québec. Les Voiles bas et en travers (1983), La Grande allure 1 (1985) et La Grande allure 2 (1985) sont tous filmés dans la forme du documentaire.
Dans les années 1990, le cinéaste se déplace vers le Nord du Québec, où il réalise L’Oumigmag ou l’Objectif documentaire (1993) dans lequel Perrault, pour la première fois, ne présente « aucun humain et n’enregistre aucun dialogue ».
Après être revenu à la radio, Pierre Perrault se détache de l’ONF en 1996 avant de décéder en 1999 à Montréal.
Littéraire
À travers toute son œuvre cinématographique, Perrault développe aussi un côté littéraire. Ses écrits sont principalement des adaptations en texte publié de ses émissions radiophoniques et de ses œuvres cinématographiques. Il a publié plusieurs recueils de poésie, tels que Portulan (1961) et Ballades du temps précieux (1963) qui fut ses deux premiers recueils. Plus tard, un autre recueil intitulé En désespoir de cause : poèmes de circonstances atténuantes (1971) dans lequel les poèmes s’inspirent des films de la série de l’Île-aux-Coudres.
Pierre Perrault à aussi partagé des livres en prose dont certains ont gagné des prix. Tel que son dernier livre, Le Mal du nord (1991), fut gagnant du prix littéraire du gouverneur général du Canada. Il publie plusieurs œuvres dans les années 1990, avant son décède en 1999 à Montréal.
Théâtre
Pierre Perrault a écrit quelques textes dramatiques. Deux d'entre eux ont été créés à l'école des Beaux-Arts dans le cadre du Centre d'essai, soit J'habite une ville (1962) et Les Frères Colin (1963) mise en scène par Natan Karczmar. Puis, Pierre Perrault a écrit la pièce de théâtre en trois actes intitulée Au cœur de la rose. La pièce a été présentée pour la première fois à la télévision sur la chaîne de Radio-Canada en 1958 dans le cadre de l’émission En première. Sa version théâtrale a été créée pour la première fois le 7 février 1963 à la Boulangerie des Apprentis-sorciers, dans une mise en scène de Jean-Guy Sabourin. La première publication de l'œuvre a été réalisée par les Apprentis-sorciers en 1964 avant d’être légèrement modifiée et publiée une nouvelle fois par les éditions Beauchemin au courant de l'année suivante. Dans la même année (1964), l'œuvre dramatique de Pierre Perrault lui mérite le prix littéraire du Gouverneur général du Canada dans la catégorie poésie et théâtre.
En 1974, la pièce fait un retour sur les planches dans les grandes villes du Québec. Elle est alors produite par le Théâtre populaire du Québec. Au printemps de la même année, à Paris est présentée une rétrospective des films du cinéaste et sur la scène du musée des Arts et Traditions populaire, la première version d’Au cœur de la rose est jouée pour le public français par le Théâtre de la Grande République.
En 2002, le metteur en scène du Théâtre UBU, Denis Marleau, avec la collaboration du Théâtre du Rideau Vert choisi de ramener la pièce la scène du même théâtre à Montréal. Elle est à l’affiche à partir du 15 janvier jusqu’au 9 février 2002 pour la programmation 2001-2002. Puis, la pièce est jouée du 14 au 23 février 2002 au Centre national des Arts, à Ottawa, dans la même mise en scène et par les mêmes collaborateurs.
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